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Ami rends toi compte… Pardon? Rien, ça n’est qu’un jeu…

A l’apéro du samedi soir, après un repas copieux ou à n’importe quel moment de loisir, « Amis rends toi compte » est toujours bienvenu pour nous divertir. Pourquoi pas, se permettre de laisser libre cours à son imaginaire…

C’est au nord de Barcelone que nous avons rencontré quatre jeunes qui partagent la création d’un nouveau jeu de société pour adultes.
Il s’agit de « Ami rends toi compte » en espagnol pour le moment.

Le jeu compte 500 cartes (drapeau rouge, drapeau vert, drapeau random et les cartes de récompenses).
Il en faut, minimum 3 joueurs (2 prétendants et 1 à séduire). La personnalité de chaque prétendant sera donnée par le récit des cartes.
Cette petite association de participants joue dans les rôles des cartes, pour essayer de conquérir l’un d’entre eux (déjà définit) et ainsi chacun à son tour.
Le jeu peut aussi être exercé dans l’autre option plus light de devinette. A découvrir.

Nous avons interviewé l’un de ses créateurs. Nous allons vous raconter l’origine de cette aventure…

 De Larticle.ch à Aridna Cuffi

-De qui est venu l’idée ?

-L’idée était née entre Iñaki, Arnau et moi. Nous étions à la table de la cuisine des parents d’Arnau il y a presque une année.
En parlant sur des anecdotes des ex-partenaires de nos amis ou des nôtres nous pensions : oh combien il est amusant de parler des choses folles que l’on peut faire par amour.
En plaisantant, nous avons commencé à les écrire toutes sur les cartes qu’on utilise pour préparer des présentations. Même les parents d’Arnau. Il faut se dire que : nous aimons jouer à des jeux de société et que nous l’avions fait ce jour-là, avec des cartes, nous avons commencé à réfléchir à des idées sur la façon dont nous pourrions les utiliser pour créer un jeu, tout cela à ce moment-là pour rire et pour plaisanter. Cette blague a commencé à devenir sérieuse lorsque nous avons commencé à jouer avec d’autres amis avec cette version papier et nous avons vu que leurs réactions étaient excellentes. De ces cartes, nous sommes passés à certaines réalisées dans Word et les avons imprimées. À partir de là, nous avons embauché notre designer et imprimé notre premier prototype, plus réaliste. Javi est un autre de nos amis qui a adoré l’idée et nous a rejoint il y a 4 mois pour nous aider sur beaucoup de choses, y compris la production du jeu. Javi a joué un rôle clé en apportant une vision extérieure et en remettant en question même les instructions du jeu.

-Comment est née l’idée de cette création ?

-Parce que dans notre groupe d’amis nous avions remarqué que, aujourd’hui comme par le passé, il y avait des situations insanes dans des couples. Très évidents pour les uns et pas du tout pour les autres. Et le problème est pour ceux qui choisissent mal leur partenaire. Ils en souffrent, mais aussi les amis qui les entourent.
Après cette réflexion nous nous étions dit : quelle serait la meilleure façon d’ouvrir tous nos sens face au commencement d’une relation ? Et voilà, à partir de là, nous avons créé Amigo Date Cuenta (ADC pour les plus intimes), un jeu, pour que nos amis puissent le découvrir, pendant que nous riions et apprenions les relations qu’ils pouvaient nouer. En fait, c’est précisément là que nous avons réalisé qu’il fallait le partager avec tout le monde.

-Pourquoi avoir créé un jeu ?

-D’une part, nous avons trouvé que c’était une façon plus simple et plus amusante de dire à vos amis quand quelqu’un ne vous convient pas ou même de rire de nous-mêmes et de nos expériences passées.

D’un autre côté, tous nos travaux ont un aspect plus technique et dans de nombreux cas, sans place à la créativité. Ce projet nous a permis de renouer avec cet aspect que l’on semble souvent oublier en vieillissant.

-Quel âge avez-vous ?

-Arnau, Javi et moi avons 28 ans et Iñaki en a 27.

-Qui est impliqué dans ce projet ?

-Ariadna Cuffi, Iñaki Morton et Javier Nuñez.
Arnau continue de nous aider avec des vidéos puisqu’il est vidéaste professionnel (bien que sous l’eau).

-Qui a conçu le jeu ?

-Parce que l’industrie du jeu se développe énormément, le nombre de jeux qui sortent augmente également. Nous pensions que pour nous différencier dans le secteur, nous devions miser sur une excellente conception du jeu. C’est pourquoi nous avons investi nos économies dans le paiement d’un designer professionnel pour tout le branding et le graphisme, ainsi que d’un illustrateur pour réaliser «Lucio», notre personnage principal, qui donne vie à notre jeu avec ses postures audacieuses et suggestives.

-Pensez-vous qu’il aura un avant et un après, de « ADC » dans le monde du jeu ?

-Peut-être …

En espérant que la vérité ne soit trop dure pour les participants, nous vous souhaitons amour, cartes et jouez, jouez et jouez
V.vA.

Culture, Evénements

A Venise on fête le Carnaval bien avant et on se réjouie

On dit que le carnaval a ses origines à Venise, sa genèse remontant a 1094, lorsque le Doge Vitale Faliero la mentionna pour la première fois dans un document officiel

En réalité, cette fête trouve ses racines dans plusieurs traditions, des Saturnales aux cultes dionysiaque grecs, qui marquaient le passage de l’hiver au printemps et qui incluaient l’utilisation de masques et de représentations symboliques. L’une des étymologies les plus répandues du mot « Carnaval » est celle qui dérive du latin carnis laxatio, qui a évolué vers l’italien ancien « Carnisciale », avec le sens de « abandon de la viande ».
Ne pouvant pas savoir si cela doit être compris comme un abandon à la chaire comme nourriture ou comme une concupiscence en vue des jeunes et des pénitences du Carême dans la liturgie. Le fait est que la période entre la fin de Noël et le mercredi des Cendres contemple ces deux transgressions dans l’imaginaire collectif.
De nos jours, le carnaval est le résultat d’une intégration de nombreux événements et faits historiques au fil des siècles.
Une période où apparemment tout était permis, semblait incarner le mythe du monde a l’envers, ceci nous rappelle : « Semel in anno licet insanire », qui signifie qu’une fois par an il est permis de devenir fou.
La République de Venise, société rigidement oligarchique, trouvait bien donner l’illusion aux classes inferieures qu’elles pouvaient devenir semblables aux puissants pendant une courte période de l’année, en leur permettant de se moquer publiquement des riches tout en portant un masque sur le visage et cela devait apaiser les tensions sociales et maintenir le consensus.
Le carnaval de Venise était un moment magique, qui impliquait toute la ville, c’était la transgression de toutes les règles sociales et étatiques, c’était la satisfaction du besoin humain typique de s’abandonner au jeu, dans l’ivresse de la fête.
Le Carnaval de Venise a des origines anciennes, Le sénat de la République Sérénissime officialisa l’existence de la Fête en 1296, par un édit déclarant férié le jour précédant le Carême. Depuis lors, le festival accompagne la vie de la ville, reflétant les différents besoins historiques et s’élargissant au fil des siècles.
Sous la Sérénissime République, les célébrations duraient pratiquement six semaines, du 26 décembre jusqu’au mercredi des Cendres.
Cependant, les licences de carnaval pour l’utilisation des masques étaient souvent accordées des le début du mois d’octobre, coïncidant avec l’ouverture des théâtres, et des fêtes et des banquets étaient également célèbres pendant le Carême. Et même pendant la Festa della Sensa, qui durait 15 jours, l’utilisation de masques et de déguisement était autorisée… Bref, au XVIIIe siècle, le Carnaval a commencé à durer plusieurs mois et à s’étendre sur une période beaucoup plus longue, ce qui a certainement contribue à créer l’image de Venise comme une ville dédiée au divertissement. Venise a pleinement acquis sa renommée comme « Ville du Carnaval » au XVIIIe siècle, quand avec ses fêtes, ses spectacles, ses masques, ses théâtres, son Casino Public, elle a commencé à devenir une attraction touristique pour toute l’Europe, accueillant des milliers de visiteurs curieux de vivre cette atmosphère si particulière et effervescente.
Durant cette période, les gens de toutes les classes et de toutes les nationalités descendaient dans les rues de la ville pour faire la fête : c’était la fête du matin au soir et la République tolérait tout.
Se déguiser en bautta (masque vénessien), son étymologie est incertaine. Une première théorie dit que le mot dérive de l’allemand behüten qui signifie « protéger », « garder ». Un deuxième à la place de bau, le vers pour effrayer les enfants.
Des nombreux costumes imaginatifs était une tradition pour les vénitiens qui vivaient intensément cette période.
Le long des rues, le long des canaux, dans les « liston » envahis de masques, le salut était « Bonjour Siora Maschera », l’identité personnelle, le sexe, la classe sociale n’existaient plus, on faisait partie de la grande illusion du Carnaval.
V.vA