Culture, Spectacles

« Tambour du Minotaure »

© Simon Rowell, Didier Phillispart, Jinhwan Lee, Expats Samulnori Team

Créé par des artistes naviguant entre différentes identités (suisse, espagnole et sud-coréenne), « Le Tambour du Minotaure » explore le thème de la transformation, le jeu entre fusion et différence.

Cette création chorégraphique et musicale illustre l’esprit « sans frontière » de l’écrivain-citoyen du monde. Dans la balade « Minotaure » de Dürrenmatt, les rôles inversés de Thésée et du Minotaure font percevoir d’autres facettes de ces anti-héros, rendant poreuses les frontières du soi. Réalisées par des artistes qui naviguent entre deux identités (la Suisse et la Corée du Sud), « Le Tambour du Minotaure » approfondit le thème de la transformation, le match entre fusion et altérité.

Une première réinterprétation de cette nouvelle, Los Laberintos de Dürrenmatt en mars 2019, faisait se rencontrer le culte mythologique de la tauromachie avec la danse et la musique. Puis, la deuxième étape du projet pris place dans le cadre de l’édition « Sahel » du Printemps culturel neuchâtelois. Trois artistes de double culture (africaine et suisse) ont ainsi créé́ Le Baiser du Minotaure pour questionner la double identité́. Pour traiter de cette « fable » innocente ou cruelle de l’homme face à son miroir, de chaque identité́ avec ses deux visages, deux danseurs-percussionnistes, l’un Burkinabé́, l’autre originaire du Cameroun avaient gagné́ le soutien de la comédienne et dramaturge Safi Martin Yé, également helvéto-burkinabée.

2025 : la troisième étape de notre trilogie approfondit le thème de la transformation, le match entre fusion et altérité́. Chez Dürrenmatt, les rôles inversés de Thésée et du Minotaure font percevoir d’autres facettes à ces anti-héros, rendant poreuses les frontières du soi. Cette nouvelle création s’inspire d’expériences artistiques et humaines liées au continent asiatique, qui font un écho tout particulier à l’esprit « sans frontière » de l’écrivain-citoyen du monde et défenseur de la diversité́. Il s’agit d’une création élaborée par des artistes qui naviguent entre des identités parfaitement amalgamées, celles de la Suisse, de l’Espagne et de la Corée du Sud.

Spectacle chorégraphique et musical, « Le Tambour du Minotaure » vient couronner une trilogie artistique initiée en 2019 par le CDN et l’ADN autour de la ballade « Minotaure » de Friedrich Dürrenmatt.

Vendredi 20 juin 2025 à 19h30, samedi 21 juin 2025 à 18h, dimanche 22 juin 2025 à 14h et à 17h.

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Musée Pasquart

Le Photoforum Pasquart est heureux de présenter Tactics and Mythologies, une exposition captivante du duo d’artistes basé à New York Andrea Orejarena & Caleb Stein. Il s’agit de la première étape de cette exposition itinérante après sa première présentation aux Deichtorhallen de Hambourg. L’exposition explore l’interaction entre la mythologie contemporaine, la désinformation et la narration visuelle à l’ère numérique, faisant partie d’un dialogue continu sur la manière dont les images façonnent notre conscience collective.

Grâce à une approche multi-couches, Orejarena & Stein mêlent des stratégies photographiques documentaires, conceptuelles et fondées sur la recherche pour examiner l’évolution des récits et des cultures visuelles dans un monde en réseau. Leur projet American Glitch — au cœur de cette exposition — étudie les mythologies visuelles circulant en ligne et leurs intersections avec la mémoire historique, les théories du complot et l’esthétique de la simulation numérique. Le duo a constitué une vaste archive de plus de 2 000 images, incluant du matériel trouvé et des visuels générés par l’IA, offrant un regard critique mais poétique sur le paysage médiatique américain.

À propos des artistes

Orejarena & Stein (nés en 1994 en Colombie et au Royaume-Uni) sont un duo d’artistes multimédias actuellement basé à New York. Leur travail conceptuel et documentaire utilise l’intersection de la technologie, de la mémoire et du désir pour explorer les mythologies et les récits américains. Ils sont fascinés par la qualité émergente qui résulte du fait de créer chaque image ensemble avec un seul appareil photo. Leur pratique implique souvent une recherche approfondie sur la manière dont leurs images interagissent avec la production collective d’images et l’océan visuel qui nous entoure.

À propos de la curatrice

Nadine Isabelle Henrich est la curatrice de la Maison de la Photographie aux Deichtorhallen de Hambourg. Son travail se concentre sur les cultures visuelles en réseau, la littératie visuelle et les approches transdisciplinaires de la photographie. Avec Tactics and Mythologies, elle a initié la série Viral Hallucinations, qui explore la relation entre les pratiques documentaires, les cultures visuelles en ligne et la désinformation à l’ère numérique. Viral Hallucinations est un programme d’exposition et de discours en cours, prévu de 2024 à 2027.

Informations transmises via le culturoscoPe