Commençons-nous une année sans espoir ?

Viviana von Allmen
L’un des plus grands problèmes de l’an passé a été le manque de confiance.
Il y a ceux qui ont eu beaucoup de confiance et ont pu poursuivre un chemin plus ou moins bien tracé. Mais, il y a ceux qui ont tout perdu, au-delà des possessions matérielles, une  partie considérable de la population de classe moyenne est devenue malade. Oui, le système de gouvernance internationale a enfoncé ce niveau social dans une dépression.
A la fête du réveillon, plus que « Bonne Année » on a entendu « Bonne Santé et bonne année», et ces vœux n’étaient pas du tout innocent. « Si tout s’écroule au tour de toi, au moins garde la santé ».  Cette fin d’année les gens voulaient conserver ce capital.
Bien que, inconsciemment, les gens ont essayé, le temps d’une soirée, d’oublier la néfaste année 2009, la gaité n’était pas toujours de la partie.
Dans le plus profond de leurs esprits somnolaient des pensées, comme par exemple : l’incertitude du bon déroulement de l’entreprise,  la crise financière, le chômage ou la perte de l’emploi.
Alors, que faire pour retrouver la fraicheur d’esprit qui nous portait à commencer une année plein de « bonnes résolutions ».
La réponse est au fond de chacun de nous. Ça a aussi été la conclusion de notre nouvelle Président de la Confédération, Doris Leuthard lors de son discours de début 2010, qui nous a bien fait comprendre que notre gouvernement, ainsi que tous les autres, ne se sent pas responsable de ses concitoyens, mais a deux priorités : encaisser des taxes (afin de nous donner bonne conscience) et de trouver des projets plus ou moins nécessaire pour les dépenser.
De ma part je vous souhaite beaucoup de force et de courage pour affronter la nouvelle décennie.

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