Actualité

Le changement c’est la vie.

Le Centre de rencontre multiculturel Multimondo s’est vu récompensé par l’obtention des ses nouveaux locaux entre autre. Après un travail de titans où toutes les forces concernées se sont mobilisées, c’est dans les locaux de la Salle Farrel que l’association repend un nouveau élan. À la clef de cette réussite se trouve M. Perrenaud, administrateur des églises protestantes. Il leurs a donné l’opportunité de louer à un prix plus que modique des locaux en plein centre ville, ce qui permet un accès plus facile qu’auparavant grâce aux moyens de transport publics.
D’importance capitale pour le bon déroulement des activités qu’offre cette institution, le déménagement de Multimondo est pour le moins la joie de ses bénévoles et une opportunité pour les participants, migrants, à suivre une diversité de cours.
Il a fallut plus d’un an pour que leur rêve se concrétise.
«Pour un migrant, le plus important, c’est de parler la langue du pays d’accueil. Nous offrons des cours pas chers, avec une garderie gratuite à disposition, mais nous n’avons plus de place.» constate Fatima Simon
C’était dans plus grande joie que Multimondo à convié à toute la population de Bienne à ses portes ouvertes. L’occasion de connaître leur philosophie, de découvrir leur organisation, et surtout de faire éclater la barrière des préjugés.
Dans leur programme des nouveaux cours pour l’année 2006, l’association propose : un cours d’introduction et avance à l’informatique, deux à trois fois par semaine, mais aussi des cours pour la troisième âge. En outre les bénévoles organiseront des réunions spécifiquement pour les parents d’élèves, d’information sur le système scolaire suisse comme par exemple : les séances des parents. Une autre nouveauté est que la garderie sera ouverte tous les jours pour faciliter aux mamans leurs déplacements chez le médecin, aux entretiens ou pourquoi pas les commissions. 
«La demande est importante et le service que nous offrons aide les migrants à se redonner confiance.» confie la Présidente
Du côté finances, il est sûr que les deux ou trois ans qui viennent, celui-ci est garanti par la somme gagnée en 2003 «Prix de chevalier de la communication» au niveau national et reçu des propres mains du conseiller fédéral Moritz Leuenberger. Mais dans un futur proche la présidente espère que son association parviendra à être intégrée au budget de la Ville. Les autorités de la ville ont dit présent, le Maire, Hans Stöckli lors de son discours s’est réjoui du travail accomplit pendant tous ces années par l’association qui ne cesse pas d’ouvrer avec dynamisme un vu les buts déjà acquissent. Pour sa part, P.Y. Moeschler relève particulièrement le tenace engagement des bénévoles qui permet à Multimondo d’avoir le succès constaté.
V.vA

Portraît

Des briques au soft

Felix Hauptlin rêve de construire des maisons. Mais c’est son hobby qui a pris le dessus sur son premier métier. Depuis 13 ans il a créé Fhconsulting sa propre entreprise de service en informatique, dont le siège est à Bienne.

Viviana von allmen
À l’issue d’une formation de maçon, Felix Hauptlin entame des études de contremaître en bâtiment. Diplôme fédéral en poche il se trouve tout de suite à assurer des poste à responsabilité. Toujours bien ancré dans son métier, ce biennois est loin de penser que son hobby -l’informatique- va lui ouvrir de nouvelles voies.
Au milieu de années 80 il rejoint « IBM Business Center » et s’occupe principalement de la vente et du service des logiciels pour les architectes et entrepreneurs en bâtiments.  Suite à la diminution massive des marges de revendeurs en même temps qu’un effondrement des prix, l’entreprise dans laquelle il travaillait à fermé ses portes. « J’ai décidé alors de tenter le coups et je me suis mis à mon compte. Je ne l’ai jamais regretté » déclare Felix Hauptlin.
Ayant fait toute sa formation à Bienne et son parcours professionnel, en toute logique il installe son entreprise dans la capitale seelandaise. Grâce à un portefeuille de clients fidèles et un investissement de départ relativement faible, le succès est au rendez-vous, même si la pression est plus forte qu’en tant que salarié.

«  Mon entreprise est un vrai one-man show »

Qu’est-ce qui a changé dans votre vie depuis que vous êtes chef d’entreprise ?
Depuis toujours j’ai eu du personnel à gérer et aussi j’ai du prendre des décisions pour la bonne gestion de l’entreprise sur le tas. Mais il faut reconnaître que le fait de devoir se gérer à soi même est complètement différent. Je n’ai pas la nostalgie des patrons puisque indirectement mes clients son mes patrons. Oui sont eux qui définissent mon emploi du temps. Ce qui est changé fondamentalement c’est sur tout que je n’ai pas peur de la «lettre bleue».

Quels sont les conseils que vous donneriez à un jeune qui veut se lancer dans l’informatique ?
Aujourd’hui ?… Premièrement il faut passer par la filière des études. Ce que c’était mon parcours il y a 20 ans ce n’est plus envisageable. Des nos jours il faut avoir des diplômes pour commencer une discussion avec qui ce soit. S’introduire dans le monde de l’informatique comme un recyclé ne donne aucun fruit. Le marché compte avec des personnes hautement qualifiées.

Y a-t-il eu une personne qui a influencée votre décision de devenir entrepreneur ?
C’était I.B.M. en elle même le facteur déclenchante de mon aventure. Aux années 80 l’entreprise était leader mondial par conséquence arrogante à tel point qu’elle exigeait à tous les employés de porter veste et cravate. Ceci me semble à des années lumières. Par contre au début des années 90, pendant sa chute, cet crise a introduit un changement dans les mentalités la boîte devenait plus conviviale et ces personnages humaines.
Devant ce type de transformations j’ai réalisé que dans ce secteur il est possible de créer une entreprise qui respect une certain personnalité.

Quels sont les avantages et les désavantages de la démocratisation de l’informatique?
Par la globalisation de la communication chacun peut avoir accès à l’e-mail, les chats, la vidéo conférence etc. ceci ouvre un monde nouveau qui offre des informations en temps réel. Le monde médical notamment en fait un usage approprié. Cette facilité entraîne quelques abus d’utilisation spécialement dans la consommation du papier. En outre le langage utilisé dans les SMS devient une expression codée. On constate ainsi une perte certaine de l’écriture traditionnelle.
V.vA