Cirque

CIRQUE Knie

L’édition spéciale du cirque Knie est placée sous le signe de l’humour, grâce à la présence de Fredi Hinz alias Viktor Giacobbo. Jeudi 17 août, le spectacle s’est joué à huit clos à l’Allmend, Berne.
Au cirque, sous le chapiteau un monde où tout est possible… Et même inimaginable!
Viviana von Allmen

D’abord, le discours de bienvenue du directeur d’une très nommée maison d’assurances, qui par l’occasion a réservé cette représentation pour un cercle restreint d’invités. 
Et comme pour enchantement,une musique presque lancinante, réveille immédiatement des souvenirs d’enfance.
Remarquons la nouveauté du spectacle présentée par Mary-José Knie «  Impressions d’Amérique du sud » Elle surpasse toutes les attentes dans la maîtrise de 5 lamas et autant de guanacos qui exécutent des exercices complexes sur la piste en parfaite synchronisation.
Les séduisantes jeunes femmes venues du lointain Kazakhstan appelées « Compagnie » changent plusieurs fois de rôle mais, leur numéro le plus impressionnant est la pyramide humaine.
Dans un cadre sublime les Diabolo-Girls. Ce sont les artistes de la « China National Acrobatic Troupe ». Les Grils, sept jeunes femmes, munies de deux bâtons, une ficelle et un accessoire diabolique, un diabolo, nous entraînent dans un monde de merveilles.
Sur un fond noir, Sam et Sandra nous présentent « Vertical Tango » Au son de la musique de Buenos Aires les acteurs exécutent la danse passionnée de la séduction, autour d’une barre fixe verticale. Une telle perfection ne s’atteint évidemment pas en rêvant, mais elle nous fait rêver.
A l’entracte, que l’on pense au numéro de acrobatie, fort abouti, ou que l’on y préfère tous les numéros d’agilité, le public n’avez pas finit de s’étonner.
De retour sous le chapiteau, il suffit juste de fermer les yeux, de les rouvrir, et déjà on voit galoper les chevaux noirs et blancs.
Incontestable carte de visite du Cirque Knie, les chevaux sont sans conteste les vedettes du spectacle… Cette année Géraldine Katharina Knie et Fredy Knie junior ont comblé le public avec un élégant morceau à quatre mains. Père et fille manifestent une véritable passion à cette discipline circassienne qui a, entre autre, contribué à la renommée de l’entreprise familiale.
On espérait les éléphants dans le programme du Cirque Knie, immanquables stars du directeur de notre cirque national. Dompteur dont le talent a fait école bien au-delà des frontières suisses, Franco Knie senior est un parfait connaisseur de ces animaux.
Les pachydermes de Franco Knie et son fils, Franco Knie Junior, ont fait un véritable tabac auprès des spectateurs, des petits et des grands qui restent bouche bée de surprise et de joie lorsque les gigantesques animaux se sont couchés sur le flanc. Le plus surprenant c’était le jeu du pont.

Par le choix de la qualité des spectacles internationaux et des artistes  exceptionnels, dont la famille Knie s’entoure, aller au cirque n’est plus seulement une affaire d’enfants.
Les spectateurs qui ont assisté ce jeudi à la représentation offerte par la Swisse Life ne s’y sont pas trompés quand ils ont ovationné les artistes, bien cinq fois…
V.vA

Football

Fièvre de la Coupe du Monde ?

A chaque période de Coupe du Monde la même question est ressassée : Pourquoi tant de passion pour le football ? Pourquoi parle-t-on de fièvre de la Coupe du Monde ? Les justifications des passionnés partent dans tous les sens. Cependant voici pour vous la description de la joie que peut procurer le football à un membre bouillonnant de l’équipe de rédaction de Larticle.ch.
Mathieu Maridor

Le foot, la joie du peuple

Fièvre du Mondial, folie, fanatisme, prostitution, hooliganisme, néonazisme, tricherie, argent … Voici quelques expressions négatives qui malheureusement reviennent souvent, et à juste titre, lors que l’on évoque le terme football actuel. Il faut se rendre compte que le football est devenu bien plus qu’un sport. Il est dorénavant un véritable fait de société. La sociologie du sport s’y intéresse particulièrement pour son rôle identitaire ainsi que pour le nationalisme qu’il draine. Comprenez le terme nationalisme comme amour de la patrie, comme sentiment d’appartenance à un pays et non pas péjorativement comme on aurait (trop) tendance à le faire.

Le fait de s’identifier à une équipe pousse le supporter à porter maillot, écharpe, drapeau et à l’encourager et indirectement à s’encourager lui-même car son équipe, c’est lui aussi. Le sentiment d’appartenance, poussé à l’extrême devient dangereux et entre en opposition avec le message pacifique que veut propager le football.

Passons à l’essentiel ! Pourquoi le football est-il beau ? Comment expliquer la joie qu’il procure ? Voici une réponse, certes peu objective, mais qui vous aidera à comprendre les fanatiques.

Le foot, c’est une école de vie ;
Une équipe unie dans la joie comme dans les moments difficiles ;
Partager des rires et des efforts à l’entraînement comme au match avec des personnes venant d’un milieu social totalement autre ;
Se mettre au service de l’équipe, même si l’on est fatigué ou blessé
Hurler de joie lorsqu’on marque un but et se remettre en question lorsqu’on en reçoit un ;
Réussir, en tant que défenseur, à prendre la balle à l’adversaire et faire ensuite une bonne passe ;
C’est un sport où les pays pauvres ont autant de chances que les pays riches ;
Le sport le plus populaire ambassadeur d’un message de paix et d’entente entre les peuples ;
Plus de 80’000 personnes qui scandent le nom de Liverpool quand cette équipe perd 3 à 0 face au Milan AC et qui finit par gagner la Ligue des Champions ;
Connaître les schémas tactiques pour mieux apprécier le jeu ;
C’est des copains et copines qui se retrouve au stade pour discuter, se défouler en chantant pour son équipe favorite ;
C’est boire un verre avec des supporters adverses et ainsi créer des liens ;
Décorer sa maison aux couleurs de son équipe nationale pour mettre de la couleur dans le quartier ;
Découvrir des cultures et déguster les spécialités culinaires des adversaires ;
Avoir le plaisir et l’honneur de porter un maillot avec le nom de son joueur préféré dans le dos ;
Applaudir les beaux gestes de ses adversaires ;
Donner la main à adversaire se retrouvant au sol ;
La joie d’un enfant qui collectionne les vignettes Panini et qui rêve de devenir à son tour un joueur célèbre ;
Jouer avec ses amis, inviter des inconnus à la partie et partager les grillades après celle-ci ;
La joie de se lever pour une ola dans un stade comble…

Vous l’aurez compris, le football peut être splendide s’il est vécu dans un esprit de paix, d’humour et de philanthropie. Un esprit qui ne demande qu’à devenir universel, un esprit qui élève l’humanité ne serait-ce que pour un court laps de temps, que le temps de la Coupe du Monde. Notamment en ayant une perception telle du football, on peut parler de beauté de celui-ci. On est alors bien loin d’être fous, malades etc. Cependant, évitons le prosélytisme. On a le droit de ne pas aimer le football !
M. M.