Édito

Thérapie pour le cerveau

Viviana von Allmen
Notre cerveau a été, et reste encore aujourd’hui l’organe le plus énigmatique aux yeux des chercheurs.
Même s’il pèse qu’un kilo et demi environs le cerveau humain est notre organe déterminant. En l’absence de ses fonctions nous ne pourrions pas avoir conscience de nous même et d’ailleurs non plus reconnaître la vie. C’est pourquoi une fois cela admis et en jouissant d’un bon fonctionnement mental, il est de notre devoir de le soigner tout au long de notre existence.
Mais il va de soi que jour après jour tout notre corps s’use. Donc que faire ? Comment préserver cet amas complexe de plus de 100 milliards de cellules nerveuses, appelées neurones ?  Ce sont elles qui supervisent tous les aspects de notre vie quotidienne, du simple mais fondamental fait de respirer aux caractéristiques les plus complexes comme celle de notre personnalité. Quel miracle ! Les neurones communiquent entre eux par le biais d’impulsions électriques et de substances chimiques, les neurotransmetteurs. Certains d’entre eux travaillent directement au fonctionnement de la pensée et de la mémoire. Ainsi, les cellules nerveuses du cortex frontal, très développé chez l’être humain, gouvernent les fonctions intellectuelles de haut niveau, comme la capacité de décoder un ordre complexe et d’élaborer des stratégies d’exécution afin de le gérer. Ce cortex frontal est divisé en deux hémisphères spécialises : à droit se trouvent les fonctions spatiales, à gauche les fonctions verbales. Le plus étonnante est que, seuls 5 à 6% de la masse cérébrale sont sollicités. Cependant c’est ainsi que l’être humain à la capacité de développer de choses étonnantes qui émerveillent et que nous considérons comme supérieures à nous même.
Paradoxalement ces choses restent et nous nous en allons.
Oui, nous devenons vieux et notre cerveau vieillit avec nous. Mais ayons une philosophie avant-gardiste car la recherche ne s’arrête jamais.
Au présent profitons de toute la puissance du cerveau pour la bonne cause et fondamentalement n’oublions pas de nous divertir de nous donner du plaisir.
C’est la meilleure thérapie connue à nos jours pour soulager nos cellules grises.
Bonnes vacances !

Industrie

SIAMS rencontre des microtechniques

Le SIAMS est le rende-vous incontournable pour tous les professionnels du monde de la machine-outil. Cette année l’expo bat son plein avec 533 exposants. Et plusieurs ont attendu le rendez-vous prévôtois pour présenter leurs nouveautés mondiales.
Viviana von Allmen

Le 10e Siams a ouvert ses portes à Moutier en présence du conseiller fédéral Joseph Deiss.
Un honneur que les organisateurs de la manifestation ont bien apprécié. Un pressage de bonne augure après le passage de Jean-Pascal Delamuraz et d’Adolf Ogi aux éditions précédentes au cours de vingt ans d’inlassable continuité.

En se promenant dans 8’400 m2 aménagés sous les traditionnelles tentes, nous trouvons des entreprises qui offrent une large palette de produits de haute précision dans deux catégories  bien distinctes : les biens d’investissement et les produits du savoir-faire. Pour cette édition plusieurs entreprises ont attendu le rendez-vous pour présenter des nouveautés mondiales.
L’endroit habituel qui abrite le Siams à Moutier a été transformé en un véritable village de la microtechnique. La patinoire, la halle de sport, des parkings, des courts de tennis et des champs forment le parc d’exposition et deviennent ainsi homogènes.
En cette année le Siams ne ressemble pas à la foire que l’on connaissait. Avec les 140 nouveaux exposants l’organisation se situe à la limite de la capacité supérieure tolérable.

Du côté des entreprises l’ambiance est détendue, des chefs qui côtoient leurs collaborateurs et prennent aussi le temps de recevoir de jeunes ingénieurs à la recherche d’un emploi, une première dans le cadre de cette manifestation.
Dans le domaine économique les témoignages des différents chefs de ventes confirment que les affaires ont le vent en poupe tant sur le marché suisse qu’à l’étranger. Le seul bémol de cette expo c’est le stand de la Boillat qui abrite des employés qui arborent une pancarte avec l’inscription « Licencié ».

Durant ce cinq jours entre la haute technologie et des produits du terroir, ils étaient 16000 les visiteurs professionnels et autres qui ont eut le privilège de voir pour la dernière fois dans un ambiance bucolique.
Le prochain salon aura pourtant bien lieu dans une halle en dur.
V.vA

Photos: V.vA