Actualité

Tradition oblige

Dans la pure tradition académique, le 25 novembre 2005 a eu lieu la remise de diplômes à l’aula des Jeunes-Rives de l’Université de Neuchâtel. Ce sont près de 650 titres, dont des baccalauréats et les premières maîtrises, sous les normes de Bologne qui ont été donnés. La solidarité des étudiants a joué un rôle fondamental.

La faculté de Lettres et sciences Humaines a rendu hommage aux étudiants de leurs efforts  durant des longues années d’études.
Moins fastueuse qu’auparavant, mais non moins importante, s’est déroulé la remise de diplômes 2005.
Une petite communauté d’étudiants et leurs familles se sont réunis afin de fêter publiquement  achèvement des études académiques.
L’événement commence sur les paroles de M. Félix Moser,  Doyen de la Faculté de Théologie, qui remercie en son nom et ceux de ses collègues de l’accueil de la part des autorités de la faculté de lettres.
La cérémonie s’ouvre avec les intermèdes musicaux offerts par le baryton Pierre-Eric Monnin ex professeur d’anglais à l’Université.
M. Jean-Jacques Aubert,  Doyen de la Faculté de Lettres et Sciences humaines, s’exclame « Bravo, Bonne chance et Merci les étudiants» le public applaudit chaleureusement les paroles du Doyen.
Son discours est concis et percutant en parlant du marche du travail et du chômage. M. Jean-Jacques Aubert se remémore ses début modestes comme vendeur dans une librairie. Il enchaîne en parlant de la situation économique pitoyable de notre réalité universitaire. « La communauté universitaire s’offre ce soir une cérémonie de remise des diplômes qui ne coûte rien aux caisses de l’Etat, puisque la vie universitaire ne se base pas sur un budget. Cette reconnaissance publique de la réussite des étudiants devant leurs proches, rallume dans leurs cœurs un sentiment de joie.
V.vA

Commentaire

L’affichage dans la publicité

Ces dernières années, le marché de la publicité est devenu de plus en plus segmenté. De nouvelles façons de présenter les produits ont vu le jour, alors que les anciennes techniques publicitaires se sont rapidement sophistiquées. Parmi ces dernières, l’affichage a su se moderniser pour s’octroyer actuellement une des plus belle part du gâteau. Ce média « tendance » ne cesse de gagner des parts de marché, et enregistre depuis plusieurs années des taux de croissance supérieurs à la moyenne.
Céline Rochat

Alors qu’autrefois une affiche n’était rien de plus qu’un morceau de papier imprimé avec du texte et une image, les grandes soeurs publicitaires d’aujourd’hui ne leurs ressemblent guère. Les affiches sont désormais illuminées pour être vues jour et nuit, aux couleurs flashantes pour attirer l’oeil, ou au slogan interpelant, dont il est parfois difficile de saisir la finalité dès la première lecture. Cependant, avec leurs 61%, les affiches se placent en tête du taux d’attention du public et, avec leurs 13%, à la dernière place du taux de gêne publicitaire. De quoi séduire les annonceurs. Les industriels du tabac l’ont d’ailleurs bien compris, puisqu’ils injectent 70% de leur budget publicitaire dans la branche. Il faut néanmoins relever qu’ils n’ont légalement pas le droit d’utiliser des supports tels que la télévision ou la radio, ce qui tend donc à favoriser la publicité par l’affichage. Mais cette façon de présenter son produit plaît également aux assureurs (26% de leur budget publicitaire), aux campagnes/institutions (25%), et aux boissons non-alcoolisées (24%).
Les affiches ont envahi nos vies quotidiennes. Halles d’attentes, cabines téléphoniques, supports de plans de villes ou encore toilettes publiques, autant d’emplacements possibles pour se retrouver nez à nez avec un cow-boy rouge et blanc à cheval, ou une ravissante demoiselle très peu habillée. En Suisse, cela ne représente pas moins de 1’400 réseaux d’affichage.
L’affichage s’est développé en tant que propre branche de la publicité. Au contraire des autres médias, son unique fonction est, le plus souvent, la transmission du message publicitaire. En se situant dans un espace public, l’affiche est un support visuel, basé principalement sur une image en couleur. Le texte doit être bref. Seul le nom de la marque ou son slogan doit apparaître. Les affiches ont actuellement la cote puisque 80% des 25-34 ans trouvent la publicité par affiches sympathique ou très sympatique.
Dans notre pays, l’affichage est souvent réservé à des sociétés privées spécialisées dans le domaine afin d’éviter « l’affichage sauvage et la défiguration des villes ». La  Société Générale d’Affichage (SGA) a été fondée en 1900 à Genève pour répondre à cette demande.
L’un des plus vieux support médiatique reste donc un moyen privilégié des annonceurs publicitaires. On aurait pu s’attendre à un fort investissement dans les nouveaux médias, mais ceux-ci n’ont pour l’heure pas su capter une part importante du marché.
C.R.

Sources: www.sga.ch
www.frpub.ch/fr