Actualité

Association Nez Rouge

Avec l’arrivée des fêtes, et le retour du mois de décembre, les bénévoles de Nez rouge sont prêts à reprendre du service. Chaque année de nombreux bénévoles acceptent de reconduire chez eux les personnes sous l’emprise de l’alcool, de drogues, ou simplement des personnes trop fatiguées pour prendre le volant.

Le concept d’opération Nez rouge est née en 1984 au Canada, par le professeur Jean-Marie de Koninck. Il cherchait un moyen pour financer  l’équipe de natation de son Université. Choqué par les statistiques d’accidents de la route dûs à l’alcool, il proposa à ses 25 nageurs de prendre le volant pour la bonne cause. Nez rouge était né. En 1990, le concept est importé pour la première fois en Suisse, par le médecin cantonal Jurassien, Jean-Luc Baierlé. Pour cette première, les bénévoles jurassiens effectuent 97 trajets. En 1991 naît l’association Nez rouge. Les quatre régions qui y sont représentées (Delémont, Saignelégier, Moutier, Porrentruy) effectuent 102 trajets. En 1992, le nombre de régions déservit double, et le nombre de trajets augmente fortement: il passe à 494. Ensuite, le développement de Nez rouge va continuellement augmenter, pour en arriver, en 2005 à 24 Opération Nez rouge, dont 9 de l’autre côté de la barrière de Roesti, une au Tessin, ainsi qu’une Opération Nez rouge en France voisine. Tout cela représente 6065 bénévoles parcourant 330’101 km (8’754 transports) pour reconduire 17’923 personnes à leur domicile. Depuis 1993, c’est donc 51’500 bénévoles qui ont oeuvré pour raccompagner 104’500 personnes.
A l’heure actuelle, 87% de la population suisse connaît l’association Nez rouge. Cette action était financée en grande partie par le Fonds pour la sécurité routière. Celui-ci accordait, jusqu’en 2001 150’000.- à l’association alors que l’ISPA  estime que le coût annuel des accidents de la route est de 173 millions de francs. En 2004, le FSR a refusé la demande d’aide financière de 150’000.- , en assimilant Nez rouge à une action de transport. Pour le FSR, qui conduit ne boit pas, et Nez rouge va à l’encontre de slogan. Il n’a pas tenu compte de l’action de prévention et du message que Nez rouge essaie de faire passer par son action. Nez rouge a déposé un recours au Conseil Fédéral qui l’a refusé. Le Conseil Fédéral a mentionné que le FSR dispose de capitaux restreint, alors que l’aide que Nez rouge demandait correspondait à moins d’1% des 18 millions mis annuellement à disposition du FSR.
Les milieux de la prévention, tels que l’office fédéral de la santé publique (contribution annuelle de 5000.-), le conseil de sécurité routière soutiennent l’action Nez rouge. De grandes entreprises sont parrains de l’association: BP (Switzerland) met à disposition l’essence nécessaire aux voitures de Nez rouge, Swisscom met à disposition gratuitement le numéro d’appel 0800 802 208, et prend à sa charge tous les frais liés aux communications. La Zurich assure gratuitement la majorité des Opérations Nez rouge de Suisse romande. Citons encore parmi les parrains Unidrink qui offre des cannettes de Sinalco aux bénévoles et aux clients, ainsi que la Loterie Romande qui a participé à la mise sur pied des opérations Nez rouge de 2004, 2005 et 2006.
Le seul objectif de Nez rouge est de  » diminuer, dans notre pays, le nombre d’accidents de la route causés par des facultés affaiblies par l’alcool ou autre ainsi que leurs conséquences « . C’est un service gratuit composé de bénévoles, offert pendant la période des fêtes à tout conducteur ne se sentant pas en état de prendre la route.
Une équipe de bénévole est composée de trois personnes. Le chauffeur Nez rouge, le chauffeur client et l’accompagnant-e. Le chauffeur Nez rouge est la personne qui conduit le véhicule Nez rouge. Il accompagne ses deux collègues auprès du client, les dépose, et les récupère une fois le client reconduit à son domicile. Le chauffeur client est la personne qui conduit la voiture de l’appelant, et l’accompagnant-e est la personne qui monte avec le chauffeur client et le client dans l’automobile du privé. Il monte à l’arrière de la voiture, et agit aussi comme secrétaire du trio.

Nez Rouge se veut une association accessible à tous, et neutre. Les bénévoles qui y oeuvrent reçoivent une formation et une charte qui stipule qu’ils ne doivent pas juger les clients qu’ils raccompagnent, et qu’ils sont tenus à la confidentialité sur les trajets qu’ils effectuent. En effet, le but de Nez rouge est que toute personne qui se sent diminuée pour conduire fasse appel à elle. Ce n’est pas réservé aux personnes qui ont bu, c’est aussi destiné aux personnes fatiguées, ou sous l’emprise de médicaments. La seule exigence de l’association envers le client est que celui-ci possède la voiture que l’équipe doit prendre en charge. Les passagers du conducteur qui appelle Nez rouge sont également raccompagnés. Les éventuels dons qui sont fait par les clients sont reversés à des institutions à but social et non lucratif.

En dehors de périodes de fêtes, Nez rouge ne disparaît pas complètement. Il existe tout au long de l’année, le service Nez rouge. Ce service est proposé aux organisateurs de fêtes et de manifestations qui souhaitent  » bénéficier d’aide et de conseils afin qu’ils puissent prendre aux-mêmes des mesures nécessaires pour que la fête se termine bien  » ou  » bénéficier d’une action de prévention pour leurs hôtes selon le même principe que l’Opération nez rouge « .
Cette année encore Nez rouge sera sur les routes afin de prévenir de graves accidents de la circulation. Si vous avez trop bu ou que vous êtes simplement fatigués, ne vous mettez pas en danger, et épargnez les autres usagers de la route. Appelez les bénévoles de Nez rouge!
C.R.

Édito

Bonjour l’imagination !

Viviana von Allmen
Joie, bonheur, fraternité, tolérance et paix devrait être les mots-clés du message de décembre. Mais sur quoi se fonder pour pouvoir transmettre un message de cette importance en cette période de l’année ?
Ceci ne ressemblera pas un édito de fin d’année, bien qu’il faille beaucoup d’imagination pour penser en maintenant à de belles chose pour écrire un édito qui se veut plein de messages de bonheur pour accueillir les événements liés aux fêtes.
Nous vivons dans un système de globalisation de notre société, dans lequel la presse joue un rôle prépondérant, dans la vie de tous les jours et à tous les niveaux. Une presse qui et est la plupart du temps négative.
Aujourd’hui comme hier, les médias ne cessent de mettre en scène le mauvais côté du quotidien local et mondial. Leurs discours sèment la peur, l’angoisse et l’incertitude. L’incapacité voulue de donner un message d’espoir, de soulagement ou de joie est omniprésent. En martelant sans répit le clou rouillé du négativisme dans les têtes des individus, le mal s’installe. Hélas, chaque personne, quelle soit jeune ou vieille où qu’elle se trouve sur globe, risque fort de ressentir dans sa chair les effets de cette tendance perverse orchestrée par les moyens de communication de masse. En diabolisant l’information, les médias se montrent sous leur vrai jour : manipulateurs. 
Alors de quoi s’inspirer ou que remémorer sans tomber dans la banalité des souvenirs d’enfance ? La tâche n’est pas facile.
D’ailleurs on est le résultat de ce dont on se nourrit. Le monde des médias met évidence toutes les horreurs possibles au détriment des nouvelles, autant importantes et intéressantes, qui sont l’écho des bonnes et belles choses qui de la vie de tous les jours.
Ne pourrions-nous pas renverser la tendance sans être exclus du monde ?
Eh bien oui, c’est ça notre message. Les rédacteurs de larticle.ch prennent ce pari.
Une certaine fraîcheur dans notre regard, notre désir de lire dans les interviews ou dans nos analyses le côté positif. Certes il ne faut pas non plus voir tout à travers un voile rose printanier. Mais il n’est pas question d’entrer dans le dilemme du verre à moitié plein ou moitié vide. Les informations devraient tôt ou tard être traitées de façon équilibrée. C’est ainsi que nous pourrons reprendre notre élan pour commencer une nouvelle année pleine de motivation, chargée d’imagination, de curiosité. Un regard positif suffit…
Pendant ces fêtes à chacun d’imaginer ou de trouver un monde meilleur.
V.vA