Football

La Coupe du monde

Du 10 au 30 septembre 2007 aura lieu la Coupe du monde de football féminin. Pas autant
médiatisée que celle des hommes, cette compétition a quand même sa place au sein de la FIFA, et tout comme son homologue masculine, elle bénéficie aussi d’un tirage au sort ;  depuis le 22 avril 2007 les 16 équipes connaissent leurs adversaires pour la phase de groupes.

L’Allemagne, championne du monde et d’Europe en titre, affrontera des adversaires de qualité dans le groupe A, à savoir l’Angleterre, le Japon, et l’Argentine. Elle avait déjà rencontré les deux dernières en 2003, lors du premier tour de la première Coupe du monde féminine de la FIFA. La Mannschaft féminine a gagné tous ses matches de qualification pour cette coupe du monde. Lors du rapport annuel du classement mondial féminin de la FIFA fin 2006, elle est en tête, pour la quatrième année consécutive.

D’autres rencontres passionnantes sont prévues dans le groupe B ; le Nigeria devra faire face aux Etats-Unis, à la RDP Corée, et la Suède, trois des cinq meilleures équipes du monde. Tout paraît possible dans ce groupe.

Dans le groupe C, l’équipe partie favorite est la Norvège, vice-championne d’Europe, qui n’aurait pas toutes ses chances face au Canada, entraîné par le norvégien Even Pellerud, qui connaît très bien le jeu de ses compatriotes. L’Australie et le Ghana viennent compléter ce groupe qui imposera un très grand suspense quant aux qualifications aux quarts de finale.

Pour finir, la Chine, pays organisateur de cette manifestation sera opposée à la Nouvelle-Zélande, au Brésil et au Danemark. Un groupe D qui annonce des duels prometteurs. Les Chinoises comptent sur l’expérience européenne en ayant choisi l’ancienne sélectionneuse suédoise Marika Domanski-Lyfors.

Une chanson officielle
La chanson officielle de « Chine 2007 » a connu son baptême du feu à l’occasion du tirage au sort final. Elle porte le titre de « You are the most beautiful in the world » (vous êtes les plus belles du monde) et est interprétée par le chanteur de pop chinois Gang Chen, elle a aussi bénéficié de la contribution du compositeur Jonathan Lee. Cette chanson est le produit d’un contrat entre la FIFA et Sony BMG, qui apporte depuis 1994 son soutien à la Coupe du monde masculine, et qui entre cette année dans la ronde de la jumelle féminine.

Une préparation variée
Pendant que les Américaines, et les Canadiennes s’affrontent pour la bonne cause (la lutte contre le cancer du sein), d’autres se retrouvent prises dans les éliminatoires du prochain championnat d’Europe. En effet, l’Angleterre, l’Allemagne et la Suède ont commencé leur parcours par des victoires, qui les mettent en bonne situation avant le voyage pour la Chine. Les Norvégiennes ne feront pas leur entrée dans les éliminatoires avant le 17 juin, où elle affrontera les Israéliennes.
S. G.

Hockey sur glace

Championnat du Monde de Hockey sur glace à Moscou. Petit tour d’émotion:

En jetant un rapide coup d’oeil dans le rétroviseur des coeurs helvétiques, on peut distinguer les silhouettes de l’espérance, de la joie, de la fierté, mais également celles de l’incompréhension, de l’indignation, de la peine et de la déception. Bilan d’un parcours mitigé.

L’incompréhension pour commencer, face au choix du sélectionneur national de ne pas retenir les meilleurs pointeurs du championnat suisse. Reto von Arx et Michel Riesen, à nouveau en disgrâce aux yeux de Ralf Krüeger, n’ont pas fait le déplacement à Moscou aux côtés d’une sélection qui manque pourtant terriblement d’arguments offensifs.
L’espérance à l’entame de ce tournois, car après plusieurs années à batailler pour une place dans le dernier carré, aux côtés des ténors de la discipline, les fans de l’équipe à croix blanche peuvent légitimement rêver d’un exploit.
Malheureusement, la loi du sport amène rapidement l’indignation. Aux vues des piètres prestations, livrées face aux modestes équipes de Lettonie et d’Italie et surtout lors de la déconvenue subie contre la Suède. Au terme de ce tour préliminaire, la Suisse peut se targuer de figurer au dernier rang, à égalité avec l’Ukraine, du nombre de but marqués: seulement 4 en 3 matchs!
Le tour intermédiaire n’écartera pas les inquiétudes perçues depuis l’ouverture de ce tournois. Une large défaite face à une Russie dominatrice sur ces terres, une autre plus étriquée contre une Finlande toujours aussi solide défensivement et une victoire méritée sur des Danois déjà heureux d’être présents à ce niveau.
La joie et la fierté, tout de même, à chaque fois que retenti l’hymne national dans la Khodynka aréna, alors que s’élève lentement le drapeau rouge à croix blanche. Pour souvenir, celui entendu au terme de la rencontre face au Danemark, significatif de qualification pour les quarts de finales. Hymne trop peu entendu, somme toute, pour permettre de réellement satisfaire l’attente des supporters Suisses!
Trop tôt, Rick Nash et l’équipe à la feuille d’érable sont venus mettre un terme aux espoirs, peut-être fous, mais tout de même présent, des supporters Helvètes, en infligeant une véritable humiliation à Krüeger et sa bande. Score final 5-1. A force de basé son jeu sur une stratégie ultra-défensive, la Suisse en est devenue incapable de marquer.
Une nouvelle fois stoppée à ce stade de la compétition (pour la 6ème fois en 10 ans), la Suisse semble se heurter à un plafond de verre de plus en plus infranchissable.
Certes les objectifs comptables sont atteint, un résultat semblable aux championnats du monde 2008 à Québec et Halifax et nous serons qualifiés pour les Jeux-Olympiques de Vancouver. Mais en repensant à ce parcours, le sentiment prédominant reste la déception. N’y a-t-il pas mieux à espérer pour une équipe aussi régulière à ce stade de la compétition? Et si oui, que faut-il changer pour tenter de gravir un nouvel échelon?
S.G.