La Journée internationale de la femme

Le 8 mars est une date qui unisse les militantes du monde entier pour célébrer les conquêtes et les réalisations des projets. En cette date une nouvelle année commence pour prendre des mesures qui contribuent à améliorer la qualité de vie des femmes, à leur offrir de meilleures opportunités dans tous les domaines de leur vie, ainsi qu’à la reconnaissance de ce qu’elles font.
Viviana von Allmen
L’histoire de cette date commence formellement le 8 mars, il y a 50 ans… et en même temps ce n’est pas le cas.
En en 1975, les Nations Unies ont officialisé cette date comme Journée internationale de la femme.
Le soi-disant 8M « fait référence aux femmes ordinaires en tant que créatrices de l’histoire et trouve ses racines dans la lutte séculaire des femmes pour participer à la société sur un pied d’égalité avec les hommes », selon l’ONU.
Mais pour expliquer sa véritable origine et comprendre ce qui a conduit au choix spécifique du 8 mars, il faut remonter plus loin dans le temps, jusqu’aux manifestations qui ont conduit à une révolution à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle.
« Les femmes et les hommes sont créés égaux »
La Journée internationale de la femme trouve ses racines dans le mouvement syndical du milieu du XIXe siècle, à une époque de grande expansion et de turbulences dans le monde industrialisé, au cours de laquelle les femmes ont commencé à élever de plus en plus la voix.
C’est une journée commémorée dans le monde entier pour sensibiliser à l’importance d’autonomiser les femmes dans tous les contextes, de protéger leurs droits et de garantir qu’elles puissent réaliser leur plein potentiel.
Cette journée prend de l’ampleur en 1910, lorsqu’un groupe de femmes de 17 pays s’est réuni au Danemark avec deux raisons : renforcer les progrès en matière d’égalité des sexes et de la défense des droits des femmes et promouvoir l’universalité du vote féminin. À la demande de la politicienne allemande Clara Zetkin, le 8 mars a été proclamé Journée internationale de la femme.
Suite à la décision adoptée à Copenhague cette année-là, la Journée internationale de la femme a été célébrée pour la première fois le 19 mars 1911 en Allemagne, en Autriche, au Danemark et en Suisse, avec des rassemblements auxquels ont participé plus d’un million de personnes, qui exigeaient pour les femmes le droit de vote et d’occuper des fonctions publiques, le droit au travail, à la formation professionnelle et à la non-discrimination au travail.
Des lors, la Journée internationale de la femme a servi à rendre visible l’inégalité et la discrimination dont les femmes sont encore victimes dans le monde.
L’urgence de rendre leurs droits effectifs, y compris la nécessité d’éliminer l’écart salarial, afin que les femmes reçoivent la même rémunération pour le même travail que les hommes, d’augmenter la présence des femmes aux postes de direction et d’éliminer la double rotation du travail en redistribuant équitablement le travail domestique et de soins – mieux connu sous le nom de travail non rémunéré -, pour ne citer qu’eux, juste quelques-uns, doit être reconnu.
En 2025, ONU Femmes, propose comme thème pour la Journée internationale de la femme : « Le moment est venu : les activistes rurales et urbaines transforment la vie des femmes ». Celui-ci souligne la nécessité de promouvoir et de reconnaître les droits et l’activisme des femmes rurales qui constituent plus d’un quart de la population mondiale et 43% de la main d’œuvre agricole dans les pays en développement.