Tennis de table

La balle qui fait ping et pong…

 

Qui n’a pas déjà tapé la petite balle en celluloïd au cours de ses vacances à la plage ? Ce sport, inventé à partir du tennis, est extrêmement populaire partout dans le monde. Ping-pong vient du bruit que les anciennes raquettes faisaient lorsqu’on frappait la balle. Le ping-pong a même inspiré les premiers jeux vidéo. Le tennis de table (même sport, mais pratiqué en club) est moins connu du grand public. En Suisse, beaucoup de personnes ignorent que ce sport existe en dehors des parties entre copains.

Le tennis de table est un sport sérieux qui se pratique en individuel et en équipe. Les matchs se déroulent sous différentes formes selon la compétition et le niveau des joueurs. Ainsi, en tournoi, championnat et en coupe régionale joue-t-on en 3 sets gagnants allant jusqu’à 11. Dans les grands tournois internationaux, on joue en quatre sets gagnants. Dans les tournois internes aux clubs, on préfère jouer avec handicap pour équilibrer les niveaux et rendre les matchs plus intéressants. Ainsi, le joueur mieux classé commencera avec un nombre de points négatifs.

Le tennis de table est sympa à jouer en club ou en compétition car c’est un sport individuel qui se pratique en équipe. En effet, les équipes, composées de trois joueurs, jouent un championnat composé de 18 rencontres réparties sur la saison qui dure de septembre à mars. À chaque rencontre, chacun des trois joueurs doit jouer trois simples et deux joueurs de l’équipe doivent jouer un double. On arrive à un total de 10 matchs pour départager les deux équipes. L’équipe gagnante fait 4 ou 3 points selon le nombre de victoires engrangées et l’équipe perdante fait 0 ou 1 point. En cas d’égalité, les deux équipes font le même nombre de points, a savoir 2 chacune.

Le tennis de table n’est pas un sport très connu en Suisse. Les joueurs atterrissent dans un club un peu par hasard. Certains crochent et d’autres décrochent après un certain temps. Beaucoup de jeunes arrêtent le tennis de table un peu avant ou pendant leurs études. La cause principale est que pratiquer ce sport nécessite beaucoup de temps. Entre entraînements, matchs et tournois, on joue vite 2 à 3 fois par semaine. Les rencontres de championnat, pendant la semaine, durent toute la soirée et les tournois le week-end prennent une demi-journée à une journée entière. S’y rajoute le temps pour se déplacer qui peut aller jusqu’à deux ou trois heures pour les matchs les plus éloignés. Souvent ce sont ceux qui percent qui restent le plus fidèles à leur club. Ils sont souvent plus intégrés et attachés au club que les autres.

Quelques curiosités du monde pongistique :

La carotte

Lorsqu’une balle touche le filet ou la bordure de la table, on appelle ça une carotte. Ce coup du destin peut faire basculer un match d’un côté plus que de l’autre. Certains vont même jusqu’à penser que ces fameuses carottes sont responsables de leurs défaites. Toutefois, la majorité des joueurs acceptent cette partie incontrôlable du jeu bon gré mal gré.

Le revêtement à picot

Ce type de revêtement est le cauchemar de beaucoup de joueurs. L’effet de la balle est amoindri ou accentué avec une sorte d’effet boomerang. Il faut des années de pratique pour savoir comment jouer contre des joueurs à picot sans avoir à s’arracher les cheveux..

La prise porte-plume

Les Asiatiques affectionnent ce genre de prise. En Suisse, peu de joueurs tiennent la raquette ainsi. Mais lorsqu’on en rencontre un sur son passage, on a intérêt à s’être réveillé de bonne heure. Un bon joueur porte-plume sera capable d’accélérer le jeu et vous aurez l’impression de jouer contre un distributeur de balles.

C.S.

Édito

Le bonheur, étrange mélange de concret et d’abstrait

 

Le bonheur, aujourd’hui plus que jamais, est synonyme d’épanouissement, aubaine, bénédiction, satisfaction, succès… , mais aussi de richesse et alors, de possibilité de s’offrir tout, parfois le meilleur. Tout ceci est vrai pour la plupart des gens, par contre pour les plus petits d’esprit, le bonheur se réduit au concept du pouvoir.

Cependant, le concept de bonheur est une représentation si indéterminée que, malgré le désir que nous avons d’arriver à être heureux, personne ne peut jamais dire en termes précis et cohérents ce que véritablement il désire et veut pour toujours.

Les plus sensés des êtres humains diraient que, sauf ceux qui ne peuvent pas satisfaire leurs seuls désirs naturels et nécessaires de base, doivent accepter qu’ils jouissent du bonheur.
Au nom de cette condition, tout semble simple mais, jadis la politique postindustrielle commençait à changer les paramètres du bonheur avec ses conséquences néfastes…

D’une manière intellectuelle, la situation du bonheur est le sentiment naturel qu’éprouve le psychique humain lorsqu’il s’épanouit d’une manière intégrée, ce qui suppose une forme de culture fondée sur l’amour et l’être plutôt que sur l’individualisme et l’avoir.

Pour qu’un être bien intégré dans une certaine société puisse jouir des conditions ci-nommées il est essentiel que l’individu exerce sa vocation, qui se traduit dans la consécration de ses vertus en faveur des autres. Car l’aboutissement des devoirs moraux que nous avons appris dans l’enfance nous donne aussi satisfaction. C’est là que, contre toute attente, l’individu peut allier plaisir et devoir.

Alors, et étant donné que nous sommes des êtres grégaires, qui habitent dans des sociétés organisées, qu’existe-t-il de plus important que le partage, l’amitié, l’aide réciproque et l’amour ?

V.vA.