Cirque, Culture

Du cirque toujours et pour toujours

Du 11 au 15 juin 2025, le festival plusQ’île a pris possession du Pré Neptune à Bienne pour une 13e édition foisonnante, joyeuse et indisciplinée. Cirque contemporain, arts de la rue, marionnettes, concerts, installations interactives… Le plusQ’île se vit comme un espace culturel libre, curieux et résolument populaire.

Le cirque est à l’honneur. Le PlusQ’île festival revient à Bienne. Une petite vingtaine de spectacles est programmée cette année. Atelier de peinture, tatouage au henné ou café culturel, plusieurs animations sont également proposées en parallèle des représentations. Cette année, le prix d’entrée est libre avec une collecte au chapeau, malgré des temps d’inflation. La directrice artistique Nina Pigné tient à prendre le risque. « C’est tellement important de présenter des spectacles, de donner accès à l’art quels que soient les moyens, de faire rêver les gens. C’est surtout important d’être ensemble et de prendre soin les uns des autres », selon elle.
Sources Internet

Culture, Spectacles

« Tambour du Minotaure »

© Simon Rowell, Didier Phillispart, Jinhwan Lee, Expats Samulnori Team

Créé par des artistes naviguant entre différentes identités (suisse, espagnole et sud-coréenne), « Le Tambour du Minotaure » explore le thème de la transformation, le jeu entre fusion et différence.

Cette création chorégraphique et musicale illustre l’esprit « sans frontière » de l’écrivain-citoyen du monde. Dans la balade « Minotaure » de Dürrenmatt, les rôles inversés de Thésée et du Minotaure font percevoir d’autres facettes de ces anti-héros, rendant poreuses les frontières du soi. Réalisées par des artistes qui naviguent entre deux identités (la Suisse et la Corée du Sud), « Le Tambour du Minotaure » approfondit le thème de la transformation, le match entre fusion et altérité.

Une première réinterprétation de cette nouvelle, Los Laberintos de Dürrenmatt en mars 2019, faisait se rencontrer le culte mythologique de la tauromachie avec la danse et la musique. Puis, la deuxième étape du projet pris place dans le cadre de l’édition « Sahel » du Printemps culturel neuchâtelois. Trois artistes de double culture (africaine et suisse) ont ainsi créé́ Le Baiser du Minotaure pour questionner la double identité́. Pour traiter de cette « fable » innocente ou cruelle de l’homme face à son miroir, de chaque identité́ avec ses deux visages, deux danseurs-percussionnistes, l’un Burkinabé́, l’autre originaire du Cameroun avaient gagné́ le soutien de la comédienne et dramaturge Safi Martin Yé, également helvéto-burkinabée.

2025 : la troisième étape de notre trilogie approfondit le thème de la transformation, le match entre fusion et altérité́. Chez Dürrenmatt, les rôles inversés de Thésée et du Minotaure font percevoir d’autres facettes à ces anti-héros, rendant poreuses les frontières du soi. Cette nouvelle création s’inspire d’expériences artistiques et humaines liées au continent asiatique, qui font un écho tout particulier à l’esprit « sans frontière » de l’écrivain-citoyen du monde et défenseur de la diversité́. Il s’agit d’une création élaborée par des artistes qui naviguent entre des identités parfaitement amalgamées, celles de la Suisse, de l’Espagne et de la Corée du Sud.

Spectacle chorégraphique et musical, « Le Tambour du Minotaure » vient couronner une trilogie artistique initiée en 2019 par le CDN et l’ADN autour de la ballade « Minotaure » de Friedrich Dürrenmatt.

Vendredi 20 juin 2025 à 19h30, samedi 21 juin 2025 à 18h, dimanche 22 juin 2025 à 14h et à 17h.