John Carpenter, invité d’honneur pour cette seizième édition du NIFFF, nous est présenté à travers plusieurs de ses œuvres durant toute cette semaine : Assault on precinct 13, Big trouble in little China, Halloween, Dark Star, ou encore, The Ward.
John Carpenter, cinéaste renommé depuis plus de quarante ans, et maître des films d’horreur est l’invité d’honneur du Neuchâtel International Fantastic Film Festival. Plusieurs de ses films cultes nous sont alors proposés pour les découvrir ou les redécouvrir. Parmi eux, Halloween, film d’horreur culte qui a fait frissonner plus d’une génération, ainsi que « The Ward ».
Sorti en 2011, « The Ward » s’inscrit dans la catégorie des films d’horreur « retro ». Carpenter, peu fervent des nouveaux films d’horreur pouvant être qualifié de érotico-gore, comme « Saw » ou encore « Hostel » a créé « un film qui fait peur » et non pas un film qui pourrait nous dégoûter dû aux nombreux bains de sang et diverses mutilations.
Nous sommes alors plongés dans l’univers de la psychiatrie avec les diverses techniques de guérison de l’époque : électro-choc, calmants, camisole de force et trépanation, tout en restant très subtil et soft.
Sa dernière production, « The Ward », raconte l’histoire de, Kristen, héroïne principale, interprétée par Amber Heard, qui se retrouve internée dans un hôpital psychiatrique de l’Orégon en 1966. Après avoir rencontré ses quatre camarades d’infortune, toutes coincées dans cet hôpital peu chaleureux et vieillot, les premières apparitions d’une jeune femme, Alice, à l’allure d’un zombie, commencent.
Kristen ressent le besoin de comprendre qu’est-ce qui se passe dans cette institution, pourquoi certaines filles hospitalisées se font tuer, qui est cette jeune femme qui vient les hanter la nuit et surtout, comment sortir de cet enfer ?
Les réponses à toutes ces questions nous sont alors données à la fin du film par le psychiatre de l’établissement, le réalisateur nous a alors induit en « erreur » durant toute la séance en nous introduisant dans la tête de Kristen, tout devient alors plus clair.
Carpenter revient en force avec ce film d’horreur digne de ce nom. Il est plaisant de visionner un thriller sans être dégoûté et choqué à chaque scène. La fin du film apporte une petite touche spéciale, plaisante, dû à son originalité.
Pour les curieux, John Carpenter sera en « live » le mardi 5 juillet 2016 au Théâtre du Passage de 20 :00 à 21 :30.
Fiona P.