Santé – Un rapport de la commission fédérale de l’alimentation (COFA) a récemment dénoncé une consommation abusive de viande en Suisse. Retour sur les diverses réactions de Berne.
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Entre insatiables carnivores et végétariens engagés, les Suisses ne parviennent pas à trancher. En effet, il est apparu à l’esprit de nos politiciens que la population helvétique ingurgitait trop de cervelas. Enjeu tant au niveau de notre santé que d’un point de vue environnemental, la surconsommation de viande fait polémique. Une requête à l’office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) est déposée : la commission demande que de nouveaux conseils alimentaires soient prodigués. Ces derniers comprennent notamment la diffusion d’une nouvelle pyramide nutritionnelle. Il s’agirait de la modifier en retreignant la place qu’y occupe la viande. Le débat demeure vivement controversé.
Les avis sont partagés : tandis que certains préconisent une approche préventive quant aux divers régimes alimentaires, d’autres refusent tout bonnement d’envisager le végétarisme comme une possibilité salvatrice.
Il incombe à la responsabilité de chacun de favoriser une alimentation saine et équilibrée. Ce choix relevant malgré tout d’une affaire privée, chacun est libre de « s’envoyer un beefsteak tous les soirs si l’envie lui titille la panse ». Mais il devrait, dans la foulée, se sentir concerné par les dégâts qu’il pourrait, inconsciemment, provoquer. Un gros consommateur ne risque pas seulement d’écourter sa prospère longévité mais il est, bien plus qu’un autre, sujet à des problèmes cardiovasculaires, au cancer et au diabète II.
D’un autre côté subsiste l’évidence de la nécessité de bons et divers apports journaliers. Les protéines contenues dans la viande constituent une part importante, si ce n’est primordiale, dans notre alimentation. Leur suppression entraînerait d’inévitables carences en Fer et en Zinc. Le végétarisme, pourtant caractérisé par une abondante absorption de fibres et vitamines, ne représente donc pas la plus judicieuse des solutions.
Les convictions transmises par les différents espaces nutrition se rejoignent toutes en des principes premiers. Ils s’accordent pour affirmer qu’une surconsommation de viande est néfaste mais ne recommandent pas pour autant d’arrêter d’en manger. Les conseils qu’ils proposent se basent sur « une alimentation équilibrée et sur une régulation du comportement alimentaire ». En soulignant le caractère malsain de tout excès, les experts nutritionnels prônent les aspects variés et proportionnés de toute consommation.
Afin de participer à la variation de votre alimentation, L’article.ch vous suggère une recette garantie « ohne Fleisch » : l’incontournable Chili sin carne
Pour 4 personnes il vous faudra donc :
– 500g de haricots rouges
– 200g de tofu
– 4 tomates
– 1 poivron rouge
– 2 oignons
– 1cc de cumin
– +- de piment selon votre système digestif
– 1 carotte
1ère étape : Emiettez votre tofu et faîtes le revenir dans une poêle.
2. Émincez et laver vos légumes.
3. Faites chauffer une casserole avec de l’huile et versez le cumin et le piment.
4. Ajoutez les oignons/poivrons/carottes/tomates et laissez cuire pendant 5 min.
5. (Après les avoir lavé), versez les haricots rouges.
6. Salez et poivrez en ajoutant un peu d’eau, puis couvrez.
7. Laissez cuire à petit feu pendant 1h (environ)
Jen’
J’ai beaucoup aimé cette recette ! D’ailleurs j’en connais une de sushis végétariens qu’il faudrait que je vous enseigne !