Une finale tant attendue pour la Suisse

Coupe Davis – Après leur victoire contre l’Italie, les Suisses sont sur le toit du monde. Ils affronteront leurs cousins francophones pour le titre mondial le week end du 21 au 23 novembre.

Photo : Web

Genève, 14 septembre. Roger Federer, laissé au repos la veille, marque le dernier point de la partie. Palexo explose. Vingt-deux ans après, la Suisse atteint une seconde fois la finale de la Coupe Davis, compétition par équipe la plus réputée au tennis. Même si l’adversaire n’est pas le plus ardu, la performance est bien là. Après des années difficiles (relégation dans le second groupe mondial, absence répétée de Roger Federer, plusieurs barrages consécutifs), voici enfin la Suisse à la place qu’elle devait occuper depuis longtemps grâce à sa génération dorée.

La dernière participation de l’équipe helvétique à la finale de la Coupe Davis remonte à 1992. Cette année-là, les joueurs suisses s’étaient rendus sur sol américain pour y affronter l’une des meilleures équipes de l’histoire de la compétition. Mais les Suisses, emmenés par Marc Rosset, vainqueur la même année de l’or olympique en simple au Jeux Olympiques de Barcelone, n’ont pas vraiment eu leurs chances. Pour cause, le camp adverse avait de quoi faire rêver plus d’un : John McEnroe, Peter Sampras, Andre Agassi et Jim Courier. Tous furent classés numéro un mondial durant leur carrière et vainqueurs de plusieurs tournois du Grand Chelem.

Après avoir éliminé la Serbie, le Kazakhstan et finalement l’Italie courant septembre, la Suisse se retrouve face à un dernier défi, la France. C’est l’année ou jamais pour la Suisse d’écrire l’histoire, son histoire. Il s’agit d’un des deux seuls titres majeurs manquant au palmarès de Roger Federer, avec l’or olympique en simple. La France, bien que présentant l’une des meilleures équipes de son histoire, reste tout à fait à la portée de la Suisse, qui aligne en effet l’un des meilleurs duos jamais vus. Roger Federer et Stanislas Wawrinka, n°3 et 4 mondiaux, devancent ainsi Jo-Wilfried Tsonga, meilleur Tricolore et 11ème mondial. Rappelons aussi, pour la petite histoire, que la moitié de l’équipe française habite en Suisse Romande.

Une rencontre de Coupe Davis rassemble deux équipes nationales, classées en fonction de leurs performances lors des années précédentes, se mesurant sur une durée d’un week-end. Deux simples le vendredi, un double le samedi pour terminer avec deux autres simples le dimanche. La rencontre se joue au meilleur des 5 matchs, ce qui sous-entend qu’une équipe doit gagner 3 de ses matchs pour accéder au tour suivant. A ce petit jeu, ce sont les Américains les plus forts, eux qui ont remporté 32 fois le Saladier d’Argent, trophée décerné aux vainqueurs. L’an dernier, ce sont les Tchèques qui ont remporté la compétition. Pour cette finale, de par son statut d’organisateur, la France a pu choisir la surface : on jouera sur terre battue. Qui succèdera aux Tchèques ? Réponse à Lille le week-end du 21 au 23 novembre.

R.J.

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