EditoLa vie est un perpétuel recommencement. Du à des changements climatiques ou des guerres l’homme est passé par des modifications drastiques de son mode de vie. Cette adaptation n’a jamais été facile. La reconversion est une manière moderne d’expliquer un phénomène qui a toujours existé.
Notre société sociale et protectrice nous a t elle rendu si dépendante, qu’il nous faille protester contre tout changement professionnel ?
L’histoire nous raconte que :
A l’époque de Gutenberg, les copiste ont détestés l’inventeur de l’imprimerie mécanique.
à Bienne dans les années 1800 les ouvriers ont connu la fermeture de la principale industrie de la ville l’impression sur textile. Il a fallu des années pour que l’industrie horlogère reprenne le flambeau.
Les métallurgistes ont du faire face à la dépersonnalisation de rapport de travail et de la cadence imposée lors de l’arrivée des moteurs,
Les secrétaires ont pratiquement disparues des bureaux remplacées par les ordinateurs.
Plus récemment et a cause des facteurs économiques (restructurations, délocalisation) le marché du travaille a mis en difficulté à des professionnels aguerris.
Ces événements sont des éléments perturbateurs pour les travailleurs et leurs familles. Des remises en question sérieuses de pertes de confiance momentanées font gonfler l’afflux dans les cabinets des psychiatres. A leurs tours ces médecins se trouvent confrontés à une nouvelle classe de patients et doivent s’inventer des méthodes de traitements créatifs, complémentaires aux inévitables psychotropes.
Pour les travailleurs les plus aisés l’on voit apparaitre sur le marché des conseillers appelés « coachs ».
Ces conseillers vont établir conjointement avec le travailleur une série de réflexions. Cette base de travail va permettre d’orienter la personne en parfait connaissance de cause vers une activité professionnel la plus adéquate possible.
Grâce aux assurances sociales, particulièrement en Suisse, ces travailleurs ont ainsi une période intermédiaire en partie financée pour éventuellement se tourner vers une formation nouvelle. De nombreuses organisations paraétatiques permettent de suivre cours adaptés aux besoins du marché du travail actuel.
Le constat d’aujourd’hui permet à bon nombre de travailleurs d’envisager une reconversion professionnelle décente, sur une période acceptable.
Bien que perturbatrice, la reconversion ne devrait pas conduire, sous ces conditions, à des protestations excessives.
V.vA