L’internet est incontestablement devenu le principal moyen d’information, aujourd’hui, dans le monde. Il dépasse (désormais) la télévision et la radio. Et l’Afrique n’est pas en reste dans cette révolution des médias. Avec le développement du web-journalisme ; c’est un accès généralisé à l’information et la création d’emplois sur le continent.
Photo : Web
S’informer sans bourse délier, et avoir accès aux actualités fraîches de son pays où qu’on peut se trouver dans le monde ; c’est ce qui nous est offert aujourd’hui par la magie de l’internet. Il suffit donc d’avoir le signal de l’internet pour accéder à un large éventail d’information dans son pays mais aussi dans le reste du monde. En Afrique, cette opportunité est exploitée pour générer plus d’emplois avec la profusion des sites d’information générale. Il s’agit du web-journalisme ou des personnes qui se spécialisent dans le journalisme sur internet. Si la majorité de ces portails traite l’information générale, les autres se révèlent être des plateformes pour des offres et recherches d’emplois, ainsi que pour des expatriés et des étrangers. Ces derniers offrent des cadres d’échanges en vue des rencontres et des partenariats futurs entre personnes privée.
Au Sénégal par exemple, il existerait plus de 25 sites, ce qui crée forcément une concurrence à outrance à la chasse de l’information tout en encombrant l’espace médiatique national. Rien n’est minimisé dans la collecte et la diffusion de l’information, et tous les moyens sont exploités pour avoir la dernière main sur les nouvelles afin de capter les internautes et d’attirer les entreprises. Ainsi dans ce pays, le gouvernement est conscient du rôle important de ces sites dans la création d’emplois pour les jeunes. Il leur fait bénéficier donc une part de l’aide annuelle versée à la presse. Il faut reconnaitre qu’ils sont souvent les principaux recruteurs des nouveaux diplômés des écoles de journalismes mais aussi des personnes tentées par ce métier.
Vu que leurs informations sont accessibles gratuitement malgré des investissements de leurs parts, les administrateurs de ces sites ne comptent que sur la publicité pour continuer à écrire. Certains bénéficient également des soutiens pécuniaires des partenariats scellés par leurs propriétaires, qui sont souvent des personnalités influentes, mais effacées. La plupart d’entre eux utilise les biens (immobilier, voitures etc…) de leur promoteur pour rouler. Et c’est à lui de dégainer le plus souvent pour assurer les frais courant de fonctionnement dont les salaires, en cas de mauvaise rentabilité.
Le travail de collecte, de traitement et de diffusion de l’information se fait en référence des articles marquant du jour de la presse écrite sous la supervision d’un administrateur général. C’est au fil de la journée que d’autres informations sont captées à travers les quelques radios qui ont généralement une couverture sur l’ensemble du territoire national. Le partage des articles attractifs sur les pages des autres confrères est aussi très fréquent dans le milieu. Il s’agit là d’un moyen pour eux de restreindre le personnel, ce qui poussent beaucoup à créer leur propre site ou leur propre emploi.
Tdiang