Opération Développement Durable : Journées Uni’Mobile

11d973f3787f29ccae6e5f049b2b51adDu 23 au 25 se sont tenues les Journées Uni’Mobile dans les couloirs de nos facultés. Trois jours pendant lesquels les étudiants pouvaient se renseigner sur les alternatives à la voiture, dans une perspective de développement durable.

Photo : Viviana Von Allmen 

Voici donc les possibilités existantes :

Mobility Car Sharing : L’UniNE a mis en place un partenariat avec Mobility afin d’offrir aux étudiants et collaborateurs de l’université, des prix réduits sur les abonnements. L’abonnement d’essai de 4 mois est gratuit et l’abonnement standard coûte 70.- au lieu du prix initial de 290.-. De plus, pas besoin de carte spéciale pour accéder aux véhicules, la carte Capucine le permet. Les abonnés peuvent alors avoir accès à 2600 véhicules, répartis sur 1340 emplacements en Suisse, disponibles en libre service.

NeuchâtelRoule : La communauté universitaire peut bénéficier d’un abonnement à 50%, soit au prix de 30.- au lieu de 60.-. Chacun peut ensuite bénéficier du prêt de vélos en libre service pour une durée de 10h à chaque fois. De plus, de nouveaux points de prêt ont été ouverts cette année, rendant l’offre plus avantageuse encore.

Www.e-cooiturage.ch : Vous cherchez un trajet ? Vous proposez de prendre quelqu’un ? N’attendez plus et inscrivez le trajet souhaité/effectué sur le site pour trouver un co-voitureur.

Si le but était de renseigner sur les partenariats mis en place par l’université et les offres de la ville, la sensibilisation était aussi au programme. Cette opération s’insère dans une optique de développement durable mais aussi de santé publique. Les étudiants doivent prendre conscience du problème de pollutions, néfastes à l’environnement et à la santé personnelle de chacun. De plus, faire du sport ne vous fait plus perdre de temps ; déplacez vous en vélo.

Cet événement a aussi été l’occasion de faire un concours, avec la clé des billets pour Festi’Neuch, lié à un sondage sur l’utilisation du vélo et l’utilité d’un service de réparation. Un projet étudiant se cache derrière cette opération. Celui-ci viserait à créer un atelier d’aide à la réparation de vélos proposant du materiel et de la formation.

Vous ne pourrez désormais plus dire que vous ne saviez pas… !

S.H.

4 questions à Laeticia Estève Floch, cheffe de projet :

L’article.ch : Comment est née cette collaboration ?

Laeticia Estève Floch : Cette action fait partie de toute une démarche. Un comité de développement durable a été créé. Cela permet de coordonner toutes les actions au niveau de l’université, de garantir une cohésion dans toute l’université. Le comité essaie aussi d’impulser de nouvelles actions. Sa stratégie est composée de 3 grands axes : La recherche et l’enseignement / La promotion et la sensibilisation / Développement à l’interne (concerne les infrastructures, comme par exemple gestion de l’énergie ou tri des déchets). C’est dans le deuxième axe que s’inscrivent les journées Uni’Mobile. Le but est de promouvoir les modes de déplacement alternatifs à la voiture individuelle, de montrer  les avantages à la communauté universitaire grâce aux partenariats.

L.ch : Est-ce que cela répond à une demande des étudiants qui souhaitent se déplacer autrement mais ne savent pas véritablement comment ?

L.E.F : On remarque que le niveau d’information n’est pas le même chez tous les étudiants. Si l’université communique déjà par différents medias, nous souhaitions rendre cette communication plus vivante. C’est une valeur ajoutée. L’échange permet aussi des retours ainsi que d’obtenir des informations, comme pour le projet étudiant de réparation de vélos.

L.ch : Quel est le domaine d’action qui nécessite le plus d’attention ?

L.E.F : C’est le premier axe. Avec le côté exemplarité, il y a du travail à faire mais on sait les directions qu’on peut prendre. C’est un aspect commun à beaucoup d’organismes: entreprises, collectivités, etc… Avec la sensibilisation aussi on voit où on peut aller. Avec le premier axe, c’est beaucoup plus difficile. Au travers de l’enseignement il faut faire passer des informations, créer un esprit critique chez les étudiants, il faut ajouter des applications de terrain. C’est délicat, c’est un chantier énorme d’intégrer le développement durable à l’enseignement non seulement à l’UniNE mais dans toutes les universités de Suisse.

L.ch : Pourquoi un partenariat avec l’association Ecoparc ?

L.E.F. : Le secteur de qualité de l’université se préoccupe de l’environnement. Il s’est donc associé avec l’association Ecoparc pour une mise en œuvre complète du développement durable dans l’environnement construit.

Propos recueillis par Sandra Hildebrandt