Le bonheur, étrange mélange de concret et d’abstrait

 

Le bonheur, aujourd’hui plus que jamais, est synonyme d’épanouissement, aubaine, bénédiction, satisfaction, succès… , mais aussi de richesse et alors, de possibilité de s’offrir tout, parfois le meilleur. Tout ceci est vrai pour la plupart des gens, par contre pour les plus petits d’esprit, le bonheur se réduit au concept du pouvoir.

Cependant, le concept de bonheur est une représentation si indéterminée que, malgré le désir que nous avons d’arriver à être heureux, personne ne peut jamais dire en termes précis et cohérents ce que véritablement il désire et veut pour toujours.

Les plus sensés des êtres humains diraient que, sauf ceux qui ne peuvent pas satisfaire leurs seuls désirs naturels et nécessaires de base, doivent accepter qu’ils jouissent du bonheur.
Au nom de cette condition, tout semble simple mais, jadis la politique postindustrielle commençait à changer les paramètres du bonheur avec ses conséquences néfastes…

D’une manière intellectuelle, la situation du bonheur est le sentiment naturel qu’éprouve le psychique humain lorsqu’il s’épanouit d’une manière intégrée, ce qui suppose une forme de culture fondée sur l’amour et l’être plutôt que sur l’individualisme et l’avoir.

Pour qu’un être bien intégré dans une certaine société puisse jouir des conditions ci-nommées il est essentiel que l’individu exerce sa vocation, qui se traduit dans la consécration de ses vertus en faveur des autres. Car l’aboutissement des devoirs moraux que nous avons appris dans l’enfance nous donne aussi satisfaction. C’est là que, contre toute attente, l’individu peut allier plaisir et devoir.

Alors, et étant donné que nous sommes des êtres grégaires, qui habitent dans des sociétés organisées, qu’existe-t-il de plus important que le partage, l’amitié, l’aide réciproque et l’amour ?

V.vA.

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