Existant depuis 11 ans déjà, Festi’Neuch s’impose de plus en plus comme LE rendez-vous incontournable des festivaliers de l’été. Marquant le début de la saison des open-airs, il se doit d’offrir un spectacle attrayant et de qualité. Deux objectifs qui ont été totalement rempli par cette onzième édition, qui a eu lieu du 2 au 5 juin sur les bords du lac de Neuchâtel.
À noter que cette année, le festival à innover en proposant une pré-soirée le mercredi à la Case à chocs. L’occasion pour les amateurs de se mettre en jambe et de profiter en primeur de la musique distiller par We have band, Make the girl dance et Speedrax.
Jeudi, c’est tout doucement que la belle Ayo a ouvert les festivités devant un public qui s’est peu à peu laissé gagner par son style unique et sa voix si particulière. Sur la grande scène, elle a su donner le ton avec les chansons de son nouvel album : Billie-Eve, mais également des titres plus anciens et connus comme Down on my knees, qui ont fait son succès.
Ensuite, le jeune groupe suisse Carrousel a investit la scène Lacustre pour offrir une prestation tout en simplicité et en fraicheur. Faisant preuve d’un humour certains pour présenter leurs titres comme le désormais connu manque de place. Le couple à la vie comme à la scène a livrer quelques anecdotes concernant leur rencontre ou encore leurs amis. Rythmant leur chansons d’accordéon, de mélodica (chère à notre enfance) ou encore de ukulélé, ils ont su répandre une ambiance bon enfant aux alentours de la faculté des lettres!
À 20h00, c’est une Catherine Ringer survoltée (comme on l’imagine) qui est apparue sur la grande scène. Bien décidée à défendre les couleurs de son nouvel album Ring N’Roll, elle a donné de la voix et des mouvements de hanches pour ravir le public venu en masse l’écouter. Elle a proposé des titres délirant comme la tongue dance (littéralement la danse de la langue) ou encore le très langoureux prends moi (à écouter absolument!).
En milieu de soirée ce sont les complètement déluré Bonaparte qui ont inondé le public , également déchainé, d’onde électro-punk! Les membres du groupes déguisés en animaux de cirque déjantés n’ont pas cessé de faire le spectacle! Présentant des personnages tous plus bizarres les uns que les autres et ne craignant pas la nudité, ils ont présenté quelques-uns de leurs titres phares comme Computer in love.
Finalement, le groupe Archive a terminé la soirée en beauté en proposant son univers trip-hop aux nombreuses oreilles venues les écouter. Une belle façon de finir ce premier soir en proposant des titres entraînant et d’autres plus doux tel que empty bottles.
Une entrée en matière que l’on peut donc qualifiée de réussie, étant donné les nombreux badauds venu assisté au spectacles qui était de très bonne qualité. De plus, le festival proposait quelques nouveautés avec notamment une tente supplémentaires pour les jeunes de moins de 16 ans, proposant des boissons non alcoolisées à prix réduit! Ce fût donc une soirée bucolique baignée d’une atmosphère féerique. On ne peut donc que se réjouir de l’année prochaine!
AST