Le Papiliorama : une ambiance tropicale et chaleureuse au cœur de la région des trois lacs

Comment est-il possible d’être sensibilisé au problème de la déforestation des forêts tropicales et de sa faune dans une région maraîchère et si proche des Alpes ? – Tout simplement, en allant visiter le Papiliorama de Kerzers/Chiètres.

Entre Neuchâtel, Berne et Fribourg, au pied de la chaîne du Jura se situe le Papiliorama, les jardins tropicaux suisses. Cette fondation est née du biologiste néerlandais Maarten Bijleveld van Lexmond et sa femme Catheline. D’abord implanté en 1988 à Marin dans le canton de Neuchâtel, le Papiliorama déménagea à Kerzers/Chiètres en 2003 après avoir subi un incendie destructeur en janvier 1995. Là, il dispose de davantage de terrain afin de proposer au public de tous âges une multitudes d’expositions.

Différentes expositions bien conçues et intéressantes pour tous
La plus connue est certes la serre du Papiliorama où voltigent plus de 60 espèces de papillons tropicaux de toutes les régions du globe. Le visiteur pourra observer et s’émerveiller en découvrant le cycle complet du papillon et en se promenant parmi tant de plantes exotiques.
Le Nocturama permettra au visiteur de se rendre compte de ce qu’est une nuit dans une forêt tropicale et aura la possibilité de côtoyer des paresseux, des pacas, des caimans, mais surtout des chauves-souris, émotions garanties… Même si celles-ci sont totalement inoffensives.
L’Arthropodarium est l’exposition consacrée aux phasmes et diverses créatures miniatures qui peuplent les bois.
Pour les plus petits, le Mini-Zoo est une attraction à ne pas manquer. C’est l’occasion rêvée de caresser des chèvres, des ânes, des cochons, de se laisser surprendre par un paon faisant la roue et en fin de compte de se sentir à la ferme.
Les papillons indigènes ne sont pas en reste, une volière a été spécialement construite pour eux, à l’extérieur, dans le jardin.
Le Papiliorama est lieu familial, accueillant et facile d’accès par le train (gare Kerzers-Papiliorama).

Engagé à fond pour la nature !
Le Papiliorama, une fondation d’utilité publique dirigée par Caspar Bijleveld, n’est pas qu’un lieu de tourisme. Il s’engage à fond pour la nature notamment par le biais de sa réserve naturelle de Shipstern au Bélize (www.shipstern.org) grâce à laquelle il protège 110 km2 de forêt tropicale en Amérique centrale. Il collabore en outre avec d’autres organismes de protection de la nature comme le WWF et Pro Natura. Shipstern est un projet auquel le public peut participer en souscrivant un bulletin de versement. Rien qu’en rendant visite au Papiliorama, le visiteur participe à la sauvegarde de la forêt tropicale.
Engagé à fond aussi par le fait que tout le matériel utilisé à Marin est recyclé pour les nouvelles expositions. Rien ne se perd, tout se transforme !

Une fondation qui mise sur l’avenir et qui voit grand
Le Papiliorama grandit et verra apparaître dès le printemps 2007 une troisième coupole, le « JUNGLE TREK », qui permettra au visiteur de se promener au cœur d’une forêt tropicale luxuriante de l’Amérique centrale. Le Jungle Trek sera visitable en trois dimensions, et peuplé d’une myriade d’animaux, du toucan au gecko en passant par les rongeurs et les jaguaroundis. Inspiré directement de la réserve naturelle du Papiliorama au Belize, elle comportera de nombreux espèces d’arbres et de plantes provenant de la réserve et uniques en Europe.
Le public a la possibilité de parrainer de cette exposition et de profiter d’avantages intéressants.

Une équipe sympathique
Souvent le visiteur ne se rend pas compte de tout ce qui se passe dans les coulisses du Papiliorama et ignore donc une partie importante de l’établissement. Rendons hommage aux travailleurs de l’ombre.
A l’étage inférieur, sous les expositions se trouvent l’administration, la cuisine et l’atelier.
A la cuisine, on y coupe des fruits et des légumes à longueur de journée et on les dispose sur des assiettes pour ensuite les servir dans les cages. A noter que les serpents mangent des souris congelées… On y soigne aussi les animaux pour les petites blessures.
L’atelier est le noyau des expositions. Les ouvriers et les ouvriers auxiliaires (étudiants comme votre cher journaliste) préparent le terrain pour les nouvelles expositions, élaborent les cages et rendent service ça et là. Il est intéressant de pouvoir y exercer différents métiers comme menuisier, maçon et même peintre.

Le Papiliorama a le mérite d’être une entreprise formatrice qui n’hésite pas à vouloir engager des apprentis et des étudiants de temps à autre.
Rendez-vous à Kerzers !
M.M.

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à visiter le site Internet du Papiliorama sur

www.papiliorama.ch

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