Un défi environnemental individuel

Steve Remesch
Le réchauffement du climat s’accélère. C’est un fait indéniable. Mais faut-il pour autant résigner? Lors du Forum sur les changements climatiques de Genève, qui a été clos vendredi passé, il a été conclu que les progrès seraient trop lents pour modifier les habitudes de production et de consommation.
Bien que les orateurs de ce Forum se soient unanimement mis d’accord pour encourager les économies d’énergie et pour mettre en œuvre un plan de développement des énergies moins polluantes, ils se montrent néanmoins impuissants face au croissement du parc automobile mondial. Or les émissions de CO2 sont la cause principale du réchauffement global.
Ce qui semble avoir été oublié à Genève est que les habitudes de consommation ressortent de  la responsabilité individuelle de chacun de nous. Trop souvent on a l’impression que l’individu se sent dépassé par le réchauffement du climat et impuissant face à l’évolution.
Et non, il ne l’est pas. Les changements de comportement, même les plus infimes, peuvent contribuer à prévenir les émissions de gaz à effet de serre sans affecter notre qualité de vie. En réalité, ils peuvent même résulter dans des économies.
Un premier pas serait d’éviter de laisser le poste de télévision, la chaîne hi-fi ou l’ordinateur sous tension. En moyenne, un téléviseur utilise 45% de son énergie en veille. Si les Européens évitaient de laisser leurs appareils sous tension, les économies qu’ils réaliseraient permettraient d’alimenter en électricité un pays de la taille de la Belgique.
Le recyclage est un autre pas facile à franchir, sans demander trop d’effort. Trier ses déchets et les évacuer de manière appropriée, ne prend pas plus d’une demi-heure par semaine. Recycler 1 kg d’aluminium usagé consomme dix fois moins d’énergie que d’en produire à partir de la matière première. Les usines dépensent nettement moins d’énergie à fabriquer du papier à partir de papier recyclé qu’à partir de pâte à papier.
Un troisième pas serait d’éviter de surchauffer les logements et ainsi le gaspillage d’énergie. En diminuant la température à l’intérieur d’un logement de 1°C seulement, la facture d’électricité ou de gaz peut diminuer de 7%.
Ce ne sont que des exemples parmi beaucoup d’autres, mais ces petits pas à franchir mènent vers un grand progrès.
A nous de jouer!

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