Salon des étudiants 2010 : Une porte ouverte sur notre avenir

Les 25 et 26 mars 2010 s’est déroulée la quatrième édition du salon des étudiants au Palais de Beaulieu à Lausanne. Retour sur cet événement qui a pour vocation d’aider et d’informer les jeunes.

«Qu’est-ce que tu veux faire plus tard ?» Cette fameuse question bourdonne aux oreilles des jeunes depuis leur plus tendre enfance. Les étudiants universitaires entreprennent de longues études, parfois semées de doute, dans un but précis : travailler dans le secteur de leur rêve. Seulement, une fois son titre en poche, les difficultés ne s’arrêtent pas pour autant : Comment décrocher son premier emploi? Où travailler? Faut-il entreprendre un Master ou un doctorat? Le salon des étudiants et ses nombreux stands sont là pour aider les jeunes dans leur cheminement.

Le vendredi 26 mars, je me suis rendue au Palais de Beaulieu  pour me faire une idée de ce qui était proposé. À peine arrivée, mon attention a tout de suite été attirée par un attroupement au deuxième étage. Sur une scène, on simule un entretien d’embauche. La société Swiss Coaching Conseil propose des entretiens personnalisés et des conseils pour réussir son entretien d’embauche, par exemple de rassurer l’employeur sur son savoir-faire, son savoir-être et sur ses prétentions salariales. Ils conseillent notamment de ne jamais donner un montant exact mais plutôt une fourchette de prix. Le public pose quelques questions puis s’éparpille rapidement. Quelques participants affirment avoir appris pas mal de choses qu’ils mettront en pratique lors de leurs prochains entretiens.

Les stands se suivent et ne se ressemblent pas : séjours linguistiques, formation dans des hautes écoles et des stages des entreprises prestigieuses comme Cartier ou Caterpillar.  Les jeunes ont la possibilité de s’adresser directement à ces entreprises.  Un stand propose même de réaliser sa photo portrait pour son futur CV! Tout est fait pour que les étudiants se sentent à l’aise et repartent avec des conseils et pourquoi pas des cartes de visite. L’accent est aussi mis sur la possibilité de décrocher un emploi dans une OI, organisation internationale intergouvernementale.

La crise actuelle fait que de nos jours, un diplôme universitaire ne garantit pas un premier emploi tout de suite après la fin des études. Les entreprises mettent de plus en plus l’accent sur les soft skills, c’est-à-dire sur l’aspect humain du candidat. Concrètement, même si le diplôme obtenu est excellent, il est important de posséder d’autres atouts, comme par exemple des stages à son actif, des emplois (même alimentaires), des séjours linguistiques ou du bénévolat. Ainsi, à un candidat ayant effectué un séjour linguistique, le recruteur inférera que celui-ci a dû faire preuve d’un certain courage pour s’adapter dans un environnement étranger et qu’il est ouvert d’esprit ; sans oublier ses connaissances linguistiques qui sont un atout. Je me suis approchée d’un stand proposant des séjours linguistiques et l’on m’a confirmé que la maîtrise des langues est un plus. On m’a présenté des séjours qui mettaient l’accent sur l’anglais «des affaires»,  c’est-à-dire que le séjour sera axé sur le vocabulaire scientifique  et  pourra débouchera sur un emploi à l’étranger.

Nous vivons actuellement une crise économique difficile et les étudiants ne sont pas épargnés. Ce salon a été l’occasion pour certains de venir chercher des renseignements sur leur future carrière, ou simplement de venir «voir» ce qui est mis en place pour eux. À nous maintenant de faire notre entrée dans le monde du travail en n’hésitant pas à demander conseils aux professionnels qui sont pour nous aider!
M.Me.

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