La 34ème édition du Paléo a été à la hauteur de toute attente. Ravis, les organisateurs du célèbre festival de Nyon se sont félicité d’avoir élaboré une édition « éblouissante » et sans « fausse note ».
Des milliers de visages ravis qui se hâtent et se bousculent au devant des scènes, le retentissement des voix et le grondement des basses au-delà des champs : un joyeux souvenir qui anime encore ici et là quelques récits d’été empreints de nostalgie. C’est avec émotion et un vif enjouement que les visiteurs du Paléo évoquent leur semaine de festivité. Après 6 jours de concerts répartis sur 6 scènes, le Paléo a fermé ses portes le 26 juillet dernier. Bilan ? La 34ème édition a été « éblouissante » et « sans fausse note » ont déclaré les organisateurs du Paléo au dernier jour du festival.
«Le bilan est de la couleur bleu ciel», s’est réjoui Daniel Rossellat, président du Paléo.
Le terrain de l’Asse qui a accueilli comme prévu 230’000 spectateurs en six jours a offert une prestation à la hauteur de toutes attentes. Sur le plan musical, une semaine de rêve ! Le public a été gâté par les performances de grands artistes tel que Placebo, The Prodigy, Francis Cabrel, Franz Ferdinand, Moby, Tracy Chapman, Amy MacDonald où encore Benabar. De grosses têtes d’affiche mais aussi un plateau de découvertes internationales et suisses rafraîchissant. Le temps, quant à lui, a été radieux. Aucun incident majeur n’a semé de trouble au sein du camping qui a accueilli 8000 personnes cette année. Et les écolos n’ont pas de bile à se faire, au niveau de l’environnement, c’est un progrès ! Le nouveau système de gobelets consignés a porté ses fruits : plus d’un million de gobelets jetables on été économisé.
Cette année, la traditionnelle contribution étudiante a redoublé d’originalité et n’a cessé d’attirer les foules curieuses en errance entre deux scènes. Les étudiants de HES-SO ont charmé la foule avec leur création singulière érigée en hommage aux 40ans de woodstock ; « La Mangroove ». Surpris, les visiteurs ont pu s’engouffrer dans une galerie sinueuse à l’image d’un écosystème végétal à la frontière de l’eau, du ciel et de la terre. Formé d’un enchevêtrement de 13’000 baguettes de saule, le labyrinthe tortueux s’étend sur une distance de 350 mètres. Un univers étrange et fantaisiste au cœur duquel siège un bain de boue dans lequel les festivaliers n’ont pas hésité à se lancer en commémorant l’épisode boueux du célèbre festival de 1969. Surprise : l’attraction a remporté un succès phénoménal ! Le bassin a été très fréquenté d’abord par les enfants qui ont rapidement été suivis par leurs aînés.
Pour parfaire les festivités, le Paléo s’est achevé sur une note explosive. Dimanche, à minuit, une pluie de feux d’artifices a officiellement scellé cette 34ème édition. Ceux qui n’ont pas eu la chance d’acquérir un billet cet été devront patienter jusqu’à la semaine du 20 au 25 juillet 2010.
Laura Juliano