Le plurilinguisme permet une expansion universelle de culture dans le cadre universitaire.
Lorsque nous passons à proximité d’un établissement universitaire, notre ouïe ne peut s’empêcher de nous signaler une différence perceptible au niveau du langage utilisé de certains étudiants. En effet, après quelques brefs passages à la cafétéria de l’université, chacun est dans la capacité de remarquer que les étudiants parlent différentes langues selon le groupe avec lequel ils se trouvent. Et c’est ainsi que nous découvrons être entourés de cultures distinctes. La langue parlée en majorité reste le français, néanmoins certaines personnes parlent suisse-allemand, anglais, portugais, italien, russe, chinois, et encore bien d’autres dialectes sur le campus universitaire. Quelques uns ont été également entendus possédant un accent germanique ou anglophone, ce qui signifie que ces étudiants courageux et ambitieux tentent tout de même de dialoguer majoritairement en français pour exercer la langue.
De nos jours, les gens sont plus ouvert et plus tolérant aux savoirs et aux connaissances divergentes. Ainsi, lorsqu’une personne vient d’un autre pays et/ou parle une autre langue, elle est davantage considérée comme une source de connaissances. Le plurilinguisme à l’université a transformé notre façon de vivre. L’homme se rend mieux compte de l’apport intellectuel d’une communication interculturelle. La peur de « l’étranger » s’évanouie en laissant place à une curiosité réciproque de deux esprits distincts.
Les universitaires se retrouvent à la cafétéria, s’assoient, prennent un café et s’ouvrent de ce fait à des discutions en différentes langues connues. Grâce à la possibilité d’échanges universitaires, de nombreux élèves ont donc eu l’opportunité de se retrouver dans une université étrangère dans le but d’apprendre une langue non-maîtrisée. Le choix diversifié permet de s’entretenir avec une personne provenant d’un autre pays et de s’informer sur une quelconque envie de participer personnellement à un échange. Il serait donc bon de conclure que les étudiants sont friands de cette affluence culturelle à l’université.
Cynthia Jurkiewicz