Connaissez-vous Deezer.com ? Unique en son genre, ce site offre une véritable liste de titres, disques, allant du hip-hop au rock, et ceci gratuitement. Gratuitement ? Oui, grâce à des accords négociés entre les créateurs et les principales maisons de disques.
Adeptes de mp3, apple lossless, wav et autres acronymes musicaux, voici venu un nouveau moyen de vous procurer de la musique. Depuis 2006, Deezer.com permet à toutes et à tous d’écouter n’importe quel type de musique en ligne, gratuitement, et simplement. Car si les téléchargements grâce à aux logiciels de partage tels que Emule, ont leurs avantages, comme le fait de posséder la musique téléchargée sur son disque dur, ils ont également leurs inconvénients. Notamment la durée du téléchargement, qui rend impossible une écoute instantanée, ainsi que la qualité parfois hasardeuse des fichiers téléchargés.
Simplement évident
En revanche, la simplicité de Deezer.com est déroutante. Une inscription gratuite, et
rapidement menée, et la musique est à portée de main. Mais attention cependant. Les titres disponibles grâce à la fonction « recherche » proviennent uniquement de la musique que les maisons de disque daignent mettre en ligne. Pour écouter la musique mise en ligne par vos amis, il est impératif d’y accéder en passant par leurs listes de lecture. Il y a donc un risque, malgré la volonté de partage pour laquelle le site a été créé, de voir surgir une uniformisation de la musique gracieusement fournie par l’industrie du milieu.
Une parfaite légalité
Car contrairement aux précédentes tentatives de partage de musique en ligne, telles que le célèbre Napster, des accords ont été conclu avec les principales maisons de disque, qui fournissent le site en titres. De plus, les artistes dont la musique est diffusée sont rémunérés au nombre d’écoutes grâce à la publicité présente sur le site. Interviewés par 01.net.com, voici ce qu’en disent les créateurs du site : « Nous fonctionnons sur un modèle économique simple : la publicité. Comme la radio, la télé ou tout autre média en fait. Concernant les financements, ils viennent de nous deux et de business angels. »
Se.A