L’Afrique du Sud à nouveau consacrée 12 ans après.

La fracture Nord-Sud, bien connue lorsque l’on parle de ressources économiques s’est immiscé dans les commentaires de cette coupe du monde de rugby. En effet, lors des poules de qualification, les nations du Sud, que sont l’Australie, la Nouvelle-Zélande, l’Afrique du Sud et l’Argentine, terminaient premières de leurs groupes, sans trop de difficultés. Mais…

Pourtant les quarts de finales ont réservés bien des surprises, à commencer par la victoire du quinze de la Rose face aux Australiens. Les Anglais, qui retrouvaient leur exceptionnel ouvreur Jonny Wilkinson, ennuyé par des blessures à répétition depuis 2003, ont dominé les Wallabies grâce à leur jeu au pied.
D’ailleurs, cette coupe du monde a privilégié la défense et le jeu au pied. Les favoris néo-zélandais en ont également fait les frais. Face à une équipe française pleine de volonté, les All Blacks ont pliés, n’atteignant pas le dernier carré d’une coupe du monde pour la première fois de leur histoire !
Néanmoins, les Springboks ont réussi à sauver les apparences en venant à bout de l’Angleterre, au terme d’une finale sans essai. Eh oui, pour gagner, il fallait pouvoir compter sur un marqueur de qualité. Percy Montgomery, pour les Springboks, fini meilleur marqueur du tournois avec 105 points. De son côté, le quinze de la Rose a pu compter sur Wilkinson auteur de tous les points  de son équipe lors des quarts, demis et finale, excepté l’essai de Josh Lewsey face à la France. Hélas, insuffisant pour que les Anglais puissent conserver leur titre acquis 4 ans plus tôt.

Pour le pays organisateur (la France), les choses se sont mal terminées. Imitant le jeu Anglais avec une défense solide et l’occupation du terrain au pied, ils ont réussi à créer l’exploit contre les néo-zélandais, mais ont butés face au maître en demi-finale (victoire de l’Angleterre 14-9). Déboussolés, ils laisseront également filer la petite finale aux Argentins. Les Pumas, déjà vainqueurs en poule face au quinze tricolore ne fera qu’une bouchée de Chabal et cie (34-10).

Bref, l’Afrique du Sud conquière la Webb Ellis Cup pour la deuxième fois et rejoint par la même occasion l’Australie avec deux titres.
Mais des questions se posent quant au jeu de plus en plus défensif, et au nombre de participants, la Namibie, le Portugal et d’autres pays n’ayant pas leur place dans un tournois mondial, selon les dires de certains.
S.G.

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