Analyse avant l’US Open

A l’heure où ces lignes sont écrites, le tournois New-Yorkais n’a pas encore débuté. Notre Federer national s’y aligne afin de remporté un quadruplé inédit dans l’histoire du tennis moderne. Petit tour des forces en présence.

Un exploit qui le ferait encore un peu plus entrer dans la légende. Mais cette année, tout ne semble plus aussi simple qu’auparavant. En effet, Rafael Nadal n’aligne plus ses performances extraordinaires uniquement sur terre battue. Pour preuve, l’incroyable résistance que le majorquin à proposé lors de la final de Wimbledon. Vainqueur 7-6, 4-6, 7-6, 2-6, 6-2 au terme d’un match épique, Federer n’aura jamais autant tremblé sur son gazon fétiche. Bien que blessé au poignet et contraint à l’abandon à Cincinnati, l’espagnol sera présent et peut-être plus fort que jamais.
Malheureusement pour Roger, heureusement pour le spectacle, l’opposition ne s’arrête pas là.
D’habitude impérial dans tous les tie-breaks, le Suisse à flanché lors du tournois de Montréal face à Novak Djokovic. Le jeune Serbe de 20 ans a largement dominé les deux tie-breaks de cette finale pour vaincre le No 1 mondial sur le score de 7-6, 2-6, 7-6. Ce sera donc avec l’envie de gagner et non plus juste pour proposer un bon tennis que Djokovic se présentera à cet US Open.

Sans oublier, bien évidemment, Andy Roddick, finaliste l’an dernier, mais quelque peu en retrait cette saison et James Blake, bien que dépassé en finale à Cincinnati, il vient de remporté le tournois de New Haven, auquel ne participaient ni Federer, ni Nadal, ni Djokovic.

Jusqu’à aujourd’hui, c’était en réel dominateur que Federer abordait les tournois sur surface dure. Et malgré son 50ème succès à Cincinnati, qui a quelque peu remis les pendules à l’heure bâloise, cette quinzaine s’annonce bien plus indécise qu’à l’accoutumée.
Mais ne dit-on pas que les grands duels font les grands champions ?
S’il veut pouvoir égaler l’Australien Roy Emerson (12 Grands Chelems) et se rapprocher d’un peu plus près des 14 Grands Chelems de Pete Sampras, c’est avec l’état d’esprit d’un champion qu’il devra jouer chaque rencontre, espérons le, jusqu’à la dernière de ce tournois.
S.G

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