Dans nos sociétés, la mode vestimentaire véhicule des revendications à caractère social L’individu, soucieux de son apparence et de l’image qu’il renvoie de lui, recherche à se démarquer des autres en adoptant un style particulier le caractérisant, qu’il porte une ceinture à boucle tombante ou qu’il colle soigneusement un sticker sur sa voiture.
La fascination croissante pour le style personnel a entamé une nouvelle phase et de cette évolution générale est née une tendance particulière : les styles “streetwear“. Leur style oscille entre un funk seventies et contemporain, enrichi d’influences diverses.
Apparu au sein des grandes villes américaines dans les annés 80, le “Street Wear“ a fini par s’implanter en Europe. Après avoir séduit les skaters et les surfers, il se veut aujourd’hui un vêtement pour tous, visant un vaste public et synonyme de liberté et de bien-être.
Jeune entrepreneur suisse de 27 ans et passionné d’arts urbains, Fabien Baudin a décidé de créer en 2005 son propre label : Prism, une marque s’inscrivant parfaitement dans la mode du “Street Wear“ dans le sens où elle puise ses sources dans la vibration urbaine et dans la mixité des genres de nos rues.
L’originalité de Prism et son essor important sur le marché romand, réside non seulement dans une alliance intéressante du stylisme, des arts graphiques et des couleurs mais particulièrement dans la création de quatre collections par année, émanant à chaque fois d’artistes différents.
En développant ce concept exclusif, Fabien Baudin vise une diversité de style et de genre mettant l’accent sur une accessibilité du produit autant sur le plan esthétique et graphique que financier .
Malgré une concurrence féroce, le nouveau venu sur le marché romand du “Street Wear“ se démarque en proposant non seulement des vêtements en série limitée, mais également des illustrations y figurant, crées par des jeunes artistes romands talentueux (graffeurs, illustrateurs, photographes et autres designers…).
Depuis son lancement en 2005, le label s’est fait sa place sur le marché romand grâce au succès de sa première collection “The Prism“ et à un effet positif du bouche- à oreille.
En novembre 2006, la marque a sorti sa deuxième collection adoptant un style noir/blanc, plus sobre, tant pour les illustrations que pour les supports utilisés, tout en gardant un aspect inédit et original.
La marque propose des collections homme et femme, se déclinant sous diverses formes : des pulls à capuchon, des T-shirts, des vestes, ou encore des robes.
Divers magasins de vêtement suisses, attachés à cette mode “Street Wear“ voir “Urban Wear“, proposent des produits du label Prism notamment à Lausanne, Genève, Zürich, Bâle et Nyon.
Z. D.