Esprit de Noël, es-tu (encore) là ?

Didier Nieto
Chaque année, c’est la même chose. Septembre commence à peine que les guirlandes et les sapins envahissent les magasins. Impossible dès lors de faire ses achats sans rencontrer des vendeurs déguisés en lutins sautillants. Tout aussi impossible : allumer sa télé ou sa radio et passer à côté des pubs pour les nouveaux jouets ou les super conseils des spécialistes qui nous disent tout ce qu’il faut qu’on fasse pour être sûr de ne pas louper son réveillon (ce qu’il faut manger, porter, acheter, racheter).
Résultat des opérations, novembre n’est pas terminé que l’on se réjouit déjà d’être en janvier ! Parce que de toute façon Noël c’est qu’une fête commerciale, un truc de capitalistes qui ne font qu’exploiter les bonnes dispositions des consommateurs pour leur vendre n’importe quoi (honnêtement, des sapins avec des boules, c’est même pas très joli et en plus ça met des aiguilles partout dans le salon).
Alors quand le 25 décembre arrive enfin, on se dit que toute cette mascarade touche presque à sa fin. Plus que le réveillon à passer. On se met donc à table avec toute la famille. Chouette du foie gras ! et pour le dessert ? une bûche bien sûr ! Avant d’ouvrir les cadeaux, on se vante un peu de s’y être pris à la dernière minute pour montrer qu’on est un peu rebelle. Ensuite on constate une fois de plus qu’offrir quelque chose à quelqu’un c’est aussi sympa que l’inverse. Et on sourit un peu en écoutant le petit cousin réciter devant le sapin la poésie qu’il a apprise à l’école (et on se marre franchement en se disant qu’il n’y a pas si longtemps c’était nous qui étions à sa place). Et à la fin de la soirée, ben on se dit que Noël c’est quand même bien et qu’on a été bête de ne pas s’en réjouir d’avantage ! Chaque année, c’est la même chose.
Joyeux Noël !

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