Spectacles

One-man-show des Stars

Viviana von Allmen
Lundi 14 janvier, la salle du théâtre Palace à Bienne était pleine à craquer. 
De l’énergie communicative ! Yann Lambiel, joue, chante, contrefait, amuse et ironise.
Il nous plonge dans un show déjanté et surprenant. « Patinage Satirique » Le secret du succès c’est le travail d’équipe. Et les responsables : Laurent Flutsch Thierry Meury et Yann Lambiel auteurs des textes avec la complicité de Laurent Nicolet, Frédéric Recrosio et Marc Donnet-Monay ; la musique : Sandrine Vigilino et Jean-Luc Barbezar signent la mise en scène.
Ce spectacle s’inscrit sous le sigle de la relève assurée avec talent par les petits nouveaux personnages que sont Mike Horn, Roger Federer, Stéphane Lambiel, Doris Leuthard et quelques autres, sous le regard attentif des vieux brisquards, fidèles parmi les fidèles, que sont les Couchepin, Leuenberger, Constantin, Brélaz, Johnny Hallyday…
Yann Lambiel met en évidence dans ses apparitions le côté comique de nos politiciens sur une deuxième lecture. Outre nos personnalités politiques, c’est tout le gratin du show biz et sportif qui y passe.
De bon gentleman, il se présente en Micheline, qui s’est confirmée avec succès chez Morisod, dans la tentative de diriger la chorale au sein du Palais Fédéral à Berne. Avec grand aisance il transforme le ton autoritaire en rêverie, entrant dans la peau de Leuenberger et ses nuages de montagnes, ses tunnels, sa nature, sans manquer La Poste et surtout en se voyant faisant une sieste.
D’entre les sept Sages, c’est pour  Pascal Couchepin que se trouve sur la scène un fauteuil. Trônant, Le Président réfléchi « On est à Bienne ? Ah oui Bienne, où c’est fait ce truc, il y a 5 ans, dont personne ne se souvient plus. Et c’est aussi là que se trouve la piscine de Manor ». « Je vais vous dire, le jour le plus émotionnant de l’année passé, c’était le 12 décembre. On lui avait dit à notre malheureux collègue : tu fait trop le malin, un de ce jours tu vas te faire virer du collège et tout à coup… Schlumpf »
Quant à Oskar Freyzinger, Yann l’interprète Hyper class et nous donne une leçon « comment bien présenter un mensonge » 
Il suffit de pas grand chose à Yann pour prendre possession d’un personnage! Un tic, une position, le veston mis autrement et c’est parti!
Daniel Brélaz aussi est de la partie. Poussif et toussotant, comme aime à l’imiter Yann Lambiel, dans un numéro de ventriloque éloquent : le syndic de Lausanne est sur le plateau.
Stéphane Lambiel a réalisé ses rêves qui sont devenus aujourd’hui les souvenirs les plus inoubliables.  
Ce patinage satirique met en scène pour le grand plaisir des spectateurs tout l’actualité brûlante de notre pays.

Eclairage

WEB 2.0 : Mission rentabilité !

Plus qu’une révolution technologique, le Web 2.0 est une mutation idéologique. Cela signifie la gratuité de nombreux services, la participation active des internautes, ainsi que la mise à disposition de nombreux nouveaux programmes.

Toute cette offre a boosté les audiences ; les sites du Web 2.0 connaissent actuellement une très forte affluence. On peut donner les exemples de You Tube avec quatre millions de visites uniques par mois, ou encore de My Space avec 100 millions de pages personnelles enregistrées.
Malgré leur très fort succès, beaucoup de ce genre de sites cherchent encore leur modèle de fonctionnement. Car si le Web 2.0 (= Internet collaboratif & communautaire) est une grande réussite sur le plan de l’inventivité et de l’audience, il doit maintenant faire face à un nouveau défi : la rentabilité. Pour la plupart des sites du Web 2.0, il devient très urgent de trouver un modèle économique, puisque vu le grand nombre de visiteurs qu’ils accueillent, ils doivent investir dans de nouveaux serveurs plus puissants et souvent très coûteux. Il convient donc de monétiser l’audience.

La première solution est de faire payer ses services (PayPal, carte bancaire + code, sms, etc.), mais cela a pour conséquence inévitable de faire baisser l’audience du site (ex: https://www.linkedin.com/) et d’aller à l’encontre de la fameuse gratuité du Web 2.0. De toute manière le système n’est que très rarement rentable. La solution la plus primée est alors la même que pour le Web 1.0 ; à savoir : la publicité. En effet, les annonceurs paient les sites pour y afficher leurs publicités (images, logos, gifts, etc.). A ce sujet, sur l’image ci-dessous, vous pouvez consulter une partie du printscreen des tarifs publicitaires de http://www.lexpress.ch/.
Une autre idée de rentabilité émerge ces derniers temps ; une réflexion affirme que sur le Web 2.0, les internautes font tout le boulot. En effet, ils nourrissent (alimentent) les sites. Alors pourquoi ne pas les laisser générer autres choses que le contenu, c’est-à-dire… du profit ! Fonctionner comme ceci paraît la solution la plus légitime pour les internautes, car en effet, les utilisateurs des sites du Web 2.0 sont ceux qui fournissent la quasi-totalité du « travail » ; ce sont en fait les vrais administrateurs (webmasters) des sites.
Dans cet ordre d’idées, des concepts ont alors émergé ces dernières années, pour permettre aux fervents internautes actifs du Web 2.0 de s’enrichir ; en effet, dans les sites de ventes notamment, les utilisateurs qui recommandent un article, reçoivent une commission générée par la vente de ce produit (ex: http://us.zlio.com/home) ! Des personnes peuvent alors commencer à vivre modestement grâce à leurs actions sur la toile.
Un autre modèle économique reste à citer, mais il devient de plus en plus utopique. Il s’agit du don d’internautes ; des sites comme Wikipédia entre autres fonctionnent sur ce modèle. En effet, ce dernier n’héberge pas de publicité et ne fait pas payer ses services. Le site a alors de plus en plus de mal à s’élargir. Notons tout de même qu’il existe encore des sites du Web 2.0 sans rentabilité ; il s’agit ceux qui fonctionnent sur le modèle du bénévolat.  
Tristan Barrabas
Pour plus d’informations sur le Web 2.0, rendez-vous sur mon blog : www.techinfocomm.blogspot.com