Commentaire

Respect de la nature

Le concept de respect désigne le sentiment de déférence éprouvé à la rencontre de valeur chez une personne, une idée. Respecter la nature, ce qui est inné, ce qui n’est pas modifié, ou le monde qui obéit aux lois physiques, revient à lui accorder une valeur qui peut être de différents types (économiques, esthétiques, moraux). On se demande alors si nous sommes capables d’attribuer à un monde qui ne relève pas directement voire pas du tout de notre action une valeur ou si, plaçant la raison comme seule source de respect, nous ne pouvons éprouver ce sentiment qu’envers nos semblables …

Notre planète va mal. Sans changement radical, en 2050, 70% de nos ressources naturelles auront disparu.
Par ses activités industrielles et par ses choix de consommation, l’Homme est à l’origine de cette future catastrophe.
Et pourtant, de notre naissance à notre mort, nous vivons dessus, elle nous nourrit et nous profitons de ses bienfaits. Nous n’avons de cesse de l’admirer et de l’explorer et pourtant, nous la connaissons si peu.

Chaque personne a un impact sur la planète. Pour protéger notre foyer – la Terre – nous devons savoir comment nous l’affectons.
L’Empreinte Ecologique nous aide à comprendre combien de ressources naturelles (terre, eau, …) sont nécessaires pour satisfaire nos besoins de consommation.

Actuellement, chaque « Terrien » a une empreinte moyenne de 2.8 hectares. Cependant, il n’y a que 2 hectares disponibles par personne et les autres espèces ont besoin de ressources elles aussi. Cela signifie que la demande humaine en ressources est supérieure à ce que la nature peut renouveler.
Pour éliminer ce déficit écologique, on peut s’appuyer sur quatre facteurs :
La consommation : en faisant des choix sur la manière dont nous voyageons, la fréquence de nos voyages, la taille de notre logement et le type de nourriture que nous consommons.
La technologie : en analysant si nous produisons nos biens et services proprement et efficacement.
La population : en regardant la taille de notre famille mondiale. S’il y a plus d’individus, il y aura moins de capacité écologique disponible par personne.
La santé de l’écosystème : en faisant des efforts pour protéger les autres espèces et pour aider les écosystèmes à supporter l’impact humain.

Les calculs de l’empreinte écologique nous montrent la nécessité de réduire notre déficit écologique mais ne nous indiquent pas la marche à suivre pour y arriver.
Quels sont les facteurs à privilégier, et comment y répondre sont des choix auxquels nous devons faire face. Les réductions individuelles d’empreinte ne sont pas négligeables et sont efficaces lorsqu’elles sont accompagnées de changements systémiques pour éliminer le déficit écologique. Cela signifie qu’il faut attaquer le déficit à tous les niveaux : des choix sur l’alimentation quotidienne jusqu’aux politiques nationales et internationales.
V.vA
Sources : Earth and Way

Eclairage

Achats compulsifs

Les achats sont nécessaires. Mais quand cela vire à l’obsession, attention. Quelques pistes pour éviter de devenir «accro» au shopping.

Aimer faire les magasins, quoi de plus naturel ?
Acheter de temps en temps quelque chose d’inutile n’est pas une maladie. Mais, si on commence à dépenser de façon irresponsable, si acheter devient un besoin incontrôlable, cela rentre alors dans la catégorie des acheteurs pathologiques.
Le 1 % de la population environ, surtout des femmes, souffrirait du syndrome des achats compulsifs.
Il convient alors de se poser des questions !

Que cachent les achats compulsifs ?
Cette dépendance au shopping cache souvent, comme toute dépendance, un mal-être profond dont nous n’avons pas conscience. Ces sentiments négatifs sont, en effet, très discrets et passent souvent inaperçus.
Dans l’optique où nous l’abordons, la surconsommation se définit essentiellement non par la quantité d’achats mais par le déséquilibre émotif associé à l’acte d’achat. Elle met donc en cause les dimensions psychologiques du geste d’acheter telles les dimensions émotives du rapport à l’argent et à la consommation.
L’acte d’acheter masque des sentiments profonds d’insécurité, d’ennui, d’insatisfaction… Ces sentiments, aussi discrets soient-ils, sont dévastateurs et prédisposent à développer une dépendance de compensation, que ce soit au shopping, à l’alcool, au jeu, à la drogue, au sexe ou à toute solution donnant l’illusion de combler le manque. En réalité, ces solutions, en procurant du plaisir, permettent d’oublier temporairement le vide ressenti, mais ne le comblent pas. Au contraire, elles ne font qu’accroître le manque profond.

Qu’est-ce qui caractérise l’acheteur pathologique ?
L’acheteur compulsif se sent hors de toute obligation comportementale. Il peut être une caricature tragique de la société de consommation. Mais il se situe en dehors de notre système de référence des objets. Il est atteint d’addiction. Il perd le contrôle dans une action non festive et solitaire. Il est la victime d’une force qui le pousse irrémédiablement quelles qu’en soient les conséquences. Celles-ci se caractérisent par un besoin continuel d’acheter, même des objets dont on n’a pas besoin, cela pouvant aller jusqu’à la ruine.

Qu’en est-il de l’achat virtuel ?
Chez certains, il traduit le refus de la situation sociale de fréquenter un magasin. Il évite tout contact avec le vendeur. Ce peut être un choix de commodité permettant un achat neutre et utilitaire. Pour d’autres, les sites Internet sont des lieux magiques dans lesquels tous les désirs peuvent se réaliser. Ils donnent une dimension planétaire aux tentations d’achat. Par la suite, les objets achetés ne servent généralement à rien et sont entreposés dans une armoire ou dans une pièce qui sert d’entrepôt. D’autre part la période des soldes et autres réductions sur le prix d’achat, obligent dans une certaine mesure les patients à acheter de façon incontrôlée.

Se soigner
Cela comprend une psychothérapie et la prescription de médicaments antidépresseurs. Il est demandé au patient de tenir un carnet d’achat où il va noter la fréquence de ces achats incontrôlés et l’envie irrépressible d’un objet, ainsi que les symptômes accompagnant l’épisode compulsif (dépression, colère, solitude, anxiété, etc.). Les professionnels demandent également au patient de se souvenir de ce qui l’a poussé à faire des achats. Un traitement comportemental et cognitif donne, quand il est bien mené, des résultats intéressants.
D’après une étude menée par des chercheurs américains, un médicament soignant la dépression permettrait de diminuer la frénésie d’achat chez les personnes souffrant de troubles d’achats compulsifs.
V.vA