Eclairage

A QUI LA FAUTE?

Inconsciemment, nous prétendons que les bêtes soient à l’hauteur de notre comportement. Rappelons-nous, que même un autre être humain, peut mal interpréter nos gestes.

Que peut penser un toutou apparemment tranquille, d’une main inconnue qui s’approche de sa tête?
Pour aborder un chien inconnu, il convient d’apporter certains comportements et, surtout, d’en éviter d’autres.
Comme il est mignon! Et le passant attendri de se pencher vers le chien, la main prête à le caresser. Nous sommes nombreux à agir ainsi, spontanément. Or, arrive que l’animal n’apprécie pas le geste et le fasse savoir: mouvement de recul, babines retroussées, poil hérissé, oreilles couchées, regard fixe, aboiement, tentative de morsure, autant de signes faciles à traduire, qui rappellent qu’aborder  un chien inconnu demande quelques précautions.

Première règle: ne jamais toucher un chien inconnu sans demander l’autorisation au préalable au maître, qui seul, connaît son caractère et ses pathologies éventuelles. Par exemple, un animal peureux ou asocial risque de sentir agressé par une main tendue; s’il a mal au dos ou aux oreilles, il peut se rebiffer; s’il est sourd, être surpris.

Règle n°2: ne jamais regarder fixement dans les yeux un chien que l’on connaît pas. Ce signe de provocation pourrait l’inciter à relever le défi et attaquer. S’il ignore et montre les dents, il faut reculer sans se retourner.

Règle n°3: ne pas courir, en effet, s’enfuir peut réveiller  l’instinct de chasseur qui sommeille en tout descendant du loup. Si vous faites du jogging et croisez un chien non tenu en laisse, il est même plus sage de reprendre le rythme de la marche, le temps de la croiser.

Règles n°4 et 5: ne jamais réveiller un chien qui dort ni le déranger lorsqu’il mange: là encore, attention aux enfants, inconscients des limites et du danger! Surpris ou privé de sa gamelle, même le plus gentil toutou peut donner un coup de dent.

Règle n°6: ne pas l’acculer dans un endroit dont il ne peut s’échapper autrement qu’en se retournant contre vous. Tout ce qui relève de la contrainte est à proscrire, même avec les chiots incapables de se défendre.
Selon le Dr. Stephan Clerk « En ce qui concerne les enfants: il faut les apprendre à respecter les animaux – ce ne sont pas des jouets !- et à modérer leur enthousiasme. Les enfants doivent comprendre que ce sont des êtres vivants, avec des humeurs.  Et, surtout ne laisser jamais un enfant seul avec un chien. »
Rien n’est acquis de droit, même  pour un adulte, d’où l’importance d’une présentation réciproque!
V.vA.

Eclairage

MARCHER, COURIR

Que l’on ait 18 ou 50 ans, pratiquer la marche rapide, ou même la course à pied pour les plus téméraires, est fortement recommandé. A condition de s’y mettre en douceur.

Plus on s’en sert, mieux on se conserve. Le corps, lorsqu’il est stimulé et exercé régulièrement, se renforce. C’est, selon le Dr. Jacques Constantino, spécialisé en rééducation et traumatologie du sport, « grâce à la pratique d’activités physiques, comme la marche ou la course à pied, que l’on peut vivre en meilleure forme plus long temps. » Pourquoi?  Parce que les sports d’endurance abaissent le rythme cardiaque au repos et en préservent la fréquence maximale. Ainsi, pour ce spécialiste, « après 50 ans, pratiquer ces activités physiques, c’est permettre le cœur d’être moins sollicité. Cela peut faire baisser la tension artérielle et exercer une action positive sur le cholestérol. » Autre avantage, marcher ou courir deux fois par semaine stimule les os, les densifie et permet de lutter contre l’ostéoporose.
Mais avant de chausser vos baskets, il est nécessaire de faire un bilan cardio-vasculaire complet et d’effectuer un test d’effort afin de prendre en compte vos éventuelles faiblesses et de connaître vos limites. Si vous souffrez de problèmes respiratoires ou du périnée, de lésions aux genoux, aux hanches, aux chevilles ou au dos, la course n’est pas recommandée.  Optez plutôt pour la marche rapide, beaucoup moins contraignante pour les articulations. Elle limite les à-coups et préserve colonne vertébrale, ligaments et tendons. Pratiquée régulièrement, elle permet d’entretenir une bonne condition physique. Et, avantage non négligeable, elle fait travailler les fibres musculaires tout en épargnant aux sportifs du dimanche les blessures courantes comme les foulures, les claquages et les tendinites.

Rien ne sert de courir…vite
Il faut partir doucement. Quand on est novice en la matière, marche ou course à pied, l’importante n’est pas la vitesse, mais la régularité! Pour la marche rapide, pas besoin de rouler des hanches et de raidir son bassin afin d’accélérer le rythme. L’essentielle, c’est de s’y mettre à son rythme et de pratiquer cette activité au moins deux fois par semaine. Techniquement, nul besoin d’une préparation spécifique. Ce qu’il faut surtout, c’est bien poser les ses talons au sol, puis dérouler son pied jusqu’à la pointe afin de faire travailler le plus de muscles possibles. La course à pied, elle, nécessite un démarrage plus progressif. On commence par dix minutes d’exercice en alternant course et marche rapide toutes les trente secondes. Le but, c’est de ne pas arriver épuisé en fin de parcours. Peu à peu, on augmente le temps (pas la cadence) et l’on passe à vingt, trente minutes d’exercice en réduisant petit à petit les phases de marche. L’idéal, c’est de pratiquer cette activité pendant 45 minutes, deux fois par semaine. Et pour s’y remettre, mieux vaut faire ses premières foulées seul pour ne pas être influencé par l’allure du voisin.
Après l’effort, le réconfort. Une fois votre marche terminée, étirez-vous bien afin d’éviter les courbatures. Pour cela, pas besoin de forcer. On étire tour à tour les mollets, les cuisses et le dos afin d’éliminer les toxines accumulées dans les muscles et pouvoir récupérer rapidement.
V.vA.