Eclairage

SOLEIL, VOTRE PEAU PEUT DIRE NON

Parfums, cosmétiques, écrans solaires, médicaments… La liste des agents susceptibles de provoquer une réaction cutanée en cas d’exposition au soleil est longue. Mieux vaut l’avoir en tête pour éviter tout problème de photosensibilisation.

En fin l’été!  Tout excité, vous avez tout prévu: le chapeau, les lunettes et la crème solaire… Du moins, c’est ce que vous croyez. Car certains substances que vous appliquez sur la peau peuvent augmenter votre sensibilité au soleil ou même ces que vous avalez  peuvent être à l’origine de d’une réaction cutanée eczéma  ou type de coup de soleil: la peau rougit, démange et se couvre de vésicules (petits boutons contenant du liquide).  De quoi vous gager le moral pendant quelques semaines.
En petite quantité, les ultraviolets émis par le soleil favorisent la fabrication de vitamine D et boostent le moral. Une exposition excessive peut cependant provoquer des dommages conséquents, comme des coups de soleil, un vieillissement prématuré de la peau, des allergies et des cancers, dans les cas les plus graves.

Substances innocentes mais nocives
Quand l’on s’expose au soleil, mieux vaut éviter de s’appliquer du parfum et certains cosmétiques. Aussi il ne faut pas utiliser aucune substance qui contient du musc, de l’essence de bergamote, des huiles essentielles de lavande, de cèdre ou des extraits de citron. Idem pour les « accélérateurs de bronzage » à base de psoralènes, les lotions capillaires à la quinine, les savons antiseptiques et même certains écrans solaires.  Côté médicaments, certains accélèrent leurs effets à l’exposition au soleil. Les traitements locaux contre l’acné, les boutons de fièvre ou du psoriasis.  Mais aussi nombreux antidépresseurs, des antihypertenseurs, de la pilule anticonceptionnelle et surtout la plupart des antibiotiques sont  déconseilles. Mieux demander l’avis de votre médecin.

Les dangers du soleil, ce sont les ultraviolets (UV).
Le rayonnement ultraviolet peut être émis par des sources naturelles, comme le soleil, ou artificielles, par exemple les lampes de bronzage. Il est totalement invisible pour l’œil humain et ne procure aucune sensation de chaleur. ?Si les dangers liés aux UVB sont connus depuis longtemps, ceux liés aux UVA le sont depuis peu. Pourtant, ils sont tous les deux dangereux, car ils pénètrent dans l’épiderme et peuvent agir sur les yeux. Les UVA sont très peu filtrés par l’atmosphère et représentent 95% des UV arrivant à la surface de la terre. Les UVB sont mieux filtrés mais leur intensité augmente au cours de la journée. Elle est encore plus importante quand on se rapproche de l’Équateur. Aussi l’herbe, la terre et l’eau réverbèrent moins de 10% du rayonnement UV alors que cette proportion peut atteindre 80% pour la neige fraîche, environ 15% pour le sable sec d’une plage et 25% pour l’écume de mer.
V.vA.

Actualité

VOIR LA VIE EN SAIN

Manger sain, bannir les produits chimiques, privilégier le commerce équitable. Voilà bien des valeurs communes à la plupart des femmes.

On ne peut que s’en réjouir, l’écologie a commencée à faire son chemin dans nos sociétés d’hyperconsommation. Elle a enfin  imprégnée sensiblement nos modes de vie. Plus question d’user sans vergogne des ressources de la planète sans se soucier des générations futures ou de la santé de notre progéniture. La prise de conscience, bien que tardive, est générale. Ce sont les femmes qui prennent la relève en gardiennes d’une politique écologique durable.  La cause semble entendue: l’écologie est l’avenir de l’homme.
Par un effet pervers, l’écologiquement correct est en effet en train de renvoyer insidieusement les mères de famille dans leurs foyers, en les incitants à renouer avec des pratiques que leurs ancêtres furent en leur temps ravies d’abandonner. Car, pour respecter les commandements de la green attitude – de l’accouchement à domicile à l’obligation d’allaiter en passant par le bannissement des lingettes ou le retour aux couches lavables. On pourrait dire que la femme qui élève des enfants se condamne à l’assignation à résidence.  De moins pour une période de 3 à 4 ans. Et malheur à celle qui résiste à la pression: elle est immédiatement rangée dans le camp de l’indignité. La bonne mère, celle qui se soucie du bien-être de ses enfants et de l’avenir de la planète, doit se plier sans moufter aux diktats de la «tyrannie verte». Mais ne serait-il une nouvelle expérience passionnante?
Le fait du retour aux sources pourrait s’avérer moins stressant et plus serein. La nouvelle femme au foyer est typiquement une femme bien éduquée qui abandonne sa carrière – temporairement ou définitivement – pour être une mère à plein temps.
La nouveauté, c’est qu’il s’agit désormais d’un choix conscient et non plus dicté par la tradition. En effet, le retour de la femme au foyer, c’est tendance.
Les ouvrages vantant les mérites de la mère aux fourneaux fleurissent depuis quelques années déjà. Les femmes universitaires se laissent séduire par l’appel du «home sweet home». Qu’ont-elles fait de leur bachelor, master et autre doctorat?
Pas facile de passer au travers, tant les discours alarmistes relayés par les médias poussent en ce sens:
Elles font baisser les salaires des femmes
Elles coutent pendant leurs études à l’alma mater ou équivalent,  9000 francs (droit) à 40 000 francs (médecine)
Elles prennent des grands risque qu’après la société doit réparer…
Mais rien ne les arrête, une fois qu’elles ont pris cette décision, elles peuvent envisager l’avenir différemment en organisant leur propre temps, sans avoir la pression de devoir négocier avec des collègues ou avec un chef. Cela compense quelque part la perte d’un salaire mensuel.
V.vA.