Cirque

Le cirque Knie en visite à Neuchâtel

Des caravanes, des animaux, des clowns qui se maquillent et une forte odeur de pop corn : Pas de doute, le cirque est bel et bien arrivé à Neuchâtel !

Du 29 juin au 2 juillet 2010, les spectateurs neuchâtelois ont eu le privilège d’accueillir à nouveau le cirque Knie sur la place du port. Majestueuse et illuminée, il était impossible de louper l’immense tente rouge et blanche trônant fièrement au centre de Neuchâtel. Ayant pour titre « Fascination », le nouveau spectacle a époustouflé les spectateurs présents et a tenu toutes ses promesses.

La dynastique Knie, crée en 1803 par Frédéric Knie, n’a cessé de faire rêver petits et grands depuis 200 ans. Le cirque National suisse, comme chaque année, effectue sa tournée annuelle dans plusieurs grandes villes de Suisse (Genève, Yverdon, Zurich…) de mars à novembre. Cette année, le personnage crée par Joseph Gorgoni, Marie-Thèrère Porchet, est la tête d’affiche de cette édition. En effet, elle accompagne le cirque durant toute la tournée et fait donc le spectacle en trois langues !

Avec pour artistes deux sœurs faisant du main-à-main, une contorsionniste, plusieurs dresseurs de chevaux, de chats et d’éléphants, deux clowns italiens et bien d’autres encore ; le cirque étonne et fascine.
Par exemple, le numéro des funambules a donné des sueurs froides à tout le chapiteau : Les Freddy Nock, dansant et sautant sur un câble à plus de 5 mètres du sol, méritent la médaille du courage. Outre les traditionnels chevaux et éléphants, on a pu voir cette année des dromadaires, des zèbres, des lamas et des buffles dans un numéro de dressage exotique. À noter aussi le dressage de chats angora par le russe Vlad Olandar qui fut tout simplement étonnant ! Dans un tout autre genre, la troupe chinoise de Tianjin, composée de huit hommes agiles, a fait tournoyer des récipients à eau en argile au-dessus de leur tête. Souplesse, agilité et précision étaient au rendez-vous.
Côté humour, Marie-Thèrèse Porchet, très en forme et ravie de retrouver son public, a donné un cours de géographie suisse hilarant au public qui a ri  à gorge déployée durant toutes ses interventions. Elle s’est même initiée au cirque avec une cascade à cheval des plus comiques. À ses côtés, deux clowns italiens, les Fumagalli, deux frères à l’accent chantant qui ont ravi petits et grands avec leur combat de boxe fictif et leurs disputes. Du côté de la famille Knie, on pourra noter la présence exceptionnelle du petit Rui Knie, 4 ans, sur scène avec ses parents pour le numéro des éléphants. La relève semble déjà assurée !
M.M.

Reportage

Le SlowUp, une nouvelle mode écologique

Le slowUp fait de plus en plus d’adeptes. Nombreuses sont les personnes qui chaussent leurs rollers ou enfourchent leurs vélos pour parcourir les circuits aménagés pour l’occasion.

Le SlowUp, c’est tout d’abord un concept original et convivial. Ce dernier invite les participants à prendre leurs vélos, rollers et autres engins non motorisés pour une balade dans un circuit d’environ 30 km et interdit à la circulation routière. Cette manifestation poursuit un objectif bien précis, à savoir la promotion de la mobilité douce. La protection de l’environnement est un sujet phare depuis quelques années. Les innovations pour contribuer à la sauvegarde de notre planète ne manquent d’ailleurs pas, que cela passe par la voiture électrique ou encore l’ampoule à basse consommation. Le SlowUp s’inscrit donc tout naturellement dans la continuité de la lutte environnementale.

Le tout premier SlowUp a été organisé en an 2000 autour du lac de Morat, dans le cadre du projet « Human Powered Mobility », association œuvrant au développement de la « locomotion par la force musculaire » autrement dit la mobilité douce. Depuis cette date, le concept n’a cessé de se développer. Aujourd’hui, ce ne sont pas moins de 17 SlowUp différents qui sont organisés durant l’été. Ces derniers sont  mis en place un peu partout en Suisse et offre ainsi une large gamme de paysages aux participants, qui viennent parfois de loin pour assister à ces manifestations. 400’000 personnes en moyenne prennent part à l’un des circuits aménagés.

Les slowUp sont d’autant plus intéressants que les organisateurs travaillent d’arrache pied pour les rendre attractifs. Tout au long du parcours, les participants trouveront des stands offrant boissons et nourriture ainsi que de nombreuses animations. Que l’on vienne pour boire un verre entre amis ou pour faire de l’exercice, chacun  y trouve son compte. Petits et grands accourent ainsi pour passer un moment agréable en plein air, en espérant que le beau temps soit de la partie.

Les avis sur le sujet sont en grande majorité positifs. Les participants apprécient tout particulièrement de pouvoir se balader en toute tranquillité sans être  incommodé par les véhicules à moteur. L’aspect convivial est également fréquemment invoqué. Les nombreux stands installés le long du parcours permettent en effet de partager un moment de détente avec d’autres promeneurs rencontrés en chemin. Quelques remarques sont cependant à prendre en compte, dont notamment le mécontentement des conducteurs qui  se voient dans l’obligation d’emprunter un itinéraire différent, qui parfois peut être plus long.

L’avenir du SlowUp semble ainsi avoir encore de beaux jours devant lui, et ce malgré les quelques désagréments inévitables. Pour le plus grand plaisir des sportifs aguerris et des promeneurs du dimanche.
Cathy Burki