Édito

Femme, où vas-tu ?

Viviana von Allmen
Depuis des siècles les femmes se battent pour avoir leur place dans la société : droit de vote, droit d’ouvrir un compte sans l’autorisation de son mari, droit de travailler, de choisir le moment de sa grossesse, droit à l’éducation, de participer à l’organisation de la société, etc., même si les féministes ont pour image des femmes extrémistes et haïssant le mâle, il faut dire qu’elles ont quand même fait avancer les choses.
1789 – France : 5 octobre 1789 Marche des femmes de Paris à Versailles
1860 – Royaume-Uni : les suffragettes britanniques mènent un combat d’envergure pour
obtenir le droit de vote.
1864 – Belgique : ouverture par Isabelle Gatti de Gamond  de son Cours d’Éducation  pour les jeunes filles
1865 – 1870 – Suisse : les universités suisses de Zurich, puis de Berne sont les premières à
s’ouvrir aux femmes. Des filles viennent de toute l’Europe pour y étudier.
1900 – Égypte : les filles accèdent à l’école secondaire.
1902 – Australie : les Australiennes peuvent désormais voter.
1903 – France : Marie Curie reçoit le prix Nobel de physique pour la découverte de la radioactivité. C’est le premier prix Nobel (créé en 1900) décerné à une femme.
1906 – Finlande : les Finlandaises obtiennent le droit de vote et d’éligibilité.
1909 – Grande manifestation à Paris pour le droit de vote des femmes.
1920 – États-Unis : Droit de vote à l’échelon fédéral, pour les femmes.
1948 – ONU : La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme reconnait la pleine égalité entre hommes et femmes.
1960 – Italie : Loi sur l’égalité des salaires entre les hommes et les femmes
1971 – Suisse : Les Suissesses peuvent désormais voter au niveau fédéral
1979 – France : 50000 femmes manifestent à Paris pour obtenir le droit à l’avortement.
1981 – Suisse : L’égalité entre hommes et femmes est inscrite dans la constitution.
2000 – International : Marche mondiale des Femmes contre la pauvreté et la violence faite aux femmes
Tous ces résultats font du vécu des femmes des expériences douloureuses par rapport à celle des hommes.

Aujourd’hui, chaque lutte, chaque mouvement, chaque grève, semble redécouvrir des frustrations. Le problème de la prise de parole, du partage des tâches, du rapport à la vie privée, et de la prise en compte de la spécificité de la situation des femmes…
À quand une continuité de cette histoire, politique et historique? Que font les révolutionnaires? La société sans classe de genre n’est pas pour demain, le combat contre le patriarcat doit donc se
construire dans la durée. Les explications sont nombreuses…
Mais, après ces luttes, qu’ont-elles gagné ?
Sur le  plan social, économique et politique on retrouve aujourd’hui des femmes hautement qualifiées, actives et autonomes. 80% d’entre elles travaillent, mais les inégalités salariales
demeurent, une femme peut gagner jusqu’à 30% de moins qu’un homme sur le même poste.
Il faut noter que l’entrée des femmes sur le marché du travail a entraîné un nouveau partage des tâches domestiques (particulièrement lorsque la femmes et l’homme travaillent en contre-équipe) mais n’a pas entraîné une remise en question de l’attribution des rôles traditionnels spécifiques aux hommes et spécifiques aux femmes ce qui nous permet de dire que dans la plupart des cas
les hommes « aident » leur femme mais sans prendre en charge la gestion quotidienne des responsabilités domestiques, familiales et conjugales.
Malgré l’émancipation formidable des femmes, elles subissent donc une double exploitation: dans leur travail domestique qui n’est pas rémunéré et qui est donc dévalorisé et dans leur travail salarié puisque leur salaire est toujours considéré comme un salaire d’appoint.
Le combat des femmes n’est donc toujours pas arrivé à son terme.
Mais, alors, Femme, où vas-tu ?

Eclairage

Virtuellement sans risque :

Et cet ordinateur portable, il est toujours trop lent ! La névrose commence lorsque les yeux voient l’écran  »spamé » par des erreurs et que le pied tape un rythme régulier sur le sol. Trop de fenêtres qui s’ouvrent en même temps et font planter le système. Le navigateur qui « lag » au meilleurs moment du film. Pouh! La tension monte ! L’envie de défoncer l’écran est extrêmement présente mais…mais c’est impossible ! Car je ne pourrais même plus regarder ma série préférée.
Franchement, déjà que le téléchargement illégal est répandu, il pourrait quand même y avoir plus de laissé-aller sur internet, non ? Sérieux ! Ce n’est pas possible, au moment où le film devenait passionnant ! Les veinules qui éclatent dans les yeux ! L’air d’un psychopathe ou le syndrome du  »geek ». Cet espèce d’énergumène qui va aux toilettes avec un disque dur au minimum, une tour au maximum, parfois un modem, qui connaît tout sur tout et qui dort même avec son ordinateur.
Peu importe, je l’aime trop pour le lancer par la fenêtre et surtout il a coûté trop cher. Autrement je l’aurais déjà jeté depuis le balcon juste pour me calmer. Peut-être même viser la tête de quelqu’un juste pour le geste. Malgré tout on est bien d’accord que c’est incroyable les moments où il plante!? Normalement tout cela devrait être interdit par les fabricants, ou alors il devrait y avoir un  »antiplantage », c’est la moindre des choses. Ce n’est certainement pas compliqué à programmer si l’on s’inspire des antivirus. Et puis il y en a jamais de ces virus. Ce sont des mensonges. D’accord parfois lorsqu’on télécharge un film on tombe sur une mauvaise surprise. Au lieu d’avoir Kevin Costner qui murmure à l’oreille des chevaux on a un fichier qui, à l’ouverture, s’appelle « Cock into a horse hear ». Ce sont les aléas d’internet ma foi.
Mais quand même, s’arrêter,  »buger » à ce moment-là tu n’as pas idée! Toute la journée tu fais du remplissage intellectuel et il fonctionne à merveille ! Mais quand il est question de prendre du plaisir alors là, alors là le bijou décide de lâcher ! Franchement on pourrait croire que la connexion ne veut pas offrir du plaisir mais seulement servir de support pour les études. Les Universités engagent probablement des pirates pour surveiller leurs élèves. Et si c’était vrai. Oh là ! la paranoïa et l’agressivité à force de fixer le clavier devient quand même inquiétante.
C’est quand même bien internet. On peut trouver vraiment des choses intéressantes comme un jeu où l’on choisi l’attaque de notre personnage et il se fait tout de même tuer par l’adversaire. Ou encore, un site qui récupère toutes les sottises d’un réseau social. Mais aussi, occasionnellement, quelques vidéos où l’on voit par exemple des jeunes gens vouloir courir sur l’eau ou un joueur qui fait le poisson pour célébrer son but, avec toute l’équipe qui participe à son effort. C’est de la vraie solidarité. C’est ludique internet. Et puis l’ordinateur durant les cours est vraiment une bonne chose. Si le professeur parle d’un concept inconnu alors il y a qu’à le chercher sur la toile entre un résumé de match de Basket et le dernier  »buzz ». Tout le monde le dit : internet n’a que des avantages c’est bien connu !
Et le meilleur c’est qu’on ne risque pas d’y passer trop de temps puisqu’une journée ne dépasse pas 24 heures. Un autre point fort c’est que l’addiction ne peut pas être malsaine, quoique, tuer plein de trolls à longueur de nuit peut éventuellement peser sur la fatigue. Mais on est jeune alors on se permet en plus de jouer au poker en ligne. Non vraiment, internet ne peut pas être addictif puisque la connexion sans fil n’est pas encore disponible partout. Et puis ça ne risque pas de rendre stupide car les ondes wi-fi ne sont en aucun cas dommageables pour les neurones, la santé, le corps. C’est bien connu ! Elles apportent de la nourriture saine pour l’intellect ! Beaucoup de recherches le prouvent d’ores et déjà, pas de suite sur la santé de l’humain, vivement les prochaines preuves de l’innocence du web. C’est vraiment bien internet !
AW