Eclairage

L’Europe va mal

 

Après la crise financière qui a secoué le monde entier de 2007 à 2010, voilà l’Union Européenne une fois de plus touchée par une crise. Elle s’appelle « La Crise de la zone euro ».

La crise s’explique par le non respect de certains pays membre de l’Union Européenne comme l’Irlande, l’Espagne, le Portugal et la Grèce, d’un accord sur le déficit public annuel et la dette publique.

L’accord exige des 27 Etats un déficit public annuel inférieur à 3% du PIB et une dette publique inférieure à 60% du PIB. Hélas, en 2010, avec un déficit public supérieur à 3% pour l’Irlande (31,3%), la Grèce (10,6%), le Portugal (9,8%) et l’Espagne (9,3%) et une dette publique supérieure à 60% du PIB pour la Grèce (144,9%), l’Irlande (94,9%), le Portugal (93,3%) et l’Espagne (61,0%) il est bien visible que cette crise de la dette est très sérieuse. Surtout avec la baisse de l’activité économique de la zone euro et la montée du taux d’intérêt.

L’hémorragie qui touchait l’Espagne, le Portugal et l’Irlande s’étant légèrement estompée grâce à la mise en place de plans d’austérité et à l’aide apporté par l’UE, le Fond Monétaire International (FMI) et la Banque Centrale Européenne (BCE), tous les moyens sont maintenant mis en œuvres pour sauver la Grèce. Bien qu’elle ait aussi mise en place plusieurs plans d’austérité et reçu 110 milliards d’euros, versé sur plusieurs périodes, de la part de l’union Européenne, la Grèce, première a avoir été touché par la crise de la dette, est au bord de la faillite si une autre aide ne lui est accordée.

Aujourd’hui, le montant d’aide supplémentaire destiné à sauver la Grèce est estimé à 159 milliards d’euros, financé à hauteur de 50 milliards d’euros par le secteur privé et 109 milliards d’euros par l’UE. Le montant versé par l’UE pouvant toujours changer, seule la source semble certaine. L’argent viendra du Fond Européen de Stabilisation financière (FESF) créé le 7 juin 2010 pour venir en aide au pays en crise. Ce dernier est doté d’un capital de 750 milliards d’euros, 550 ayant été levé par l’UE et 250 par le FMI.

Suite au sommet du Conseil de l’Europe qui a eu lieu le 23 octobre, aucun accord sur les 109 milliards d’euros n’a été confirmé, mais les discussions portant sur deux éléments qui rendraient efficace l’aide accordé par l’UE et sauveraient à long terme la Grèce, semble être sur la bonne voie.

Le premier élément en discussion est la décote de la dette grecque par les créanciers privés, principalement les banques françaises et allemandes comme cela avait été convenu au 21 juillet 2011. Cependant, le montant d’avoirs à effacer reste problématique avec les institutions bancaires qui proposent 40% et l’Europe plus de 50% à 60% selon les sources proches des négociations. Ce qui est sûr, c’est que la décote de 21% des obligations grecques prévue le 21 Juillet n’est plus d’actualité.

Le deuxième élément en discussion est la recapitalisation des banques. Afin de limiter les conséquences de la perte des investisseurs et éviter une propagation de la crise vers le reste des pays de la zone euro. Cette recapitalisation des banques européennes est envisagée mais les chiffres exacts restent flous. L’estimation qui est faite aujourd’hui est de 107 à 108 milliards d’euros. Selon plusieurs sources, l’UE exigera au préalable que les banques essayent de renflouer les fonds eux-mêmes avant de faire recours à l’aide de leurs gouvernements nationaux et en dernier ressort celle du FESF.

Avec une mise en œuvre réussie de ses mécanismes pour sauver la Grèce, l’Europe montrerait son unité et efficacité face à cette crise qui a fait couler beaucoup d’encre et de sangs dans plusieurs Etats européens. De plus, cela rassurerait les marchés boursiers et provoquerait une baisse des taux d’intérêt qui serait salutaire pour l’économie européens.

Une contamination de la crise vers d’autres Etats européens tel que l’Italie avec sa dette publique supérieure à 60% de son PIB serait alors évitée de justesse. Il est clair que la solution à cette crise semble venir à temps, surtout avec la pression exercée par les Etats Unis, les agences de notations et les manifestations dans les pays dont les plans d’austérité sont mis en œuvre.

A.C

Interview

Ma première fois

 

Aria, 21 ans : C’était avec mon premier copain, je venais à peine d’avoir 16 ans. C’était la première fois pour nous deux. Nous étions chez lui pendant que ses parents n’étaient pas là… Nous avons commencé par regarder un film mais nous ne sommes jamais arrivés à la fin (rires). Honnêtement, ce n’était pas transcendant mais je suis contente que ma première expérience ait été avec une personne pour qui j’avais des sentiments. En discutant avec d’autres personnes par la suite, je me suis rendue compte que c’était important.

Gaëtan, 21 ans : 31 décembre et toujours puceau… Je m’étais fait à l’idée que j’allais devenir un homme cette année là et à ce moment-là, c’était raté ! Aux cris de la nouvelle année, j’ai senti monter en moi un sentiment de victoire, sûrement parce que je tenais la main à une fille… Et pas n’importe laquelle ! La suite s’est passée dans son lit. J’étais stressé, apeuré, milles choses sont passées dans ma tête. J’avais peur d’essuyer un échec… Mais avec un tour de passe-passe j’ai inversé la situation (rires). Ce n’était de loin pas l’expérience sexuelle la plus glorieuse de ma vie, pour ne pas dire lamentable, mais je suis devenu un homme cette nuit là.

Nathalie, 20 ans : Ma première fois était sans doute la pire de ma vie. C’était avec le cousin de mon meilleur ami qui était venu passer ses vacances en Suisse. On a fait l’amour dans la chambre de la petite sœur, j’ai honte (rires). J’ai eu tellement mal que j’ai cru que j’allais mourir de douleur ! Il me demandait si ça allait… Pour ne pas dire non, j’ai dû trouver une solution : je lui ai demandé si ça ne le dérangeait pas qu’on arrête parce qu’il était tard, que j’étais fatiguée et que je travaillais le lendemain. Le pauvre, je me demande encore comment j’ai pu faire ça. J’avais tellement mal et lui ne savait pas qu’il était mon premier. La culpabilité m’a un peu rongée mais il partait le lendemain. Je l’ai revu 2 ans plus tard avec un peu de gêne mais sans plus.

Julien, 21 ans : J’avais 15 ans. Ca peut paraître un peu démodé ou fleur bleue mais j’avais voulu me réserver pour une personne particulière. J’ai attendu d’être avec une fille que j’aimais. Le moment venu j’étais stressé. J’avais réfléchi à ce que je voulais faire la première fois, j’avais  imaginé une sorte de plan qui n’était pas si facile à mettre en pratique (rires). C’était notre première fois à tous les deux. Je trouve que d’un point de vue sentimental ça a été très beau, je ne regrette absolument pas comment ça s’est passé. On en garde, tous le deux, un bon souvenir même si c’était nul d’un point de vue sexuel.

Sarah, 22 ans : Ma première fois ? Ce n’était de loin pas la meilleure de ma vie… J’avais l’étincelle, c’était mon premier amour. Je m’étais éprise d’un italien qui avait 5 ans de plus que moi. Ce fut bref et douloureux, pas le meilleur souvenir que je garde de notre relation (rires).

Samantha, 23 ans : J’avais 17 ans. C’était ma première relation sérieuse. Sur le coup je croyais que j’étais amoureuse. Un soir, après être allé boire un verre, il m’a invité à dormir chez lui. Ce n’était donc pas prévu. Mais en allant chez lui je savais ce qui allait se passer et j’étais prête. En arrivant il a mis de la musique. On a commencé à s’embrasser et petit à petit les choses se sont faites. Je n’ai pas eu trop mal, j’ai trouvé ça drôle en fait ! Je me souviens que je trouvais que c’était long, j’ai regardé la montre pendant l’acte (rires).

Propos recueillis par Melissa Rappazzo