Enquête

Être fit mais, à quel prix ?

C’est dans les années 80 que commence la fièvre de rester en forme coûte que coûte.
Dés lors les centres de fitness ont poussés comme des champignons et chacun   a crée des produits et services innovants pour développer l’envie et le plaisir de la pratique du fitness. Dans cette optique, nous avons lancé une enquête pour mesurer le rapport entre prix et prestations.
Mais avant toute chose, il faut se poser la bonne question : Qu’attendez-vous du centre de fitness ?

Streching ?
Pratiqué dans le calme, il permet de se détendre en utilisant une respiration lente en augmentant la souplesse du corps. Le stretching est un bon complément pour les activités plus toniques, il s’adresse à tous.
Aérobic ?
Constituée par des cours collectifs dansés avec des mouvements de gymnastique pratiqués sur des rythmes rapides, l’aérobic permet d’éliminer les surcharges pondérales et de se tonifier tout en s’amusant. Sculpter sa silhouette de façon ludique est le gros avantage de l’aérobic.
Step ?
Le step est un cours collectif en musique et se pratique sur une plate-forme surélevée. Le step associe le travail d’endurance musculaire des membres inférieurs au développement du système cardiorespiratoire. Il en résulte une tonification des jambes et une nette amélioration de votre condition physique. Il développe votre coordination et votre sens de l’équilibre.
Musculation ?
L’objectif de la musculation est de développer la masse musculaire. La musculation se pratique avec du matériel et des appareils spécifiques. Ses avantages sont essentiellement l’amélioration harmonieuse de l’esthétique corporelle.
Gymnastique douce ?
Cette activité se pratique en cours collectifs et propose des exercices de faible intensité.
La gymnastique douce utilise une méthode progressive afin d’améliorer la motricité et la souplesse. Elle s’adresse aux personnes sédentaires et aux seniors.
Dans 80% des salles, l’offre des services est assez performante. Mais seulement dans 30% des centres les conseils des entraîneurs sont en mesure de coller avec votre aptitude physique. Alors avant de vous engager définitivement, pour que cette activité vous donne de la satisfaction, allez tester plusieurs établissements.
En général la plupart des centres vous offre une voire deux séances d’essai. Dans 45% des salles vous avez la possibilité d’aller au sauna, hammams, jacuzzis et 10% ont aussi une piscine. En dehors de votre mise en forme, 30% des centres possèdent un espace  où vos enfants pourront être gardés ce qui n’est pas non plus négligeable.
Sur la base d’abonnements annuels  pour différents budgets, voici les résultats de 8 centres visités
Flower Power Fitness à Bienne
Abonnement :1’420 francs par an
Prestations :salle de musculation et cours collectifs (grand choix)
Détente :sauna, salle de relax
Contrat : reconduction tacite
Garderie : oui
Cts à Bienne
Abonnement : 1200 frncs par an
Prestations : salle de musculation, cours collectifs et piscine
Détente : sauna
Contrat : reconduction tacite
Garderie : oui
Sana Center à Bienne
Abonnement : 1090 francs par an
Prestations :  salle de musculation
Détente : sale de détente
Contrat :reconduction tacite
Garderie : non
Fitness Le Mouve à La chaux de Fonds
Abonnement :900 francs par an
Prestations : salle de musculation et cours collectifs
Détente :sauna
Contrat : reconduction tacite
Garderie : oui
Espace équilibre à La chaux de Fonds
Abonnement :810 francs
Prestations : salle de musculation et cours collectifs
Détente : pas encore
Contrat : reconduction tacite
Garderie : non
physic-club à La chaux de Fonds
Abonnement :810 francs
Prestations : salle de musculation, cours collectifs sauna et piscine : 95 francs par mois
Détente : à payement
Contrat : reconduction tacite
Garderie : limitée
Atomic Fitness à Moutier
Abonnement : 780 francs
Prestations :  salle de musculation
Détente : petite salle
Contrat : reconduction tacite
Garderie : non
Start Fitness à  Boudry
Abonnement :780 francs
Prestations : salle de musculation, plate-forme vibrante, cours individuels
Détente : sauna
Contrat. : à renouveler
Garderie : non
Après ces résultats… connaissez-vous la  piste Vita de Suisse ? Tous en forme.
V.vA.
Football

Londres, une ville qui transpire le football

Londres c’est le Big Ben, Tower Bridge, le Buckingham Palace et autres monuments rivalisant d’originalité architecturale. Mais Londres c’est aussi sa culture du foot, ses stades hors du commun et sa ferveur populaire pour le ballon rond. On en discute partout : dans les cafés, au boulot, dans le métro. Qu’importe le moment ou l’endroit, on est toujours ravi d’échanger quelques mots sur les derniers potins de son équipe préférée ou de chambrer celle de son interlocuteur. Car tout bon Londonien a « son équipe » qu’il supporte inconditionnellement comme un politicien défend becs et ongles son parti. En Angleterre, le football prend effectivement une toute autre signification que dans notre pays. La non-qualification de la sélection nationale pour l’Euro 2008 a été vécue comme un drame national de l’autre côté de la Manche. Londres incarne parfaitement cette effervescence typiquement « british » pour le sport planétaire le plus populaire.
Tout d’abord, il faut savoir que le FC London n’existe pas. Ou plutôt si, mais décliné en quatorze « produits dérivés ». La capitale anglaise compte, en effet, pas moins de quatorze clubs de football professionnels. Un record qui lui confère naturellement le titre honorifique de capitale européenne du football. Parmi ces quatorze formations, cinq ont évolué en Première League1 la saison passée. Chacune de ces équipes a une histoire particulière et des origines sociales distinctes.
Ainsi Arsenal, le plus titré des club londoniens (13 championnats, 10 coupes), fut fondé par des ouvriers d’une manufacture d’arme du Nord de la ville. L’équipe entraînée par le Français Arsène Wenger est réputée pour être un club cosmopolite. La saison passée, le contingent des Gunners ne comptait que trois joueurs anglais sur vingt-huit !
Chelsea, deuxième membre du « Big Four »2, renvoie l’image d’un club huppé et fortuné. Son rachat en 2003 par le milliardaire russe Roman Abramovitch n’a fait que renforcer l’image d’une équipe construite à coup de millions.
A défaut d’un riche mécène, Tottenham Hotspur a pu compter sur l’apport financier de la communauté israélite de Grande-Bretagne pour gagner les sommets. A Londres, on disait d’ailleurs que c’était «  le club des juifs ».
Fulham, le plus ancien club londonien, est également une des premières équipes à être passée sous le joug d’un investisseur étranger, l’homme d’affaire égyptien Mohamed Al-Fayed.
Reste enfin West Ham, le mauvais élève qui s’est fait reléguer au terme de la saison écoulée. Reconnu pour révéler de nombreux talents, les Hammers étaient en proie à des difficultés financières. Le club de l’East London est remplacé dans l’élite par Queen Park Rangers : un club… londonien.
Les derbys londonien qui font rage tout au long de la saison témoignent de la farouche rivalité entre ces clubs. Le North London Derby met au prise Arsenal et Tottenham Hotspur, les deux équipes du nord de la ville. La rivalité est née à cause de la proximité géographique de leur stade respectif. On retrouve la même situation à l’ouest de Londres où les deux quartiers de Chelsea et Fulham sont voisins. Il s’agit, vous l’aurez deviné, du West London Derby. Quant au duel opposant West Ham à Chelsea, il symbolise la lutte des classes entre les « Cockneys » de l’East London, représentants emblématiques de la classe ouvrière, et le quartier bourgeois de l’ouest.
En Angleterre, les rivalités dépassent malheureusement le simple cadre sportif. Même si le phénomène est en net recul depuis le drame du Heysel3, le hooliganisme sévit encore dans la perfide Albion. La rivalité ancestrale qui oppose West Ham à Milwall (D2) en fait un des derbys les plus sanglants d’Europe. La relégation des Hammers en deuxième division, posera un casse-tête (insoluble ?) à la police anglaise pour tenter de contenir la haine que se vouent deux des plus grandes firmes de hooligans.
Au-delà de cet aspect noircissant l’image de ce sport fabuleux, le football reste profondément ancré dans la culture britannique. C’est pourquoi, si votre chemin vous mène un jour ou l’autre du côté de Londres, n’hésitez pas à visiter un des nombreux stades qui fleurissent aux abords du centre ville et captez l’atmosphère toute « british » qui s’en dégage. Du charmant Craven Cottage bordant la Tamise à l’Emirates Stadium dernier cri, en passant par l’avant-gardiste Stamford Bridge et le chef d’œuvre architecturale qu’est Wembley, ce tour des stades vous permettra de découvrir une autre facette de Londres, bien loin des « ultra-touristiques » Big Ben, Tower Bridge et autres Buckingham Palace.
R.C.
1 La plus haute ligue d’Angleterre. L’équivalent de notre Super League.
2 Appellation anglaise désignant les quatre clubs les plus prestigieux du championnat (Manchester United, Arsenal, Chelsea et Liverpool).
3 Effondrement d’une partie du stade à Bruxelle durant la finale de Coupe d’Europe des clubs champions en 1985. Ce drame, qui fit 39 morts et plus de 600 blessés, fut imputé au hooliganisme.