Musique

MAJOR TOWN, un véritable site promoteur de la scène suisse

 

Certains d’entre nous connaissent probablement le site français My Major Company. C’est grâce à ce dernier que des artistes tels que Grégoire et Joyce Jonathan ont pu émerger et sortir un disque. Le principe est simple : n’importe quel internaute peut miser la somme qu’il veut sur un ou des artistes de son choix. Une fois une certaine somme réunie, celle-ci permettra à l’artiste de produire son album.

MAJOR TOWN marche sur le même principe, mais dans notre pays. Depuis 6 mois, ce site suisse promeut les artistes de tous les cantons en leur fournissant une plateforme où les internautes peuvent miser dessus. Ceux-ci sont appelés « producteurs ». Ils peuvent « acheter des parts » sur le site, ce qui équivaut à 10CHF chacune d’elles. Ils peuvent ensuite miser sur les artistes de leur choix avec celles-ci. Un producteur a la possibilité de retirer sa mise, ce qui encourage l’artiste à se promouvoir et à se faire connaître afin de récolter plus facilement des fonds. De plus, les producteurs sont continuellement informés des avancées des artistes sur lesquels ils ont misé.

Plus que l’éventuel financement du premier album d’un artiste,  le producteur peut gagner plus de 40% des retours sur son investissement. Il peut toucher un revenu sur les concerts, la vente de disque, le merchandising… En effet, « en contrepartie de sa contribution au développement de l’artiste, MAJOR TOWN versera au Producteur au pro rata des Parts d’un Artiste qu’il détient, un pourcentage des recettes nettes (…) au titre du premier Album ou du premier Single de l’Artiste. »

Tout comme sur le site français, on peut voir une barre en pourcentage montrant l’évolution des investissements sur les artistes en page principale. Par exemple, le groupe Day Off est à 14,6% des 50’000CHF nécessaire, soit 7300CHF. En effet, le budget pour financer un album 12 titres s’élève à ce prix. Il est cependant aussi possible de financer un single, ce qui revient à 20’000CHF.

Tout comme les producteurs, n’importe qui peut s’inscrire en tant qu’artiste. Il suffit de faire un compte gratuit. Une fois celui-ci crée, il est possible d’ajouter des morceaux ou des photos, mais aussi de créer des événements, afin d’avertir les potentiels producteurs d’un concert à venir.

Le but de MAJOR TOWN étant véritablement de promouvoir la scène suisse, la société possède un studio d’enregistrement. Celui-ci est mis à disposition des artistes qui n’arriveraient pas à finir leur album à temps ou qui ont un budget trop serré par exemple.

De plus, MAJOR TOWN va lancer une plateforme très novatrice ce mois de novembre. Celle-ci sera une mise en scène 3D d’une grande ville. On pourra y naviguer entre les buildings et voir sur ceux-ci des concerts des artistes financés sur le site. Les groupes seront filmés sur un fond vert avant d’être projetés sur des scènes virtuelles situées sur les toits des gratte-ciel.

A.D.A

Pour plus d’informations : http://www.majortown.ch

Eclairage

La métamorphose : une médecine qui vous veut du bien

« Vivre le moment présent »

« Vivre le moment présent, intensément. Être en phase avec soi-même ». C’est la définition de la métamorphose pour Mme de Waal. Praticienne depuis 6 ans, elle a suivi une formation à l’École de métamorphose de Violette Prod’hom. Cette méthode de soins, créé dans les années 60 à partir de la réflexologie, s’est développée petit à petit en Suisse, jusqu’à la création d’une école de formation.

« La métamorphose permet d’être dans le ressenti »

Médecine douce prise en charge par certaines assurances complémentaires, la métamorphose se base sur l’idée que « nous ne sommes pas juste de la matière physique ». Son but premier est de nous reconnecter à celui que nous sommes en essence et à se sentir mieux : « On recherche un mieux-être pour les patients. Ma meilleure satisfaction (…) c’est de les voir tout sourire à la séance suivante » témoigne Mme de Waal.

Concrètement, cette technique s’appuie sur la pratique de massages doux, en touchant ou à distance,  sur les pieds, les mains et la tête. Mais si le massage est fait par le praticien, le travail est, lui, du ressort du patient : «Nous sommes un catalyseur : on va déclencher un travail que le patient lui-même va faire ». Le massage métamorphique propose donc de relâcher des blocages pris dans le temps, de s’affranchir de son passé : « On mentalise trop sa vie, on réfléchit, on cherche à savoir si l’on agit bien ou mal. On se prend la tête et s’embrouille les idées. La métamorphose permet d’être dans le ressenti. On ressent plutôt qu’on analyse, on se laisse vivre au gré des évènements ».

Une médecine ouverte à tous

Encore méconnue du grand public, la métamorphose se fait connaitre principalement grâce au bouche-à-oreille : « C’est une démarche personnelle. Les gens viennent sans connaitre la métamorphose. Ils partent à l’aventure ». Mais quelles sont les personnes qui reçoivent ces massages ? Pour Mme Hunt-Backmann, praticienne depuis 11 ans : « Tout le monde peut venir. J’ai traité des bébés juste après leur naissance, des personnes en fin de vie qui peuvent se permettre de lâcher prise et partir sereinement, des personnes en pleine forme. Je le fais aussi aux animaux et cela marche très bien ».

Et si tout le monde est le bienvenu en tant que patient, c’est aussi le cas pour devenir praticien. L’École de métamorphose de Mme Violette Prod’hom, à Rolle, propose une formation complète en 6 week-end. Aucune aptitude pré-requise n’est nécessaire, il suffit d’ « avoir l’envie de pratiquer, être prêt à toucher la personne en face et la guider si besoin ».

La métamorphose permet ainsi de relâcher des émotions ou schémas mentaux que nous gardons en nous, souvent bien trop longtemps et qui nous empêche d’avancer dans la vie. Par des massages doux, celle-ci permet de se recentrer sur soi et aide « à bien savoir ce que l’on souhaite ou non ». A chaque séance, un nouveau départ : « Tout comme la chenille se métamorphose en papillon et ouvre librement ses ailes par un bel après-midi ensoleillé, nous allons déployer nos ailes de tous les possibles et exprimer la joie profonde de l’enfant qui sommeille en nous et peut rire de la vie, rire à la vie ! »

Propos recueillis par Guillaume Truffer

Un grand merci à Mme Sandrine de Waal et Mme Nathalie Hunt-Backmann pour leur collaboration!

Pour plus d’informations, voir le site : http://www.ecoledemetamorphose.com