Eclairage

La garderie a été remplacée par des paillettes et des flashs qui crépitent ; la célébrité, et pas n’importe laquelle, dès le berceau!

Les couloirs du musée ont quelque chose de surréaliste. Derrière les vitrines, des enfants maquillés et  à la tenue recherchée ; ils sourient. Nous sommes au nouveau musée d’art vivant qui s’ouvrira à Neuchâtel le premier du mois prochain. Son nouveau directeur nous présente fièrement sa première exposition. Nommée « KIDS : derrière la vitrine», elle s’annonce très prometteuse. Dans les vitrines sont exposés les plus beaux enfants de la région. Retour sur les motifs décisifs, le directeur s’exprime : « Le désir de notoriété est de plus en plus présent dans notre environnement. On voit des parents qui amènent leurs enfants, dès leur plus jeune âge, à des castings ». Il est vrai que la course à la célébrité semble grandir parmi les priorités des individus et bien qu’on puisse se demander « à quel prix ? », peu se laissent décourager. Beaucoup de parents affirment ne pas vouloir faire de leurs enfants des stars. Cependant, ils n’hésitent pas à ajouter qu’ils seraient très heureux si c’était le cas et qu’ils les soutiendraient.

« Les castings se répètent », ajoute le directeur. « Pour cette première collection, il était important d’innover, l’art doit constamment se renouveler. Il fallait trouver quelque chose qui soit à la fois extrême et attirant pour le spectateur !». Fini les castings classiques, le directeur affirme vouloir aller plus loin… Le résultat : une exposition où les 15 plus beaux enfants de Suisse sont mis en vitrine. Le directeur avoue que de nombreux bambins se sont présentés et que le choix s’est révélé difficile. Pour lui il était important d’offrir une palette de caractéristiques physiques diversifiée. Dans une société multiculturelle comme la nôtre il paraissait essentiel de présenter au public des morphologies variées. Chaque enfant dans son cube de 4 mètres carrés de verre garde le choix de sa posture, le mot d’ordre étant l’esthétisme.  Aérations, nourriture et boissons, tout est mis en place pour bien conserver ces pièces de collection.

Les parents des mannequins vivants, on ne peut plus fiers, seront présents pour présenter leurs chef-d’œuvre, à la frimousse charmeuse, au musée d’art vivant de Neuchâtel, tous les jours de 9 heures à 18h dès le 1er avril.

S.H.

Actualité

Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine… »

Même les meilleurs bookmakers hollywoodiens ne l’avaient pas prédit; nous aurons effectivement droit à un 7ème volet de la mythique guerre des étoiles. Du haut de ces 68 ans, Georges Lucas n’a pas fini de faire parler ces robots et autres créatures velues venues de l’espace. Le film n’est pas encore en tournage, mais le casting est bouclé depuis le mois de décembre. La sortie est prévue pour septembre 2013 aux États-Unis et sortira sur le vieux continent probablement dès le mois de janvier de l’année suivante. Cet ultime scénario est, selon les dires du réalisateur et de ses associés : «l’aboutissement de plus de 40 ans de travail et de passion». Il scellera définitivement Star Wars sur une marche inatteignable du cinéma fantastique.

Star Wars est l’une des rares épopées cinématographiques à avoir traversé les âges et réuni plusieurs générations, c’est un emblème dans le monde de la science-fiction et pour le mouvement «Geek». Cette aventure hors du commun a débuté avec une série de trois films de 1977 à 1983. Par la suite, trois nouveaux longs métrages sont venus étoffer la saga de 1999 à 2005. Cette dernière réalisation, dont le nom est encore inconnu du public, mettra un terme à une œuvre colossale du cinéma moderne. Les rumeurs vont bon train concernant le casting du film, les noms d’Edward Norton et de Renée Zellweger sont ceux qui reviennent le plus souvent Outre-Atlantique. Alors qu’on pensait voir les débuts de Mohamed Ali sur grand écran, le doyen de la boxe américaine a coupé court aux rumeurs qui l’annonçaient à l’affiche de ce nouvel opus.

Les réactions n’ont pas attendu la sortie de l’œuvre pour déferler sur la toile. Les différents sites internet des fans de Star Wars regorgent de commentaires et de suppositions sur le contenu de cet énième épisode. Il se fera d’ailleurs très probablement sans l’emblématique Dark Vador tué lors de l’affrontement final dans l’épisode VI «Le retour du Jedi». Georges Lucas a tenté de rassurer ses fans en leur promettant une histoire qui respecte scrupuleusement tout ce qui a été écrit dans cette «bible» de la science-fiction sur laquelle il travaille depuis les années 70. Les spécialistes sont pourtant unanimes: «Ce sera l’épisode de trop». Rappelons que les trois épisodes qui ont été réalisés de 1999 à 2005 avaient aussi reçu un très mauvais accueil après l’annonce de George Lucas de reprendre la trilogie arrêtée 16 ans plus tôt. Ils ont pourtant fait salle comble lors de leurs sorties.

Malgré tout, les critiques pleuvent aussi à Hollywood. Le budget dévoilé est d’environ 400 millions de dollars, ce qui en fait le film le plus cher de l’histoire du cinéma. Il vient détrôner «Avatar» qui avait déjà battu tous les records en 2009. Nous sommes bien loin de la modeste somme utilisée lors du tournage du premier film de la saga qui s’élevait à 9,5 millions de dollars. Jusqu’à présent, Georges Lucas a toujours ravi ses fans au travers de ses films, il paraît donc un peu prématuré de juger un épisode qui n’a même pas encore pris racine. La guerre des étoiles n’a pas finie de faire parler d’elle et de faire couler de l’encre à Hollywood comme ailleurs. Espérons pour le maître Jedi de la science-fiction «que la force soit avec lui».

MiRo