Musique

Bastian Baker, l’artiste qui monte, qui monte…

Bastian Baker. Depuis une année, on entend son nom partout. En effet, après avoir joué au Caprices Festival en 2011, tout s’est enchaîné pour le jeune lausannois de 20 ans. Très vite, les médias le prennent sous leur aile et les radios font tourner son single « Lucky » en boucle. En septembre, il sort son premier album « Tomorrow may not be better » qui est un succès dans toute la Suisse. Il laisse tomber ses études pour ne plus se consacrer qu’aux nombreuses interviews et aux concerts. Une semaine après avoir gagné le « New Breaking Act » aux Swiss Music Awards, Bastian Baker et ses musiciens ont posés leurs instruments à Saint-Imier le temps d’une soirée.  L’occasion pour Larticle.ch de rencontrer l’artiste montant avant son concert, qui affichait « sold out » depuis plusieurs semaines.

Larticle.ch : Depuis une année, on t’entend dans toute la Suisse. La semaine prochaine, tu vas faire tes premières dates françaises en première partie de Nolwenn Leroy… Comment cette occasion s’est-elle présentée à toi?

Bastian Baker : En fait, on  a la même maison de production elle et moi. Le directeur lui a fait écouter mon album, elle a aimé et lui a proposé de me prendre en première partie pour plusieurs dates. En plus, Virgin Radio a commencé à diffuser mon single « Lucky ». Ce qui est vraiment sympa, c’est que c’est un nouveau challenge. Il faut tout recommencer. Ici, j’ai une véritable histoire d’amour qui s’est très vite mise en place avec mon public, même si ça ne fait pas longtemps qu’ils me connaissent. En France, je vais devoir faire mes preuves devant des gens qui ne savent pas du tout qui je suis. Ce sont de tels défis qui me permettent de ne pas me reposer sur mes acquis.

L.ch : Tu as gagné le prix du Nouveau Talent au Swiss Music Awards en mars dernier, ça représente quoi pour toi?

B.B : C’était complétement fou, je n’ai pas encore réalisé! Face à 77 Bombay Street et Tinkabell, qui sont tous deux des groupes suisses-allemands, je ne pensais vraiment pas gagner. Du coup, avant la cérémonie, j’avais parlé avec le présentateur et en plaisantant, il m’avait dit que si c’était mon nom qui était sur l’enveloppe quand il l’ouvrait, il ferait un signe distinctif sur scène. Et quand on l’a entendu dire « ouh lala », on était déjà en train de se sauter dans les bras, c’était incroyable!!! En plus, c’est le prix du nouveau talent, donc on ne peut être nominé qu’une fois. Et c’est vrai que depuis une année, ma vie a complétement changé, je n’ai pas tellement eu le temps de profiter de ma famille, mes amis, donc c’est un peu la consécration de recevoir un tel prix.

L.ch : Avec tous ces projets, ce qui se passe autour de toi, tu n’as pas trop de pression pour ton prochain album?

B.B : J’essaie de ne pas me poser trop de questions, même si j’aimerais bien qu’il sorte au printemps 2013. Mais pour le moment je n’ai pas assez de chansons. Je compose vraiment quand j’en ai l’envie. Je ne peux pas me mettre devant une feuille et me forcer à composer. Pour le premier album, j’avais déjà une cinquantaine de chansons parmi lesquelles je pouvais choisir. Actuellement, je n’en ai pas plus d’une trentaine. On me demande souvent s’il y aura des chansons en français, mais je n’ai pas encore trouvé la musicalité qui fait que dans cette langue, ça sonne bien. En anglais, c’est beaucoup plus simple, il y a tout de suite une meilleure sonorité.

L.ch : Quand tu composes la musique de tes chansons, tu le fais seul ou tu joues avec tes musiciens pour trouver un équilibre?

B.B : En fait, chaque chanson est différente. Par exemple pour « Lucky », j’étais sur ma terrasse avec ma guitare, j’ai commencé à enchaîné ces quelques accords et ma maman m’a dit que c’était pas mal et c’est comme ça que le single qui m’a fait connaître a été composé. Pour « Nobody should die alone », c’était suite à ma rencontre avec une vieille dame avec qui je parlais de temps en temps quand j’allais dans le restaurant de mon père. Elle n’avait plus de famille et quand j’ai appris qu’elle était morte, ça m’a donné envie d’écrire une chanson pour ces personnes-là. Donc autant pour le premier, j’ai vraiment composé seul, autant là je teste les chansons pendant les concerts. Même si c’est moi qui les ai composés et qui ai donné les lignes principales, on part vite sur des délires avec mes musiciens durant les soundchecks et c’est comme ça qu’on fait évoluer les chansons.

Bastian Baker jouera chez nous jusqu’en avril, avant d’enchaîner avec plusieurs dates en France et de revenir pour retrouver son public dans plus d’une vingtaine de festivals suisses.

Propos recueillis par Alexandra Dall’Omo

Analyse

L’auto-hypnose, pratique miracle pour remédier aux problèmes quotidiens?

 

Il se dégage une sorte de mysticisme de l’hypnose. Cette pratique a souvent tendance à être rattachée au domaine de l’occulte, du secret et du pouvoir détenu par l’hypnotiseur. De plus, certaines phrases «types» telles que «vous ferez tout ce que je vous dirai» ou encore «quand vous vous réveillerez, vous aurez tout oublié» peuvent déclencher des peurs comme celle de perdre le contrôle, d’être mal influencé. Cependant l’hypnose n’est pas dangereuse. Il est possible de se réveiller à tout moment et l’hypnotiseur ne détient pas la capacité de nous faire exécuter des choses non-souhaitées.

Nous avons tous déjà ressenti des états de transe. Par exemple dans les transports publics, lorsque le regard se fixe sur un point et que l’esprit «décroche». Il arrive aussi parfois que l’on ne se souvienne pas des dernières secondes. L’hypnose est omniprésente dans notre vie quotidienne. Milton Erickson, le père de l’hypnose moderne, l’a surnommé «la transe commune de tous les jours».  Effectivement toutes les heures et demi environ, l’homme se trouve quelques secondes voire peut-être quelques minutes dans un état de transe. Ce dernier est caractérisé par une relaxation intense et un grand lâché-prise. L’hypnose permet simplement de prolonger cet état autant que le désire le praticien.

Une comparaison entre l’hypnose et une sorte de prière peut être faite, excepté que notre requête n’est pas adressée à Dieu mais à notre inconscient. Nous possédons deux esprits: un mental conscient et un mental inconscient. Le premier est l’état dans lequel l’homme se trouve lors d’une lecture ou en conduisant une voiture. Il est conscient des choses extérieures telles que les panneaux de signalisation ou le clignotant de la voiture devant nous. Ce mental peut prêter attention à environ cinq à neuf éléments simultanément. Le mental inconscient est un «espace de stockage illimité» dans lequel toutes nos expériences, nos souvenirs et nos savoirs sont enregistrés. L’hypnose est un état de conscience modifié pendant lequel l’inconscient est réceptif à certaines suggestions. Lors d’une séance, c’est à l’inconscient qu’il faut s’adresser. Par suggestion, il est sous-entendu le travail personnel que le protagoniste souhaite accomplir. Par exemple, arrêter de fumer ou améliorer sa mémoire. L’inconscient peut aider à effectuer le travail nécessaire à la réalisation d’objectifs. Le phénomène est bien connu, si une personne est persuadée «qu’elle n’y arrivera jamais», il y a peu de chance qu’elle parvienne à ses fins. Au contraire, si elle se dit «je peux le faire, j’en ai les capacités», il est beaucoup plus probable que son but soit atteint. Durant la «conversation» avec l’inconscient, les objectifs se mettent en place automatiquement, sans qu’il soit nécessaire d’y penser.

Cette pratique comporte deux avantages principaux. Le premier est une sensation de détente et de relaxation intense et le deuxième est qu’elle rend possible la mise en place de changement rapide.

Cela en fait un excellent moyen de vaincre des dépendances, telles que l’alcool et le tabac, ou de perdre du poids, mais elle peut également aider à trouver des solutions à de nombreux troubles mentaux et physiques. Récemment dans certains hôpitaux, l’anesthésie sous hypnose a été pratiquée dans le domaine chirurgical. Un nombre croissant de médecins et d’infirmières sont formés à l’hypnose car cela permet d’utiliser moins d’anesthésique et de médicaments. Selon certains hypnotiseurs, une pratique régulière permettrait d’effectuer un développement personnel, d’améliorer sa mémoire, d’aider à réaliser ses objectifs et peut être utile dans la préparation mentale d’examens ou d’évènements sportifs etc. Mais attention, l’hypnose ne soigne pas à proprement parler!

L’auto-hypnose est un ensemble de technique permettant de se mettre soi-même de manière volontaire dans un état d’hypnose et d’en faire usage sans intervention extérieure. On peut apprendre à faire de l’auto-hypnose seul au travers de livres, de CD’s audio ou dans le cadre de stages ou de séminaires avec l’aide d’un praticien. Il suffit de quelques jours pour maîtriser cette technique et l’utiliser à des fins personnelles. Il n’y a pas de méthode prédéfinie pour s’auto-hypnotiser, chacun doit trouver celle qui lui convient. Souvent, l’aide d’un professionnel peut se révéler utile pour débuter.

L.O.

Sources :http://www.hypnose-fr.com/autohypnose.php

http://www.psy-coach.fr/index.php?option=com_content&view=category&layout=blog&id=45&Itemid=136

http://agirpoursasante.free.fr/remissions/pages/auto1.htm

http://www.arche-hypnose.com/lhypnose/106-lhypnose/108-auto-hypnose.html

http://www.nouvellehypnose.com/content/view/75/16/