Eclairage

Les échecs pour former l’esprit!

 

L’enseignement du jeu des échecs dans les écoles publiques dès la primaire c’est la nouvelle tendance au niveau européen. La déclaration 50/2011 sur l’introduction du jeu d’échecs à l’école dans les systèmes éducatifs de l’Union a été approuvée le 15 mars dernier.

L’arrivée des échecs en Europe se fait sans doute par l’Espagne musulmane aux alentours de l’an mil, voire par l’Italie du sud. Il est démontré que le jeu que Charlemagne aurait reçu de la part du calife Haroun al-Rachid, conservé à la Bibliothèque Nationale de France, a été en fait fabriqué près de Naples à la fin du XIe siècle.
En 1105, sa première mention écrite en Occident a été trouvée dans un testament du comte d’Urgel, en Catalogne.

C’est ainsi que pour plusieurs institutions éducatives espagnoles l’enseignement facultatif du jeu d’échecs est présent depuis plusieurs décennies. Mais en 1995 le Sénat adopte une résolution qui permet aux écoles d’introduire cette discipline comme matière d’étude.

Les arguments de poids des politiciens sont inépuisables à savoir :

Le jeu d’échecs, s’articule autour du comportement, de l’argumentation et de la démarche scientifique induite par le jeu.

Pour le comportement, on peut citer l’apprentissage de la concentration, de l’autonomie et de la responsabilité.

Le jeu implique la maîtrise de l’argumentation. Il faut justifier ses choix, mais aussi accepter les arguments de l’autre et faire preuve d’esprit critique pour faire progresser le débat.

La démarche scientifique implique un raisonnement hypothéticodéductif : l’enfant imagine une solution, l’essaie et valide ou infirme son raisonnement. La résolution de problèmes à la fois concrets et abstraits est un autre point fort du jeu.

Par ailleurs, le jeu d’échecs à l’école offre un cadre motivant, car c’est une discipline réputée compliquée mais qui s’avère très accessible pour les enfants. Le jeu d’échecs dédramatise les enjeux de l’école et souvent, les enfants progressent plus vite que l’enseignant, dans un cadre très créatif.

Les échecs rentrent dans le socle commun de compétences par l’apprentissage des notions mathématiques comme le codage d’un quadrillage, l’expression et l’argumentation (pour le français) et, par exemple, le fait d’accepter de perdre pour le comportement.

En vue de cette projection, l’État de Neuchâtel fera une présentation de l’introduction du jeu des échecs dans les écoles du canton, exceptionnellement et pour que parents et enfants puissent y assister, dimanche à 14.30h à l’Aula de la faculté de lettres de l’Université de Neuchâtel.

Larticle.ch, déléguera un rédacteur pour suivre cet événement inattendu et de la plus haute importance pour la culture neuchâteloise et rapportera dans la prochaine édition.

V.Va

Commentaire

Quand la tarte fait mouche! »

Lundi 5 mars à Genève, à la sortie d’une conférence organisée dans le cadre du festival des droits de l’homme, Micheline Calmy-Rey est victime d’un entartage en règle. L’action, filmée, est immédiatement revendiquée par un certain Eric Dougoud, membre d’un cyber-groupuscule d’activistes locaux, www.bandedecopainsgenevois.ch. Un geste choquant qui a bouleversé la Suisse entière.

Toute la « famille » politique suisse fait bloc derrière M. Calmy-Rey, à l’images de ces différentes personnalités qui on tenu à s’exprimer : « Je souhaite mes plus profondes condoléances à toute sa famille et je compte bien m’assurer que le coupable soit sévèrement puni » affirme Daniel Brélaz (Verts/VD), rencontré sur une terrasse lausannoise de la fameuse chaîne de restaurant au « M » jaune.  « C’est un drame d’une ampleur internationale qui mérite des sanctions extrêmement fermes ! » surenchérit Matthieu Béguelin  (PS/NE).  À droite aussi, des personnalités tiennent à exprimer leur soutien. Hélas, à l’instar de Franz Wüeltigli(UDC/ZH) ou encore de Hanz Güeltiwli(UDC/AG) ils ne s’expriment qu’en suisse-allemand et, faute de traducteur, leurs mots restent incompréhensible et ne peuvent donc pas apparaître ici. (NDLR : pour une fois qu’ils étaient d’accord sur quelque-chose, c’est un peu ballot).

Sur la scène internationale aussi une vague d’indignation s’est faite entendre. Nicolas Sarkozy, parle « d’acte honteux »  et promet solennellement que « Carla en fera une Chanson ».  François Hollande, récemment enfariné dit «comprendre la douleur de Micheline Calmy-Rey »  et que « ça pique la farine dans les yeux! ».

Pourtant, le témoignage le plus fort et le plus sincère reste celui-ci: «  Une telle violence me laisse sans voix. Cela paraît impensable qu’aujourd’hui encore tant de barbarie puisse exister » déplore, visiblement très émus, Bachar el Assad.

De leur côté, les forces de l’ordre expliquent que Les raisons de cet entartage restent obscures et bien que clairement reconnaissable sur la vidéo, Eric Dougoud n’est pas capable d’avoir agi seul. « Nous n’avons pas affaire à un acte d’un détraqué mais à une cellule bien organisée, avec une hiérarchie structurée » Affirme William Greengrass, l’inspecteur d’Interpol chargé de l’enquête.  La piste la plus probable,  est celle d’un règlement de compte, orchestré depuis le Valais.

Quant à connaître le nom du responsable, « Par respect de la vie privée et pour le bon déroulement de l’enquête» le superflic ne veut pas le révéler. Mais après quelques billets glissés sous la table, ce dernier laisse échapper: « Mr. Couchepin est notre suspect principal. Hélas il a réussi à nous échapper et se cache depuis bientôt un mois dans l’un des nombreux refuges des montagnes valaisannes » puis il ajoute sur un ton rassurant  «nous mettons tout en œuvre pour le retrouver».

Contactée ce matin, Micheline Calmy-Rey dit n’avoir quasiment plus aucune séquelle à part une peur bleue des tartes, mais ajoute tout sourire que « ce n’est n’est pas bien grave vu que je ne vais plus au Palais Fédéral ».

BatAu