Édito

Infidélité, mensonges et manipulation : tout un plat !

La pratique de ces adjectifs sont vieux comme l’être humain. On peut les déguiser ou les décliner à l’infini par d’autres mots, ou encore leurs prêter beaucoup d’interprétations.

L’homme primitif était entièrement dépendant de la nature et agissait selon ses besoins. Ces petites communautés organisées d’une manière, que l’on appelle simple, menaient une vie primaire. Cependant il y avait des stratégies pour la chasse, la conservation de la nourriture et la défense des choses élémentaires pour la survie.

L’homme moderne ne veut plus survivre, NON ! Il veut vivre. Et pour s’y faire, il a épuisé dans tous les domaines possibles et imaginables comme : l’industrie, la technologie et les études. Ces dernières lui ont octroyé la connaissance et en plus de ceci, il a obtenu la maîtrise des finesses dans la fourberie, la facétie et l’influence, pour arriver à ses fins.

Mais qu’est-ce qui induit l’homme à les exercer ?

Les dirigeants d’entreprises manipulent les chefs des ressources humaines en les persuadant que ce lieu de travail les accueille en leur donnant des avantages les protégeant et que, de cette façon, les collaborateurs font partie de la «famille».  De plus, ce concept est si répandu que les collaborateurs s’expriment de manière possessive (On a…), en racontant des exploits qu’ils ont réalisés au sein de cette famille. Mais l’heure de répartition des bénéfices étant arrivée, le cercle de la famille disparaît et seuls les actionnaires ou propriétaires sont conviés à toucher les fruits d’une année de labeur. S’il y a des pertes, alors tout le monde passe à la caisse…

Les États ne disent pas toute la vérité sur la situation réelle des pays et de surcroit ils mentent au peuple pour ne pas perdre la face. Parfois les conséquences sont graves et l’on découvre des familles qui vivent au-dessous du seuil de la pauvreté. Dans certains pays asiatiques industrialisés, quelques vieux qui n’ont pas le droit à une retraite,  des élections frauduleuses, des budgets fictifs et des contrôles d’entités financières qui sont fait à la légère. Mais le pire, c’est lorsqu’un gouvernement nourrit le grand mensonge et crée des hostilités entre les peuples, qui conduisent à déclencher la guerre.

Avec tout se bagage d’exemples, le petit peuple apprend. Dans son quotidien et sous la pression déjà longuement acquise des désirs de l’homme moderne, il se donne, entre autre, à exercer la déloyauté; une pratique sournoise plus difficile à démasquer mais, pas moins néfaste. Puis, il s’engouffre dans la spirale de l’infidélité dans tous les domaines.

Pour se sortir de cette spirale infernale et ne pas succomber à ce mode de vie, il faut être rationnel. On peut dire que pour ne pas être infidèle il faut tout d’abord être fidèle envers soi-même, pour ne pas être menteur, il faut être cohérent avec ses pensées et pour ne pas manipuler il faut être convaincu de ses propos.

V.vA.

Commerce

La consommation collaborative séduit

L’économie du partage semble ne pas connaître la crise et jouit même d’un certain succès. Mais que recouvre-t-elle exactement ? Des projets qui ont déjà séduit des milliers de personnes à travers le monde…

La consommation collaborative, un nouvel art de vivre ?

La consommation collaborative aussi appelée économie du partage monte en puissance depuis quelques années. En effet, de nombreuses initiatives de partage, d’échange, de location et de services divers voient le jour un peu partout dans le monde. Que ce soit pour louer une voiture, échanger sa maison ou encore proposer des services, les consommateurs de cette économie du partage trouvent de nouvelles alternatives aux modes traditionnels de consommation. Les adeptes de la consommation collaborative sont nombreux, mais il y a également quelques détracteurs.

L’économie du partage n’est pas un mode de consommation totalement nouveau. Cependant, le terme de « consommation collaborative » (ou collaborative consumption ) apparaît pour la première en fois en 2010 sous la plume de Rachel Botsman et Roo Rogers dans le livre  What’s Mine is Yours . Les auteurs apportent une réflexion sur l’économie de partage en comparant ce nouveau mode de consommation à ceux plus traditionnels.  Selon le site Collaborative Consumption,  les piliers de la consommation collaborative reposent sur la confiance entre les vendeurs et les acheteurs, l’accessibilité aux biens plutôt que leur appropriation définitive ainsi qu’un élargissement considérable de l’offre globale. De plus, les réseaux créés par l’économie du partage profitent aux différentes communautés  concernées et les particuliers ont la chance de créer leur propre business. Tout cela en préservant la planète de surcroît. Des arguments qui paraissent séduisants à l’heure où  le changement climatique apparaît comme une évidence et les crises financières émergent de toutes parts.

L’Amérique du Nord recense probablement le plus grand nombre de projets innovateurs. L’une des propositions rencontrant le plus de succès est la location d’appartements de particuliers. Lancé par la communauté Airbnb en 2008, le projet a depuis fait ses preuves en mettant à disposition des appartements à louer dans plus 26’000 villes aux États-Unis.  Dans le domaine du logement, citons également Home Exchange, grâce à qui il est possible d’échanger sa maison avec des personnes désireuses de faire de même, et ce durant une  période préalablement définie. Le concept séduit aujourd’hui beaucoup de personnes, ravies de pouvoir vivre pendant quelques temps à l’étranger. La nature est également un élément important de la consommation collaborative. Le site Landshare en est un bon exemple. La start-up réunit les propriétaires de terrains, les personnes désirant louer un coin de terre ou souhaitant participer à la culture de fruits et de légumes.

Pour ce qui est de l’Europe, la France se démarque avec de nombreux projets dans des domaines variés. Avec La Machine du Voisin, il est par exemple possible de louer son lave-linge  ou au contraire d’utiliser l’un des appareils proposés pour une modique somme. Du côté de la gastronomie, l’une des start-up qui connaît un succès grandissant en France est Super Marmite. Ses concepteurs la définissent comme «  le premier réseau social gourmand géolocalisé qui met en relation gastronomes pressés en quête de repas et cordons bleus qui cuisinent à proximité. » Il suffit simplement de réserver un plat sur le site et de venir le chercher chez le cuisinier. Le domaine culinaire est donc  attractif, mais il n’est pas le seul. Si l’envie vous prend de louer un camping-car à moindre prix, le site Je loue mon camping-car  pourra certainement satisfaire votre demande. La plateforme  Expédiez entre vous offre quant à elle une idée originale : faire transporter vos colis vers la destination souhaitée grâce à un voyageur  se rendant au même endroit.

En Suisse, l’économie du partage semble surtout se développer dans le secteur automobile. La coopérative Mobility, fondée en 1997, est active dans le partage de voitures. Alliant économie de frais et flexibilité d’utilisation, le modèle de la coopérative a déjà séduit plus de 100’000 personnes. Lorsque que l’on possède une voiture, on se pose parfois la question de savoir où la parquer. Pour tenter de remédier à ce problème, la plateforme Shared Parking  met en relation les demandeurs de places de parc avec les personnes intéressées à louer les places qu’elles possèdent.

Tous ces sites ne sont que quelques exemples de l’univers très varié dans lequel évolue l’économie du partage. Si l’envie vous prend d’explorer d’autres projets, rendez-vous sur le site Collaborative Consumption qui a établi une liste de 100 sites valant le détour.

Alors que la consommation collaborative connaît un succès grandissant, certaines critiques commencent à émerger. Elles viennent en premier lieu des principaux acteurs confrontés à la concurrence de cette nouvelle forme de consommation, à savoir les restaurateurs et les hôteliers. À leurs voix vient s’ajouter celle d’un ancien co-fondateur de la plateforme Super Marmite, Marc Chataigner. Sur le site Ouishare, le jeune homme reproche aux adeptes de la consommation collaborative de s’appuyer sur des arguments ne tenant pas la route. Il remet notamment en question les arguments de « gain économique », de «  gain  écologique » et de « gain social » sur lesquels la consommation collaborative dit se baser. Une piste de réflexion bienvenue qui n’occulte cependant pas la curiosité qu’éveillent les nombreux projets créés pour l’économie du partage.

M.Ch

Plus d’infos :

La consommation collaborative :  http://collaborativeconsumption.com/

Critique de la consommation collaborative : http://ouishare.net/fr/2012/07/arguments-consommation-collaborative/