La composition de l’Equipe nationale suisse à la présente Coupe du monde de la Fifa, Brésil 2014, reflète un groupe largement cosmopolite. Sur les 23 joueurs de la formation du technicien allemand de la « Nati », Ottmar Hitzfeld, les 15 sont originaires de 13 pays différents, ce qui fait du pays le champion du monde de la mixité.
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Il n’y a pas de doute que l’Equipe nationale de la Suisse, engagée actuellement dans la 20e phase finale de la Coupe du monde de la Fifa, Brésil 2014, est la plus cosmopolite de toutes les équipes. Le fait a été souligné une première fois par l’Agence télégraphique suisse (ATS), juste après la publication de la liste d’Ottmar Hitzfeld. Il s’agit en quelque sorte un signe de la diversité culturelle de la population suisse, mais aussi un symbole de l’intégration réussie par certaines couches relevant de l’immigration. Si son voisin français a toujours présenté une équipe multicolore durant les phases finales de la Coupe du monde, la Suisse vient-elle de remporter la palme à toutes les formations.
Selon une représentation graphique des liens de parenté de chaque joueur à l’étranger, la « Nati » présente 21 liaisons au total sur les 23. Elle devance les sélections algériennes et australiennes qui en comptent 16 chacune. Dans le groupe de joueurs suisses devant défendre le drapeau à croix blanche, 15 ont la parenté dans 13 pays différents. Une grande partie des sélectionnés comptent au moins un des parents provenant d’un pays étranger avec possibilité d’être en détention de la double nationalité. L’un des cas particuliers est celui du genevois Philippe Senderos dont les parents viennent de Serbie et d’Espagne. Le statut binational du défenseur central de l’équipe nationale suisse est de notoriété public.
Le capitaine même de la « Nati » Gökhan Inler est en détention d’une double nationalité turco-suisse. Certains joueurs ont même des racines complétement hors de la Suisse. C’est le cas de Blerim Dzemaili et Admir Mehmedi, nés en Macédoine, de Gelson Fernandes du Cap-Vert, de Valon Behrami du Kosovo ou de Johan Djourou de la Côte d’Ivoire.
La « star » du groupe d’Ottmar Hitzfeld, Xherdan Shaqiri est, lui aussi né en ex-Yougoslavie, avec de parents Albanais et Kosovare. A l’opposé, il a été remarqué durant cette compétition que le néo barcelonais Ivan Rakitic et l’ancien joueur de Grasshopper Zurich Izet Hajrovic ayant joués respectivement pour la Croatie et la Bosnie-Herzégovine, sont nées en terres suisses.
Même si la Suisse est la première équipe à avoir présenté un groupe aussi cosmopolite durant le mondial brésilien, il est à noter que la majorité des équipes comptent au moins un joueur aux origines étrangères dans leurs rangs, à l’exception de seulement trois équipes que sont le Honduras, l’Equateur et la Corée du Sud.
Tdiang