L’université du futur

Aujourd’hui, les universités tentent de plus en plus de moderniser leurs cours, d’attirer de nombreux étudiants et d’élargir le champ des connaissances à tous. Elles se sont donc tournées vers les « MOOCs », massive open-on-line courses (il s’agit de cours en ligne ouverts et massifs). Mais quels sont les avantages et les inconvénients de cet enseignement en ligne que l’Université du Michigan a adopté ?

Photo : Web

Assister à un cours confortablement installé dans son salon ? C’est désormais possible ! Cette idée a germé en 2008, lors de la crise financière. Les universités, à ce moment-là, ont essayé de trouver un moyen efficace et peu coûteux pour offrir un enseignement de qualité à un grand nombre d’étudiants. C’est ainsi que les « MOOCs »[1] sont nés.

Mais de tels cours ont-ils vraiment changé la vie des étudiants ?

Selon une étude de l’Université de Pennsylvanie parue en 2013, 4% des étudiants inscrits à des cours en ligne finissent leur cursus. Ce chiffre peut paraître relativement faible hors de son contexte, mais il ne faut pas oublier qu’il s’agit de 4% parmi des centaines de milliers d’étudiants, ce qui représente un chiffre relativement élevé !

Du côté des défenseurs de ce projet, les compliments fusent. Après avoir mis son cours en ligne, un professeur a constaté que le nombre d’étudiants qui suivaient son cours était passé de 150 à 139’000. Toutefois, la plupart d’entre eux ne réussiront pas l’examen.

Les étudiants aussi ne tarissent pas d’éloges sur les « MOOCs ». Mis à part les frais universitaires qui diminuent, les étudiants, une fois leur cours terminé, peuvent visionner la version informatique et compléter certaines notions peu claires. De plus, la fonction « pause » est considérée comme bienvenue pour souffler un peu dans la prise de notes.

Une version différente de cours en ligne est d’ailleurs en train de voir le jour. Elle a pour nom « flipped classrooms », classes inversées. Avant de se rendre à l’université, les étudiants regardent le cours chez eux. Cela leur permet ensuite de discuter et de débattre des thèmes principaux de ce cours à l’université.

Toutefois, ces nouvelles technologies ne sont pas accessibles à tous les étudiants. Ainsi, elles sont interdites dans certains pays comme le Soudan, la Syrie ou l’Iran.

Après avoir pris connaissance des nombreuses critiques positives ou non faites à l’égard des « MOOCs », le meilleur moyen pour avoir un avis objectif sur cette nouvelle manière d’envisager les études est tout simplement de l’essayer !

CL. 



[1] http://www.lemonde.fr/enseignement-superieur/article/2014/04/03/l-universite-2-0-avenir-de-la-fac_4395132_1473692.html

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