Le slowUp fait de plus en plus d’adeptes. Nombreuses sont les personnes qui chaussent leurs rollers ou enfourchent leurs vélos pour parcourir les circuits aménagés pour l’occasion.
Le SlowUp, c’est tout d’abord un concept original et convivial. Ce dernier invite les participants à prendre leurs vélos, rollers et autres engins non motorisés pour une balade dans un circuit d’environ 30 km et interdit à la circulation routière. Cette manifestation poursuit un objectif bien précis, à savoir la promotion de la mobilité douce. La protection de l’environnement est un sujet phare depuis quelques années. Les innovations pour contribuer à la sauvegarde de notre planète ne manquent d’ailleurs pas, que cela passe par la voiture électrique ou encore l’ampoule à basse consommation. Le SlowUp s’inscrit donc tout naturellement dans la continuité de la lutte environnementale.
Le tout premier SlowUp a été organisé en an 2000 autour du lac de Morat, dans le cadre du projet « Human Powered Mobility », association œuvrant au développement de la « locomotion par la force musculaire » autrement dit la mobilité douce. Depuis cette date, le concept n’a cessé de se développer. Aujourd’hui, ce ne sont pas moins de 17 SlowUp différents qui sont organisés durant l’été. Ces derniers sont mis en place un peu partout en Suisse et offre ainsi une large gamme de paysages aux participants, qui viennent parfois de loin pour assister à ces manifestations. 400’000 personnes en moyenne prennent part à l’un des circuits aménagés.
Les slowUp sont d’autant plus intéressants que les organisateurs travaillent d’arrache pied pour les rendre attractifs. Tout au long du parcours, les participants trouveront des stands offrant boissons et nourriture ainsi que de nombreuses animations. Que l’on vienne pour boire un verre entre amis ou pour faire de l’exercice, chacun y trouve son compte. Petits et grands accourent ainsi pour passer un moment agréable en plein air, en espérant que le beau temps soit de la partie.
Les avis sur le sujet sont en grande majorité positifs. Les participants apprécient tout particulièrement de pouvoir se balader en toute tranquillité sans être incommodé par les véhicules à moteur. L’aspect convivial est également fréquemment invoqué. Les nombreux stands installés le long du parcours permettent en effet de partager un moment de détente avec d’autres promeneurs rencontrés en chemin. Quelques remarques sont cependant à prendre en compte, dont notamment le mécontentement des conducteurs qui se voient dans l’obligation d’emprunter un itinéraire différent, qui parfois peut être plus long.
L’avenir du SlowUp semble ainsi avoir encore de beaux jours devant lui, et ce malgré les quelques désagréments inévitables. Pour le plus grand plaisir des sportifs aguerris et des promeneurs du dimanche.
Cathy Burki