Industrie

SIAMS rencontre des microtechniques

Le SIAMS est le rende-vous incontournable pour tous les professionnels du monde de la machine-outil. Cette année l’expo bat son plein avec 533 exposants. Et plusieurs ont attendu le rendez-vous prévôtois pour présenter leurs nouveautés mondiales.
Viviana von Allmen

Le 10e Siams a ouvert ses portes à Moutier en présence du conseiller fédéral Joseph Deiss.
Un honneur que les organisateurs de la manifestation ont bien apprécié. Un pressage de bonne augure après le passage de Jean-Pascal Delamuraz et d’Adolf Ogi aux éditions précédentes au cours de vingt ans d’inlassable continuité.

En se promenant dans 8’400 m2 aménagés sous les traditionnelles tentes, nous trouvons des entreprises qui offrent une large palette de produits de haute précision dans deux catégories  bien distinctes : les biens d’investissement et les produits du savoir-faire. Pour cette édition plusieurs entreprises ont attendu le rendez-vous pour présenter des nouveautés mondiales.
L’endroit habituel qui abrite le Siams à Moutier a été transformé en un véritable village de la microtechnique. La patinoire, la halle de sport, des parkings, des courts de tennis et des champs forment le parc d’exposition et deviennent ainsi homogènes.
En cette année le Siams ne ressemble pas à la foire que l’on connaissait. Avec les 140 nouveaux exposants l’organisation se situe à la limite de la capacité supérieure tolérable.

Du côté des entreprises l’ambiance est détendue, des chefs qui côtoient leurs collaborateurs et prennent aussi le temps de recevoir de jeunes ingénieurs à la recherche d’un emploi, une première dans le cadre de cette manifestation.
Dans le domaine économique les témoignages des différents chefs de ventes confirment que les affaires ont le vent en poupe tant sur le marché suisse qu’à l’étranger. Le seul bémol de cette expo c’est le stand de la Boillat qui abrite des employés qui arborent une pancarte avec l’inscription « Licencié ».

Durant ce cinq jours entre la haute technologie et des produits du terroir, ils étaient 16000 les visiteurs professionnels et autres qui ont eut le privilège de voir pour la dernière fois dans un ambiance bucolique.
Le prochain salon aura pourtant bien lieu dans une halle en dur.
V.vA

Photos: V.vA

 

Reportage

Le mariage

Le mariage, qu’est-ce que c’est ? Chacun a sa définition. Certains choisissent de se lancer alors que d’autres préfèrent s’abstenir. Il peut être une belle aventure et durer jusqu’à la fin de la vie ou peut être le résultat d’un mauvais choix et se finit par un divorce. Quoiqu’il en soit, le mariage n’est pas une mince affaire. Pour nous éclairer un peu plus, voici l’interview de Nadine qui se marie en juillet prochain.

Que représente le mariage pour toi ?
C’est l’union de deux personnes qui s’aiment. C’est un engagement qui représente la fidélité et l’amour surtout.

Tu as 23 ans, pourquoi as-tu décidé de te marier ?
Parce qu’il [son fiancé] me l’a demandé et parce que ça ne me fait pas peur. De toute façon, il faut bien se lancer dans la vie donc que ce soit à 23 ans ou plus tard, ça ne change rien. Ce qui compte, c’est d’être sûr de ses sentiments.

Le jour de ton mariage, à côté de quelles traditions ne veux-tu pas passer ?
Alors, la jarretière, qu’on doit enlever avec les dents, la robe blanche et puis ce qui est neuf, emprunté et bleu. Et puis l’église. Ah oui, et encore le fait de ne pas voir le futur marié le jour avant (le mariage). Et qu’on ne se voit qu’au moment où je rentre dans l’église.

Et pourquoi toutes ces traditions ?
Tout simplement parce que je trouve que ça fait partie d’un tout et que ces traditions sont chouettes. Et je ne sais pas… j’ai envie de faire la totale et ça fait partie de la totale.

Que représentent-elles pour toi ?
Elles représentent tout le mariage, en fait. C’est la fête complète. J’ai voulu faire le vrai mariage, le grand mariage de princesse comme dans les traditions. Certaines d’entre elles ont été bousculées parce que j’aime bien choquer. Par exemple, je n’entrerai pas (dans l’église) sur la marche nuptiale, ce qui est quand même une tradition assez ancrée. Mais ça c’est un choix personnel. Il y a des traditions que j’ai voulu respecter et d’autres pas, pour choquer un petit peu car c’est notre personnalité.

Ne crois-tu pas qu’on puisse s’aimer sans se marier ?
Si. Je connais des personnes qui sont ensemble depuis passé 10 ans et qui n’ont toujours pas franchi le cap du mariage et qui s’aiment tout autant que des personnes mariées. Je pense qu’on peut tout à fait ne pas se marier et s’aimer tout aussi fort. C’est juste une question d’envie et de ce que recherche le couple. S’ils sont bien comme ça et ils n’ont pas envie de sauter le pas, tant mieux. Mais moi j’avais envie de faire la grande fête, alors voilà. (Sourire)

Selon toi, le mariage rend-t-il l’amour plus fort ?
Non. Je ne pense pas plus fort car, justement, on peut très bien s’aimer aussi fougueusement sans se marier que quelqu’un qui est marié. Donc je ne pense pas que ça le rende plus fort. C’est juste une preuve d’amour en fait, vis-à-vis de l’autre. Mais une preuve d’amour comme on peut en faire d’autres quand on ne se marie pas. Pour moi, c’était plutôt une preuve d’amour que je lui rendais.

Le mariage représente-t-il pour toi une certaine forme de sécurité ?
Je dirais plutôt stabilité que sécurité. Parce que c’est vrai qu’après, t’as les choses à plat. C’est quand même une vie où tu ne peux plus faire n’importe quoi vu que t’es à deux. Mais sécurité je ne pense pas car tu ne peux jamais être sûr que tout va bien se passer. Donc sécurité, non.

Ça te fait quoi quand tu penses que 50% des mariages finissent par un divorce ?
Alors ça me fait ni chaud ni froid. Parce que je connais plein de divorces autour de moi mais si on ne se lance jamais dans la vie parce qu’on se dit que ça va finir par un divorce, on fait jamais rien. Donc autant essayer et si dans quelques années on doit divorcer, on divorcera mais je serai contente d’avoir passé le cap du mariage avec lui.

Que peut-on te souhaiter pour ton mariage, aussi bien pour le jour même que pour dans ta nouvelle vie à deux ?
Alors, pas de scandale familial et plein de bonheur. (Rires)
Virginie Burion