Football

Le football à la sauce nord-coréenne.

Le football peut être cruel. Surtout lorsque l’on défend les couleurs d’un régime dictatorial.

Dans la planète football, le début de l’été a coïncidé avec la Coupe du monde. Ce fut l’occasion de voir l’Espagne remporter son premier titre international. Sur les 32 qualifiés, une nation a particulièrement attiré l’oeil du public pour des raisons davantage politiques que sportives. En effet la Corée du Nord participait à cette compétition pour la seconde fois de son histoire. Le Brésil, le Portugal et la Côte d’Ivoire se dressaient sur la route de cette dernière. Autant dire que le challenge s’annonçait compliqué face à ces trois mastodontes.

Mais tout commença de manière surprenante. Pour son premier match face au Brésil, quintuple champion du monde, les Nord-Coréens et leur régime totalitaire s’inclinèrent sur le score flatteur de 2 à 1. Un résultat très encourageant pour une équipe à laquelle on promettait la déculottée du siècle.
Les spécialistes du ballon rond commencèrent alors à s’extasier devant cette formation qui allait affronter le Portugal en ayant fait le plein de confiance. Cependant la deuxième rencontre ne se déroula pas comme prévu pour les asiatiques. Le match tourna au cauchemar et la bande à Cristiano Ronaldo remporta cette partie sur le score sans appel de 7 à 0 !
Le troisième et dernier duel des Nord-Coréens se termina par une défaite 3 à 0 face à la talentueuse Côte d’Ivoire. Des Nord-Coréens donc éliminés dès le premier tour en ayant encaissé la bagatelle de 12 buts en 3 matchs.

Et le football peut être très cruel. Plus particulièrement lorsque l’on défend les couleurs d’un régime dictatorial. La défaite 7 à 0 face aux Portugais était diffusée en direct en Corée du Nord. Bien évidemment, la retransmission a été arrêtée avant la fin du match. Suite à cette rencontre, l’équipe et plus particulièrement le sélectionneur Kim Jong-Hun savaient qu’ils allaient devoir rendre des compte à leur pays et leur leader Kim Jong-il. Et depuis le retour au pays : plus rien. Plus aucune nouvelles officielles, que de simples rumeurs. Selon la radio Free Asia un procès public d’une durée de 6 heures a eu lieu le 2 juillet à Pyongyang. Au terme de l’audience le sélectionneur Kim Jong-Hun aurait été interné dans un camp et condamné aux travaux forcés. Bien que ces éventualités soient aussi plausibles qu’aberrantes, elles sont à mettre au conditionnel tant les informations provenant de Corée du Nord sont filtrées, limitées et déformées. Il est cependant reconnu que le sélectionneur et son équipe ont payé pour leurs résultats. Mais alors, que fait la FIFA et son omniprésent président, le suisse Joseph Blatter ?

Bien présent pour crier au scandale lorsque des transferts faramineux se chiffrant en dizaine de millions sont conclus entre mastodontes du football européen, Monsieur Blatter semble quelque peu emprunté au moment d’attaquer le dossier Nord-Coréen. Le président s’est contenté « d’envoyer une lettre pour demander des éclaircissements sur la situation, et attend toujours des réponses ». Cette démarche a de quoi faire trembler les leaders du pays. La FIFA a bel et bien choisi ses priorités…
JCO
Inspiré d’un document de Bernard Hemon dans l’émission Mise au point sur TSR 1 (22.8.2010)

Eclairage

S’informer pour ne pas regretter

Envie de changer pour l’été prochain ? Alors c’est maintenant la bonne période pour se prendre en main. Oui les courts et froids jours approchent et on commencera à couvrir notre corps d’habits cachant tous les inesthétismes qui ont gâché un peu l’été. C’est le moment où on peut envisager d’aller chez les mécaniciens du corps pour enlever les surcharges graisseuses disgracieuses.
Aujourd’hui la chirurgie plastique s’est bien améliorée, les couts sont à la portée d’une bonne partie de la population et les risques sont minimes.

Il faut séparer la chirurgie plastique en deux grands volets : la chirurgie esthétique, d’une part, qui s’adresse a l’amélioration de l’apparence et de la beauté d’un individu et, d’autre part, la chirurgie reconstructive, qui a pour but de réparer les mutilations provoquées par une malformation congénitale, un accident ou l’ablation d’une tumeur. En fait, ces deux spécialités sont intimement liées, car toute chirurgie reconstructive doit viser à reconstituer l’intégrité corporelle de chaque patient, c’est-à-dire son aspect extérieur et la chirurgie, dite esthétique, ne peut être pratiquée que par des chirurgiens expérimentés et formés en chirurgie réparatrice.

Nous allons aborder en particulier la lipoaspiration ou liposculpture pour comprendre ce qu’elle est, quels sont se risques et ses avantages.
Tout d’abord, définissons ce qu’est la liposuccion. C’est une technique qui consiste à l’aspiration ou à la succion des bourrelets de graisse disgracieux où que ce soit sur le corps. La pratique de la liposuccion se fait actuellement depuis plus de 25 ans et a été inventée par le Dr. Pierre Fournier de Paris. Cette intervention esthétique est de plus en plus pratiquée dans le monde. Elle offre l’avantage d’être rapide, efficace et de laisser peu voire aucune cicatrice visible. La liposuccion remodèle la silhouette en lui apportant un galbe harmonieux, tout en supprimant définitivement et radicalement les dépôts graisseux localisés gênants.

En terme médical, ces surcharges graisseuses sont appelées des lipoméries. Elles ont comme particularité de ne pas disparaître malgré un régime alimentaire bien conduit ou un exercice physique régulier. Chez la femme, les lipoméries sont surtout localisées au niveau de l’abdomen, des hanches, des cuisses et des genoux alors que chez l’homme ces lipomérie sont surtout localisées au niveau de l’abdomen. Il est important de comprendre que la liposuccion n’est pas une alternative à une cure d’amaigrissement. Elle ne se substitue pas à un amincissement global, mais concerne seulement des zones définies et localisée. Elle vise à améliorer la silhouette en y affinant certaines formes.

Les risques de cette intervention
Toute chirurgie comporte certains risques si minimes soient-ils. Avec la liposuccion, les principaux risques sont l’allergie à l’anesthésique locale qui est très rare car les produits employés sont les mêmes que ceux employés par votre dentiste.
L’infection très rare du fait que les patients prendront des antibiotiques dans les 4 jours suivants l’intervention.  Par ailleurs, il y a quelques inconvénients temporaires: des bleus, des ecchymoses et un peu d’enflure seront observés aux sites traités pendant les 10 à 15 jours qui suivent et disparaîtront. Un autre inconvénient: un pansement pour 24 heures rend les mouvements un peu inconfortables.
Par la suite, le patient sera revu au cabinet médical au 7e jour suivant son intervention pour enlever les points. Il sera revu après 3 mois pour évaluer la qualité de l’intervention et les résultats.
Dans le cas où il y aurait une légère imperfection, il est toujours possible de faire une retouche minime.

Les avantages
Cette chirurgie peut être faite sous anesthésie locale et ce, au cabinet. Elle ne demande donc peu de convalescence et les résultats sont immédiats.
Qui peut bénéficier d’une liposuccion? Tout patient ou patiente qui présente des bourrelets apparents peut en théorie être traité grâce à cette méthode. De plus, du fait que dans les 6 à 9 mois suivant l’intervention, les personnes auront un phénomène de lipolyse, c’est-à-dire une fonte des gras. La cellule adipeuse ou la cellule graisseuse est devenue plus sensible à l’adrénaline circulant et permet d’utiliser l’énergie accumulée à l’intérieur de la cellule adipeuse pour fournir les besoins de l’organisme.
Quelles régions peut-on traiter? Les régions les plus traitées sont: la culotte de cheval, les genoux, l’intérieur des cuisses, l’abdomen, la taille que l’on appelle aussi les flancs, le menton, les bajoues, les seins, les replis adipeux provoqués par le soutien-gorge au niveau latéral du thorax ou encore dans le dos, l’aisselle, les bras. Il est à noter qu’on l’utilise tout autant pour la femme que pour l’homme.
En conclusion, la liposuccion est une intervention vraiment accessible avec peu de risque. Son coût en est très abordable et pratiquement sans douleur.
Mais après avoir été informé, ne devrions pas se poser la question qu’est-ce que veut dire : être bien dans sa peau ? C’est bien par la suite qu’on pourra prendre la bonne décision.
V.vA.