Eclairage

Chien qui aboie, ne mord pas !? :

Il paraît, comme le dit l’adage bien connu, que « le chien est le meilleur ami de l’homme ». Oui mais il est déjà bien loin le temps où Lassie était un chien fidèle, où Belle et Sébastien formait un duo inséparable et où Milou aidait Tintin à « coincer les méchants ». Aujourd’hui, bien que les canidés ne soient pas devenus nos ennemis jurés, de plus en plus de gens s’en méfie. Comme si Cerbère, le chien à trois têtes, gardien des enfers, sommeillait en chacun d’eux. Je vous propose donc un petit état de la situation, afin de mieux définir l’attitude à adopter face à ces animaux, souvent moins féroces qu’il n’y paraît.

Les chiens méchants… il suffit de lancer le sujet au milieu d’un repas ou à la pause café pour se rendre compte que chacun à un avis sur la question. D’un côté, ceux qui pensent qu’en chaque chien se cache une bête féroce, qui peut surgir à tout moment et de l’autre, un des avis les plus répandu : il n’y a pas de « chien méchant » sans propriétaire pour le rendre méchant. Quoi qu’il en soit, les faits sont là. En effet, depuis un certain temps, de plus en plus de cas terribles d’enfants et même d’adultes grièvement blessés ou même tués, sont étalés dans la presse. Que se soit un phénomène nouveau ou un simple gain d’intérêt pour le sujet, il fallait donc agir.

Depuis le 1er septembre 2008, la nouvelle législation sur la protection des animaux oblige les nouveaux propriétaires de chien à suivre des cours théoriques et pratiques pour dresser leur chien. Les nouveaux propriétaires ayant déjà possédé un chien auparavant ne doivent suivre que les cours pratiques . Le canton de Neuchâtel a donc décidé de ne pas faire de choix arbitraires, quant à certaines races à interdire, comme à Genève. La loi s’applique donc à toutes les personnes qui veulent adopter un animal de compagnie, que ce soit un rottweiler ou un chihuahua.

La mise en place de ces cours engendre donc des coûts supplémentaires à l’adoption d’un chiot. Les cours théoriques et les cours pratiques (d’une durée de 8h00 au total) sont facturées une centaine de francs chacun. Selon le « 20 minutes » cette nouvelle obligation en aurait découragé plus d’un et les refuges de la SPA seraient surchargés . Cependant, c’est un phénomène qui ne semble pas avoir affecté la SPAN (Société Protectrice des Animaux de Neuchâtel). Ainsi, on peut suggérer que cette nouvelle loi pourrait avoir des effets positifs.

Selon Chantal Yerly, présidente de la SPAN et responsable du refuge et des adoptions, il est « vrai que cette loi peut apporter quelque-chose, mais cela aurait été mieux de faire une législation plus ciblée. » Effectivement, si une grand-mère à la santé fragile, décide d’adopter un petit caniche pour lui tenir compagnie, il y a peu de chance qu’il puisse faire du mal à quelqu’un, surtout s’il est toujours tenu en laisse. De plus elle n’aura peut être pas l’argent pour payer ces cours. Selon madame Yerly, « la mise en place d’autorisations spéciales pour les propriétaires de chien dit dangereux, aurait été une meilleure alternative.»

Elle ajoute qu’il est « certain que tous les chiens sont gentils à la base, mais si on ne fait pas de socialisation dès leur plus jeune âge, cela peut poser certains problèmes par la suite. » Dans le même ordre d’idée, il ne faut pas oublié que les chiens peuvent ne pas se rendre compte de leur poids et de leur force et peuvent parfois avoir des comportements inattendus.

Nous manquons de recul pour savoir si la mise en place de ces cours a un impact positif ou négatif sur le nombre de morsures de chien enregistré, mais il me semble que ça ne peut donner que des résultats positifs dans la relation entre le maître et son chien. De plus, cela pourra éventuellement modifier la façon de penser de certains propriétaires qui aurait comme ambition de dresser leur chien pour l’attaque.
Alexandre Steudler

Commentaire

La rentrée Universitaire

Le mardi 21 septembre, ce sera la rentrée universitaire. Fini les vacances et les révisions d’examens de rattrapages, voici le début d’un nouveau semestre.

Pour certain ce n’est qu’une simple reprise, mais pour une partie c’est une première.
Une rentrée dans un nouveau domaine académique, un nouveau système. Mais avant de profiter de cette fameuse liberté académique, il faut en premier lieu se familiariser avec le fonctionnement de l’université. Dans cette optique, l’université de Neuchâtel (Unine) offre à ces futurs étudiants une journée d’accueil qui leur permet de découvrir un peu plus en détail ce qu’ils vont rencontrer tout au long de leur cursus.
Après un accueil café croissant, on présente, entre autre aux étudiants, les piliers Bachelors, l’opération de « monitorage » et d’autres aspects de l’université comme par exemple le fonctionnement des horaires, qui a été pour certain un vrai casse tête.
Selon Alexandre Steudler, étudiant à l’université de Neuchâtel en Sciences de l’information et de la communication et en Sociologie, cette journée d’accueil correspond  à une rentrée en douceur. En effet, Alexandre pense que cette séance permet aux futurs étudiants de se rassurer et d’un peu mieux comprendre le fonctionnement des plans d’études, des horaires et des fameux crédits ECTS. Il rajoute que l’opération de « monitorage » est un plus. En effet, au cours de sa première année d’université il a pu éclaircir certains points (comme le chevauchement de cours) avec son mentor. « Ceux qui ont déjà vécu une rentrée universitaire le savent, on est beaucoup plus livré à nous même qu’au lycée. Cette journée d’accueil et les mentors permettent d’avoir certains points de repère rendant le premier semestre moins stressant. »
Pour un grand nombre d’universitaire, cette journée d’accueil permet donc de se rassurer et de commencer son année par une introduction en douceur.
Cette année, beaucoup d’étudiants seront concernés par cette journée d’accueil car l’université de Neuchâtel grandit. En effet, selon le bureau des immatriculations, qui n’a pas pu me communiquer de chiffres exacts, il semblerait que le nombre d’inscription soit en hausse. Cette augmentation peut être due aux vastes campagnes d’information faites dans les différents lycées de la région ou aux différents cursus, doté d’une très bonne réputation, que propose l’Unine.
Une bonne nouvelle pour le doyen et les différents professeurs, mais qui peut être vu différemment par les étudiants. Pour Patrick Biolley qui a étudié à l’université de Genève et qui est désormais à Neuchâtel, « le fait que les classes ne soient pas trop grande et qu’on ait pas besoin de venir une heure à l’avance pour avoir de la place est un vrai plus ». Il ne voit pas l’augmentation du nombre d’inscription comme une menace, mais précise que si l’affluence devait doublée, il faudrait agrandir les infrastructures afin que ça ne devienne pas invivable.
Il ne faut pas l’oublier, la rentrée c’est aussi la reprise  de la « bionoce » « ethnoce » « secomania » et bien d’autres « noces » qui permettent aux étudiants de faire connaissance et de découvrir un domaine moins académique mais tout aussi enrichissant de l’université.

Bonne rentrée a tous !
Dino De Francesco