Chili

Palmiers et soleil garantis

4 juillet 2010, 11h20, aéroport de Bâle-Mulhouse. Direction Palma, sur l’île de Majorque, pour une semaine ensoleillée dans la célèbre ville des Baléares.

J’arrive à Palma en début d’après-midi, après avoir réussi à faire comprendre à mon chauffeur de taxi le lieu de destination, j’atterris enfin à mon appartement de location, ou devrais-je dire notre appartement, puisque nous serons quatre à le partager.
En fin d’après-midi se font les premiers contacts avec la ville, les premiers pas dans le labyrinthe des ruelles environnantes se caractérisant pas leur similitude.
C’est autour d’une maigre paella que nous dégustons notre premier repas. Un bistrotier du coin a fait de quatre touristes suisses ses premiers pigeons de la soirée. Mais qu’importe, nous sommes à Palma, et la semaine ne fait que commencer.

Nous attendrons le lendemain pour nous rendre au centre ville. Les palmiers bordent les chemins pédestres, et les touristes se remarquent comme le nez au milieu du visage. La chaleur est agréable et nous nous familiarisons avec notre cité d’accueil.

En Suisse, lorsque l’on évoque Majorque, nous pensons immédiatement aux plages de sable chaud. Ce n’est qu’au troisième jour que nous poserons pied sur ces dernières pour la première fois. Si le climat est idéal et la plage plutôt propre, l’eau contient autant de sel que de déchets (!). Une légère déception à ce niveau, car si la température de baignade demeure optimale, barboter avec les sacs poubelles n’est pas une activité illustrée par les cartes postales. Ainsi, les séances de brasse se résumaient à un orteil de trempé, et à une bonne heure de sieste sur un linge de bain.

Les cartes postales justement, beaucoup d’entre elles représentent la cathédrale Notre-Dame (photo), ou devrions-nous plutôt dire Santa Maria. Le plus grand édifice religieux de l’île a tenu toutes ses promesses. Grande – la deuxième plus grande d’Espagne après celle de Séville – et majestueuse, sa première pierre date de 1229, et sa construction a été terminée en 1346. De style dominant gothique, elle attire de nombreux visiteurs et demeure l’une des principales attractions de la ville.

Enfin, je ne pouvais conclure ce récit sans parler de la vie nocturne de l’île. A Palma, la clientèle reste assez locale, et les touristes, bien que nombreux, ne choisissent pas la plus grande ville de Majorque pour faire la fête. C’est à Magaluf, lieu de décadence colonisé par les Anglais, que l’on retrouve le plus grand nombre de visiteurs nocturnes. Village vivant du tourisme, ses lumières fluorescentes et sa nourriture fast-food auront raison des amoureux de la culture locale. Une moyenne d’âge de 20 ans parlant presque à l’unanimité la langue de Shakespeare vient garnir les établissements du coin. Magaluf ne rime en rien avec l’Espagne, car conditionnée par les livres sterling de nos amis anglophones.

Nous quittons la ville de Rafael Nadal le dimanche 11 juillet, jour de la finale de la Coupe du Monde. Vivre sur place la demi-finale ayant vu l’Espagne se qualifer aura été l’un des grands moments de cette semaine. Une foule en liesse marquera notre bref passage aux Baléares, une foule qui aura l’occasion d’exploser à nouveau, quelques heures plus tard, fêtant ainsi le premier sacre national dans un championnat du monde. Mais c’est devant notre petit écran, à Neuchâtel, que nous avons vécu ce moment. Avec un petit regret de n’avoir pas prolongé nos vacances d’un jour.
JCO

L'île Maurice

L’Île Maurice

Vendredi 2 juillet, 7h00, Neuchâtel : Voilà! Le jour « J » est enfin là! Je pars en vacances! Les bagages sont prêts, on finit de ranger un peu la chambre, on avale quelque chose et on fonce prendre notre train! L’heure est matinale, mais je crois que rien ne peut nous enlever les sourires qui illuminent nos visages. Ma chérie, son cousin Mauricien qui fait des études en Suisse et moi-même ne sommes même pas découragés par le poids des valises qui pendent à nos bras! Quelques rayons de soleil nous chauffent le corps pendant que nous marchons jusqu’à la gare (on habite à 5 minutes). Une fois arrivés, on achète quelques magazines, des mots croisés et nous voilà embarqués, direction Zürich!

Arrivé à l’aéroport, tout se passe au mieux, si ce n’est quelques problèmes à l’enregistrement des bagages, mais tout s’arrange. On monte dans l’avion pour rejoindre… Londres! Et oui, entre un vol direct ou un billet relativement moins chère, il faut choisir. Après 2 heures à peine, nous voici donc à Londres. On suit un labyrinthe de couloirs qui nous indiquent où se trouve la « gate E ». Finalement, on monte dans l’avion, on s’installe et se prépare pour : treize heures de pur bonheur avec mes jambes trop grandes et le passager de devant qui est déjà en train de coucher son siège! Ce n’est pas grave, parce que cette fois-ci on s’envole bien pour l’ÎLE MAURICE!

Samedi 3 juillet, 10h00 : Enfin! Nous voilà à Plaisance, où se trouve l’aéroport de Maurice. Le temps de passer les contrôles, récupérer nos valises et nous sommes dehors! La température externe est agréable et les retrouvailles sont chaleureuses. Toute la famille est là pour accueillir le petit frère qui est parti il y a un an déjà. Bien-sûr, ils nous accueillent tout aussi chaleureusement et nous montons en voiture pour rejoindre « Pointe aux Sables » : ce village sera notre lieu de vie pendant un mois! Le trajet en voiture dure un peu plus d’une heure et une fois arrivés, on s’installe gentiment. Nous nous asseyons pour prendre l’apéro avec leurs onze chiens qui nous entourent. Ils sont adorables! J’ai l’impression qu’il est 19h00 et qu’on ira bientôt se coucher… mais ce n’est pas grave! On y est et je suis aux anges!!!

Lundi 12 juillet, 19h15, Île Maurice : Déjà une semaine que nous sillonnons l’île de long en large et nous avons eu le temps de faire bien des choses! Tout d’abord nous avons profité de la plage car celles de Maurice sont paradisiaques. Nous avons également eu l’occasion de visiter plusieurs marchés dont celui de « Quatre Bornes » et celui de « Mahébourg » qui sont des lieux tout à fait typiques et plein d’ambiance. Cela dit, si vous voulez faire des affaires, il vaut mieux être accompagné par des Mauriciens car souvent les prix peuvent être négociés, à condition de parler le créole mauricien bien sûr! Aujourd’hui, nous avons visité le « Domaine du chasseur ». C’est un lieu magnifique où un petit restaurant construit sur le haut d’une montagne, offre une vue splendide sur une grande partie de l’île, sur l’océan et la barrière de corail qui en fait le tour. Un endroit que je vous conseille absolument si vous allez une fois là-bas.

Lundi 19 juillet, 20h30, Ìle Maurice : Après deux semaines au paradis, tout se passe toujours au mieux. Ce matin nous sommes partie en expédition pour la journée afin de visiter « L’île au bénitiers ». Sur le bateau qui nous y a emmené, nous avons eu l’occasion de voir des dauphins, puis nous sommes allé voir la très jolie « Roche de cristal », avant d’arriver sur la petite île. Nous avons pris un repas, puis profité de la plage. Ensuite nous sommes repartie pour faire un peu de plongée au milieu des poissons. C’était vraiment superbe! De ce fait, nous sommes un peu fatigué en cette fin de journée, mais cela en valait vraiment la peine.

Dimanche 1er août, 04h30, départ de « Pointe aux sables » : Et oui, c’est déjà fini. Nous avons réellement passé des vacances extraordinaires. Toute la famille a été adorable, nous avons visité des endroits vraiment magnifiques et nous avons mangé comme des rois, notamment du riz fris, des mines bouillies et des « sao tchu »! Dé-li-cieux! Mais il faut déjà quitter ce petit paradis. Notre avion ne part qu’à 8h00, mais l’embarquement doit s’effectuer bien avant. Nous sommes donc sur le départ. On jette un dernier regard sur la maison de « Pointe aux sables » avant de prendre la route pour l’aéroport. Encore un grand merci à toute la famille et je l’espère, à bientôt!

Un grand merci à Audrey, Robert, Géraldine, Sandrine et Bertrand pour leur accueil!
Alexandre Steudler