Eclairage

S’informer pour ne pas regretter

Envie de changer pour l’été prochain ? Alors c’est maintenant la bonne période pour se prendre en main. Oui les courts et froids jours approchent et on commencera à couvrir notre corps d’habits cachant tous les inesthétismes qui ont gâché un peu l’été. C’est le moment où on peut envisager d’aller chez les mécaniciens du corps pour enlever les surcharges graisseuses disgracieuses.
Aujourd’hui la chirurgie plastique s’est bien améliorée, les couts sont à la portée d’une bonne partie de la population et les risques sont minimes.

Il faut séparer la chirurgie plastique en deux grands volets : la chirurgie esthétique, d’une part, qui s’adresse a l’amélioration de l’apparence et de la beauté d’un individu et, d’autre part, la chirurgie reconstructive, qui a pour but de réparer les mutilations provoquées par une malformation congénitale, un accident ou l’ablation d’une tumeur. En fait, ces deux spécialités sont intimement liées, car toute chirurgie reconstructive doit viser à reconstituer l’intégrité corporelle de chaque patient, c’est-à-dire son aspect extérieur et la chirurgie, dite esthétique, ne peut être pratiquée que par des chirurgiens expérimentés et formés en chirurgie réparatrice.

Nous allons aborder en particulier la lipoaspiration ou liposculpture pour comprendre ce qu’elle est, quels sont se risques et ses avantages.
Tout d’abord, définissons ce qu’est la liposuccion. C’est une technique qui consiste à l’aspiration ou à la succion des bourrelets de graisse disgracieux où que ce soit sur le corps. La pratique de la liposuccion se fait actuellement depuis plus de 25 ans et a été inventée par le Dr. Pierre Fournier de Paris. Cette intervention esthétique est de plus en plus pratiquée dans le monde. Elle offre l’avantage d’être rapide, efficace et de laisser peu voire aucune cicatrice visible. La liposuccion remodèle la silhouette en lui apportant un galbe harmonieux, tout en supprimant définitivement et radicalement les dépôts graisseux localisés gênants.

En terme médical, ces surcharges graisseuses sont appelées des lipoméries. Elles ont comme particularité de ne pas disparaître malgré un régime alimentaire bien conduit ou un exercice physique régulier. Chez la femme, les lipoméries sont surtout localisées au niveau de l’abdomen, des hanches, des cuisses et des genoux alors que chez l’homme ces lipomérie sont surtout localisées au niveau de l’abdomen. Il est important de comprendre que la liposuccion n’est pas une alternative à une cure d’amaigrissement. Elle ne se substitue pas à un amincissement global, mais concerne seulement des zones définies et localisée. Elle vise à améliorer la silhouette en y affinant certaines formes.

Les risques de cette intervention
Toute chirurgie comporte certains risques si minimes soient-ils. Avec la liposuccion, les principaux risques sont l’allergie à l’anesthésique locale qui est très rare car les produits employés sont les mêmes que ceux employés par votre dentiste.
L’infection très rare du fait que les patients prendront des antibiotiques dans les 4 jours suivants l’intervention.  Par ailleurs, il y a quelques inconvénients temporaires: des bleus, des ecchymoses et un peu d’enflure seront observés aux sites traités pendant les 10 à 15 jours qui suivent et disparaîtront. Un autre inconvénient: un pansement pour 24 heures rend les mouvements un peu inconfortables.
Par la suite, le patient sera revu au cabinet médical au 7e jour suivant son intervention pour enlever les points. Il sera revu après 3 mois pour évaluer la qualité de l’intervention et les résultats.
Dans le cas où il y aurait une légère imperfection, il est toujours possible de faire une retouche minime.

Les avantages
Cette chirurgie peut être faite sous anesthésie locale et ce, au cabinet. Elle ne demande donc peu de convalescence et les résultats sont immédiats.
Qui peut bénéficier d’une liposuccion? Tout patient ou patiente qui présente des bourrelets apparents peut en théorie être traité grâce à cette méthode. De plus, du fait que dans les 6 à 9 mois suivant l’intervention, les personnes auront un phénomène de lipolyse, c’est-à-dire une fonte des gras. La cellule adipeuse ou la cellule graisseuse est devenue plus sensible à l’adrénaline circulant et permet d’utiliser l’énergie accumulée à l’intérieur de la cellule adipeuse pour fournir les besoins de l’organisme.
Quelles régions peut-on traiter? Les régions les plus traitées sont: la culotte de cheval, les genoux, l’intérieur des cuisses, l’abdomen, la taille que l’on appelle aussi les flancs, le menton, les bajoues, les seins, les replis adipeux provoqués par le soutien-gorge au niveau latéral du thorax ou encore dans le dos, l’aisselle, les bras. Il est à noter qu’on l’utilise tout autant pour la femme que pour l’homme.
En conclusion, la liposuccion est une intervention vraiment accessible avec peu de risque. Son coût en est très abordable et pratiquement sans douleur.
Mais après avoir été informé, ne devrions pas se poser la question qu’est-ce que veut dire : être bien dans sa peau ? C’est bien par la suite qu’on pourra prendre la bonne décision.
V.vA.

Espagne

Carnet de voyage : destination Barcelone

Il est 8h30, la matinée ne fait que commencer. Nous sommes au mois de juin. Pourtant, dehors, le ciel est gris, les nuages sont noirs, le vent souffle. Le temps est morose. Parfait pour répéter ses examens. Du fin fond de ma bibliothèque je me surprends à rêver de plage, de soleil, de mojitos… De vacances quoi ! Une heure plus tard, je tiens mon ticket pour une semaine de liberté. Destination Barcelone…

La porte de l’avion s’ouvre. Je descends une marche et l’air chaud, presque oppressant, envahit chaque centimètre de ma peau. Le soleil brille. La mer, claire et paisible, s’étend à l’horizon. Arrivée au bas de l’escalier, j’inspire une grande bouffée de cet air si chaud. Déjà je sens l’odeur du sud. Celle que j’attends avec tant d’impatience chaque année. C’est parti pour une semaine. Une semaine de visites effrénées, de baignades interminables, de courses aux bonnes affaires dans les magasins, de promenades hasardeuses dans les ruelles entrelacées de la vieille ville…
Mon auberge se trouve au cœur de Barcelone, dans le Barri Gotic. Après avoir déposé mes bagages, je décide d’aller me promener dans le quartier de la Barceloneta, le quartier de la plage. Arrivée au bord de la mer, l’envie de me plonger dans l’eau fraîche et salée me saisit. Après une baignade revigorante, je m’étends un moment sur le sable chaud. Et là, le spectacle commence. De tous les côté s’étend une marée d’êtres humains allongés sur leurs paréos, prenant le soleil. Un brouhaha mêlant anglais, espagnols, français, hollandais, italien monte de la plage et se perd dans le ciel.  Entre les touristes, étalés sur le sol, collants de crèmes solaires, slaloment les vendeurs de la plage criant ou louant leurs services respectifs. Je ferme les yeux et me laisse emporter par leurs voix : coco, coco bello, quieres coco ? cervezas, beer, coca, agua ? Masaje cinco euros ? Comme la nuit approche, ce brouhaha s’étoffe et finit par disparaître. Touristes et vendeurs, animés par de nouvelles préoccupations, remballent serviettes, crèmes solaires, parasols, beer et agua et dans un tourbillon disparaissent. Je me redresse. La plage, désormais vide, semblent immense. Je commence à marcher en laissant mes pas me guider. Ayant regagné le centre de la vieille ville, je me mets à la recherche d’un bar à Tapas. Dans une ruelle recluse, parallèle à La Rambla,  je tombe sur Los toreros, petit restaurant authentique tout en bois et haut de plafond. Partout contre les murs sont accrochés tableaux et autres objets, tous consacrés à la tauromachie. Je laisse mes convictions de côtés et commende des Papas Bravas (sorte de patates sautées accompagnées d’une sauce piquante), des tortillas et autres fameuses tapas. Repue et fatiguée du voyage, je rentre dormir impatiente de découvrir les richesses de Barcelone.

L’avion prend de plus en plus de vitesse, je sens les roues qui quittent le sol. Nous avons décollé. Destination Genève. Pendant le vol, je m’assoupis en repensant à mon voyage… Barcelone c’est Gaudi avec la Sagrada Familia, le Park Güell et ses bancs de mosaïques, c’est le musé Dali et celui d’art contemporain (MACBA) ; c’est la Plaza Reial  avec ses arcades, sa fontaine et ses palmiers ; c’est le Mercado San Josep avec ses étalages colorés de fruits et légumes, ses jus frais pressés, ses viandes et poissons, ses fromages espagnols, son odeurs fraîche et épicée qui tournoie autour des stands, qui chatouille les narines des touristes munis de leurs appareils photo ; c’est le Mont Juïc, cette colline historique à laquelle on accède par un vieux téléphérique depuis le port ; c’est le quartier de la Ribera avec ses boutiques de jeunes créateurs, ses galeries d’art et ses salles de concert ; c’est la Rambla, rue mythique de la ville, avec ses centaine de statues vivantes qui rivalisent d’imagination pour gagner quelques euros grâce à leurs déguisements plus farfelus les uns que les autres… Barcelone c’est tout çà et c’est bien plus encore. Alors que l’avion touche le sol suisse mettant fin à ma rêverie, je décide qu’un jour je retournerai visiter cette étonnante ville avec son labyrinthe de rue étroite grouillante de monde, ses petites échoppes et sa population cosmopolite…
Leila Ueberschlag